Constituée autour des unités mobiles du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), elle est renforcée au fur et à mesure des campagnes par d'autres petites unités des FFL. Elle est engagée dans le raid sur Koufra, les raids dans le Fezzan en février-mars 1942, la conquête du Fezzan de décembre 1942 à janvier 1943 puis la campagne de Tunisie de février à mai 1943. Complétée, elle devient la 2edivision française libre en mai 1943 puis la 2edivision blindée en août.
Janvier - mars 1941
Toutes les unités engagées dans le raid de Koufra sont motorisées sur camions.
1recompagnie de découverte et de combat (1re DC) du RTST: 3 pelotons de découverte et de combat, un peloton hors-rang[10]
2ecompagnie de découverte et de combat (2e DC) du RTST: 3 pelotons de découverte et de combat, un peloton hors-rang[10]
12ecompagnie portée du RTST: 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar[11]
Bataillon de marche no1 (BM 1): 4 compagnies de combat, une compagnie d'armes lourdes, une compagnie de commandement[12]
Compagnie portée du Cameroun (CPC): 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section de canons antichars[13]
Groupe nomade du Borkou (GNB, motorisé[11]): 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar[9]
Groupe nomade du Tibesti (GNT, sur chameaux): 3 sections de fusiliers-voltigeurs, une section de commandement, une section de mitrailleuses, une section de mortiers et une section d'artillerie anti-aérienne et antichar[11]
La colonne est organisée en plusieurs groupements:
La patrouille S2 du LRDG et la SA 12 sont attachées à l'EM de Leclerc[11]
Le groupement D du lieutenant-colonel Dio regroupe un peloton de la 1reDC, un de la 2eDC, les SA 11 et 15 bis et les 1re et 2e demi-sections d'artillerie antiaérienne[9]. Il est renforcé par le GNB et la 12ecompagnie portée[18].
Le groupement G du capitaine Geoffroy regroupe un peloton de la 1reDC, un de la 2eDC, plus la SA no?[9].
Le groupement M du lieutenant-colonel Delange regroupe le BM 1, un peloton de la 1reDC, un de la 2eDC, un peloton d'automitrailleuses, les SA 16 bis,? et 29[9],[11].
Le GNT et la CPC ne font pas partie d'un groupement[12],[13].
Février-mars 1943
Le BM 1 est dissous début 1943, ses éléments renforçant les autres unités de colonne[10]. L'artillerie est réorganisée: la 11ebatterie est créée par fusion des sections d'artillerie 15 bis et 16 bis, les sections 11 et 12 forment une batterie de 75 de montagne et une batterie de 25 pounders est créée[19].
Les unités participant à la seconde campagne du Fezzan, quelle que soit leur origine (tirailleurs tchadiens, camerounais, aviation, artillerie,etc.), reçoivent un insigne présentant une ancre chargée d'un chameau, surmonté de l'inscription Tchad. Cet insigne, fabriqué au Caire en 1943, devient ensuite celui du seul régiment de marche du Tchad[10],[19],[22].
François Pernot, «Jam, Topic, les Free French Flights et les autres», Le Fana de l'aviation, noHors-Série 10 «Les forces aériennes françaises libres 1940-1943», , p.33, 36-37