Colroy-la-Grande
ancienne commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
ancienne commune française du département des Vosges De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Colroy-la-Grande est une ancienne commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Provenchères-et-Colroy.
Colroy-la-Grande | |
Église et monument aux morts. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes Fave, Meurthe, Galilée |
Statut | commune déléguée |
Code postal | 88490 |
Code commune | 88112 |
Démographie | |
Gentilé | Colréen(ne)s ou Colrégien(ne)s |
Population | 535 hab. (2013) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 01″ nord, 7° 06′ 46″ est |
Altitude | 453 m Min. 408 m Max. 790 m |
Superficie | 11,86 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Dié-des-Vosges-2 |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Provenchères-et-Colroy |
Localisation | |
modifier |
Ses habitants sont appelés les Colréens ou les Colrégiens.
La commune est ainsi nommée pour la distinguer de Colroy-la-Roche, commune aujourd'hui alsacienne mais qui resta vosgienne jusqu'en 1871.
C'est une des 201 communes réparties sur quatre départements : les Vosges, le Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et la Haute-Saône[1] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Le hameau principal est Le Houssot, proche du col de Saales. Colroy-la-Grande se trouve à 16 km de Saint-Dié et 3 km de Provenchères-sur-Fave.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau d'Achen et le ruisseau Sattelbach[2].
Le toponyme de Colroy (H. de Courai) semble attesté au moins en 1172. On évoque Colroy-la-Grande au XVIIIe siècle : Collis regia en 1768, Colroy-la-Grande en 1793 et La Grande-Fave sous la Révolution.
Au cours de la Révolution française, la commune porte les noms de La Grande-Fave et de La Rochette[3].
Les hommes de Colroy ont fourni depuis des temps immémoriaux protections et aides de transport aux marchands de la voie des Saulniers. La voie des Saulniers relient alors l'Alsace du Val de Villé à Moyenmoutier et Étival par le col de Saales. Les anciens montagnards les nommaient les rois du col car leur maîtrise technique des chariots et des schlittes, tant en usage qu'en conception et au besoin leur mobilisation collective permettaient de sauver un convoi marchand en perdition.
Le village de Colroy (collis regia) dépendait du domaine du chapitre de Saint-Dié, et des sires de Barbay.
En 1398, le chapitre de Saint-Dié y prélève quinze muids de blé. En 1400, le maire Aubert Bertei de Colroy prend à cens une ménantille appartenant au chapitre, moyennant cinq gros annuels à la saint Martin d'hiver. Elle est constituée d'une maison, d'un pré et d'un meix.
Le 15 décembre 1491, il y eut un accord fait entre les habitants de Colroy et de Lusse touchant les pâturages, bois, etc. Les habitants devaient annuellement 29 gros de rente ordinaire.
Colroy a longtemps fait partie de la paroisse de Provenchères. Elle commence son émancipation paroissiale vers 1600. Tout comme Provenchères et Le Beulay, les membres de la communauté ont eu aussi plusieurs seigneurs non comparsonniers et en conséquence plusieurs maires.
La tradition apporte que pendant la Guerre de Trente Ans, un parti de cavaliers brandebourgeois fut détruit par les Français dans un chemin creux allant de Colroy à Lubine : ce chemin se nomme encore aujourd'hui la Creuse des Brandebourgeois.
La mairie de Colroy-la-Grande appartenait au bailliage de Saint-Dié. L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de Lubine. L'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était du diocèse et du doyenné de Saint-Dié. La cure était à la collation du chapitre cathédral. L'église a été bâtie en 1774. La mairie et les écoles datent de 1856.
Colroy-la-Grande, qui faisait partie depuis 1790 du canton de Saales, est une des communes de ce canton restées françaises. Par la loi du 5 avril 1873, elle est entrée dans le canton nouvellement créé de Provenchères-sur-Fave.
Dans le coteau appelé Gros-Rain, se trouvent deux bans de terrains houillers inclinés faiblement vers l'est. Sur le chemin, entre ce village et Lubine, on remarque encore les débris d'anciennes houillères.
Par arrêté préfectoral du 22 décembre 2015, la commune nouvelle de Provenchères-et-Colroy est créée par la fusion de Provenchères-sur-Fave avec Colroy-la-Grande, conformément aux délibérations des conseils municipaux respectifs du 20 novembre 2015 et malgré l'opposition d'un collectif. Son siège est fixé à la mairie de Provenchères-sur-Fave[4].
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[5] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | mars 1977 | Maurice Lemaire[6] | RPF, Républicains sociaux, UNR, UDR |
Directeur général de la SNCF Conseiller général du canton de Raon-l'Étape (1951-1969) Député (1951-1978), ministre (1953-1955, 1956-1957) Conseiller général du canton de Provenchères-sur-Fave (1969-1978) Conseiller régional de Lorraine (1974-1978) |
mars 1977 | mars 1989 | Mme Peterschmitt | PS | |
mars 1989 | mars 2001 | Jean-Claude Petitdidier | SE | |
mars 2001 | mars 2014 | Georgette Blaise (1937-2015) | UMP | Principale de collège retraitée |
mars 2014 | En cours | Christian Georges |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 535 habitants, en évolution de −6,79 % par rapport à 2008 (Vosges : −1,74 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2010 | 2013 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
618 | 571 | 635 | 611 | 593 | 551 | 535 | - | - |
Établissements d'enseignements[10] :
Professionnels et établissements de santé[11] :
Blasonnement :
De sinople à deux sapins d’argent surmontés d’une abeille d’or.
Commentaires : Les sapins indiquent que la commune est boisée à 75 % de forêt de résineux, c’est ce qui explique également pourquoi le champ de l’écu est de sinople. Quant à l’abeille, elle symbolise la grosse exploitation de miel de la localité[31]. |
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.