espèce de poissons De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Colossoma macropomum est une espèce de poissons américains de la famille des Serrasalmidae communément appelée «pacu» (comme d'autres espèces), «cachama» ou encore «tambaqui» et qui vit dans le bassin de l'Orénoque. Ce poisson, à la chair appréciée et à la croissance rapide, est élevé en pisciculture. C'est la seule espèce de son genreColossoma (monotypique).
La classification première la plus reconnue sur Wikipédia est FishBase, elle classe le genre Colossoma dans la famille des Serrasalmidae[1],[2]. Certaines classifications placent le genre dans la famille des Characidae et dans la sous-famille des Serrasalminae, tandis que d'autres élèvent cette sous-famille au rang de famille: celle des Serrasalmidae.
L'espèce Colossoma macropomum a été initialement classée dans le genre Myletes sous le protonymeMyletes macropomus Cuvier, 1816[4]. Elle a pour synonymes[4]:
Colosomma macropomum (Cuvier, 1816)
Colossoma macropodum (Cuvier, 1816)
Colossoma marcopomum (Cuvier, 1818)
Colossoma nigripinne (Cope, 1878)
Colossoma nigripinnis (Cope, 1878)
Colossoma oculus (Cope, 1872)
Colossoma tambaqui (Amaral Campos, 1946)
Colossoma tombaqui (Amaral Campos, 1946)
Melloina tambaqui Amaral Campos, 1946
Myletes macropomus Cuvier, 1816
Myletes nigripinnis Cope, 1878
Myletes oculus Cope, 1872
Piaractus macropomus (Cuvier, 1816)
Piaractus nigripinnis (Cope, 1878)
Salmo tambaqui Kner, 1860
Le corps noir de Colossoma macropomum peut atteindre un mètre de long, ce poisson pouvant vivre 40 ans. C'est un omnivore saisonnier: à la saison des pluies, il consomme des graines (riz sauvage pour les juvéniles), des noix et des fruits qu'il écrase à l'aide de ses puissantes mâchoires, contribuant ainsi à la dissémination des graines[5],[6]; en saison sèche, il devient plus omnivore, les juvéniles filtrent l'eau à l'aide de leurs branchiospines pour capturer du plancton[7].
(en) Jill T. Anderson, Joe Saldaña Rojas et Alexander S. Flecker, «High-quality seed dispersal by fruit-eating fishes in Amazonian floodplain habitats», Oecologia, vol.161, no2, , p.279–290 (ISSN0029-8549 et 1432-1939, DOI10.1007/s00442-009-1371-4, lire en ligne, consulté le )