Combat de Sidi Ali Ben Aoun
bataille en Tunisie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le combat de Sidi Ali Ben Aoun se déroule en Tunisie en octobre 2013, entre la garde nationale tunisienne et des djihadistes d'Ansar al-Charia, lors de l'insurrection djihadiste en Tunisie.
Date | |
---|---|
Lieu | Sidi Ali Ben Aoun |
Issue | Indécise |
Tunisie | Ansar al-Charia |
• Imed Hizi † • Socrate Cherni † |
Garde nationale | ~ 20 hommes[1] |
6 morts 4 blessés[2] |
3 morts[1] |
Insurrection djihadiste en Tunisie
Coordonnées | 34° 51′ nord, 9° 02′ est |
---|
Le , des hommes de la garde nationale tunisienne gagnent une maison de Sidi Ali Ben Aoun où des personnes suspectées d'être des djihadistes ont été signalées. Ils s'apprêtent à perquisitionner le bâtiment lorsque des hommes armés ouvrent le feu sur eux[3],[2]. Estimés au nombre d'une vingtaine d'hommes divisés en deux groupes et dissimulés dans des tranchées creusées autour et à proximité de l'habitation, les djihadistes engagent la fusillade au moment où les gendarmes reçoivent des renforts : trois djihadistes sont tués lors du combat[1].
Après l'affrontement, la police découvre une voiture piégée en cours de confection, ainsi que des armes et des explosifs[2]. Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'Intérieur déclare : « On a saisi des armes, des explosifs, deux ceintures d'explosifs et une voiture piégée contenant trois cylindres prêts à exploser ». De la TNT et de l'ammonitrate sont également découverts selon le porte-parole, qui affirme également qu'un suspect « a été tué, un a été arrêté et un est en fuite »[4].
Le 24, le bâtiment théâtre des combats est détruit ainsi que les voitures piégées ; un cadavre muni d'une ceinture explosive est alors découvert[5]. Le 25, les forces de l'ordre découvrent de nombreuses armes dissimulées dans un puits près de l'habitation, une quinzaine de personnes suspectées d'être liées avec les djihadistes étant également arrêtées[6].
D'après Mohamed Ali Aroui, « il y a six policiers tués, quatre blessés et un homme armé abattu »[2]. Les corps des six gardes nationaux sont enterrés le lendemain[7] : Imed Hizi, chef de l’unité anti-terrorisme, le premier lieutenant Socrate Cherni (frère de Majdouline Cherni[8]), les premiers caporaux Mohamed Marzouki et Anis Salhi, le caporal Ridha Nasri et Tahar Chebbi[9].
Selon les informations initiales de la Télévision tunisienne 1, il y aurait eu sept morts du côté des gardes nationaux et deux tués chez les djihadistes[10].
Les djihadistes prennent la fuite et auraient trouvé refuge au djebel Sidi Aïch, entre Sidi Bouzid et Kasserine[11].
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