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club de rugby à XV en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Colomiers Rugby, anciennement Union sportive Colomiers, est un club de rugby à XV français domicilié à Colomiers, dans la banlieue ouest de Toulouse.
Surnoms | La Colombe |
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Noms précédents | Union sportive Colomiers rugby (1915-2008) |
Fondation | 1915 |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade |
Stade Michel-Bendichou (11 000 places) |
Siège |
Allée de Brière 31770 Colomiers |
Championnat actuel | Pro D2 (2024-2025) |
Président | Alain Carré |
Entraîneur |
Julien Sarraute Fabien Berneau |
Site web | www.colomiers-rugby.com |
National[note 1] |
Challenge de l'Espérance (4) Championnat Fédérale 1 (3) |
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International[note 1] | Challenge européen (1) |
Maillots
Actualités
Il remporte le challenge européen en 1998, puis est finaliste de la Coupe d'Europe en 1999 et finaliste du championnat de France en 2000.
Le club est fondé en 1915 sous le nom d'Union sportive Colomiers rugby. Après une longue période de sommeil, le club est relancé en 1962[1]. Il redémarre en quatrième série, grimpe les échelons au niveau régional puis atteint la troisième division en 1976 puis la deuxième division en 1980.
En 1981, l'US Colomiers monte en première division après sa victoire contre Langon 16 à 15 le à Valence d'Agen. La même année, il atteint la finale du challenge de l'Essor mais est alors battu par l'US Salles. L'année suivante le club est éliminé en 8e de finale aller-retour face à Bourgoin, tout comme en 1984 contre Auch et en 1986 contre Voiron alors que le futur arrière international Jean-Luc Sadourny fait ses débuts en équipe première. En 1987, Colomiers où Fabien Galthié commence un long bail de 15 saisons derrière la mêlée de l'USC poursuit sa progression et joue son premier quart de finale perdu 21 à 6 face à Bergerac.
L'année suivante le Championnat est porté à 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent le Bouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, le club 3e de son groupe derrière Grenoble, tenant du Challenge du Manoir et Hyères reste en championnat de France groupe B.
Lors de la saison 1988-1989, alors que Christian Déléris arrive comme entraîneur en prônant un rugby offensif, Colomiers, deuxième de sa poule de brassage derrière Bègles monte pour la première fois en groupe A (l’élite du rugby français) mais ne parvient pas à se qualifier, terminant septième de sa poule de huit malgré une victoire de prestige contre l'Aviron bayonnais de l'ailier international Patrice Lagisquet 38-12. Colomiers présente à l’époque une équipe très offensive avec notamment les futurs internationaux Jean-Luc Sadourny et Hervé Couffignal mais aussi les ailiers Didier Jean et Dominique Dal Pos, sélectionné cette même année aves les Barbarians contre les Māori[2] mais souffre d’un pack un peu trop léger.
Colomiers remporte à trois reprises en quatre ans le Challenge de l'Espérance (en 1989, 1990 et 1992) puis est admis à disputer le prestigieux Challenge Yves du Manoir entre 1993 et 1996.
Par ailleurs, l’US Colomiers connaît le haut niveau lors de la saison 1990 puisque le club atteint pour la première fois les huitièmes de finale du Championnat dans l'élite. Battu à domicile par les deux premiers de la poule, Dax et Grenoble, l'USC termine néanmoins troisième de la poule 3 du groupe A. Malgré une victoire à domicile face au RC Toulon 6-3 le , l'US Colomiers est éliminé au match retour 30-12.
L'année suivante, l'USC cinquième de sa poule en Championnat ne se qualifie pas mais termine le championnat invaincu à domicile. L'ouvreur Bernard Etcheverry quitte le club en fin de saison.
En 1992, le club, renforcé par l’ouvreur de Villefranche de Lauragais Laurent Mazas et par le trois-quart centre de Toulon Frédéric Saint-Sardos, dispute son premier quart de finale dans l'élite au stadium de Toulouse le face au Castres olympique et perd 24 à 15, après des victoires sur Graulhet en 16e à Montauban (30-6) et contre l'USAP en huitième de finale à Carcassonne (10-9). Cette même saison, Fabien Galthié[3] et Jean-Luc Sadourny[4] sont les premiers internationaux fournis par le club et disputent la coupe du monde.
Fin 1992, Laurent Mazas, sélectionné contre l’Argentine à Nantes[5] est le 3e international du club et en 1993, Hervé Couffignal, sélectionné contre la Roumanie[6] est la 4e joueur de l’histoire de l’USC à porter le maillot de l’équipe de France.
Cette saison-là, l'USC continue de se renforcer, devant avec notamment les Néo-zélandais Daryl Williams et Robert Gordon mais aussi derrière avec le jeune centre Jérôme Sieurac et l'ailier Éric Fachan de Lourdes. En championnat, Colomiers se qualifie pour le Top 16 mais échoue ensuite à atteindre les quarts de finale, devancé dans sa poule par Perpignan et Brive. Cette même année, l'USC après trois titres en Challenge de l'Espérance en quatre ans est invité à disputer le prestigieux Challenge Yves du Manoir. Il termine deuxième de son groupe derrière le Stade toulousain mais échoue ensuite en barrage aller-retour pour un point contre le RC Narbonne.
Les trois saisons suivantes seront moins brillantes mais le club reste toutefois dans le Top 16. En 1994, Colomiers, renforcé notamment par l'ancien international Éric Bonneval qui sera toutefois peu utilisé accède au Top 16 pour la deuxième année consécutive mais échoue à se qualifier au détriment du Stade toulousain et du RC Narbonne. L'ailier Didier Jean met alors un terme à sa carrière après sept saisons au service de l'équipe première. Emmené par un certain David Skréla à l'ouverture, le club est sacré cette année là co-champion de France Minimes avec Villard-Bonnot à Tarbes sur un score final de 8-8[7].
L'année suivante, l'US Colomiers participe au Top 16 pour la troisième année consécutive mais doit laisser la qualification à l'USA Perpignan et au CA Bègles-Bordeaux. Fabien Galthié et Jean-Luc Sadourny participent à la Coupe du monde avec l'équipe de France en Afrique du Sud.
En 1996, Colomiers, renforcé par le deuxième ligne Jean-Philippe Revallier ainsi que des troisièmes lignes Bernard De Giusti et Patrick Tabacco se maintient de justesse dans une élite réduite à 20 clubs. Il termine la phase régulière un point devant Rumilly, premier relégable et doit jouer les barrages qu'il remporte contre Auch 24-9. L'USC est ensuite éliminé 24-18 en huitième de finale par Brive pour le dernier match de l'ouvreur international Laurent Mazas qui quitte alors le club pour le Biarritz olympique qui vient de retrouver l'élite.
En Challenge, après avoir ouvert la saison par une défaite à domicile devant le FC Grenoble, l'USC s'impose pour la première fois de son histoire sur le terrain du Stade toulousain qui aligne pourtant tout ses internationaux[8].
Colomiers, renforcé notamment par le buteur Laurent Labit renoue ensuite avec le succès et joue de nouveau un quart de finale de championnat en 1997 après avoir battu (31-26) Brive, pourtant deux fois vainqueur de l'USC en matchs de poules et champion d'Europe en titre. Au tour suivant le club est défait par le Stade toulousain 21-12 sur le terrain de Narbonne.
Colomiers, renforcé par les Toulousains Hervé Manent et Yannick Bru et par l'ouvreur Michaël Carré remporte la Conférence européenne en 1998 après avoir terminé la compétition invaincu. C’est le seul trophée majeur du club.
En effet le club entraînés par Jacques Brunel et Philippe Ducousso connaît la consécration face au SU Agen (43-5), le , après des victoires sur l'AS Montferrand en quart de finale (23-13) puis sur le Stade français au tour suivant (19-13) au stade du Sélery.
1. Jean-Paul Beyssen puis Richard Nonès (40e) 2. Yannick Bru 3. Philippe Pagès
4. Jean-Philippe Revallier 5. Jean-Marc Lorenzi puis Gildas Moro (71e)
6. Bernard De Giusti 8. Stéphane Peysson 7. Hervé Manent puis Patrick Tabacco (40e)
9. Fabien Galthié 10. Michaël Carré
11. Dominique Dal Pos puis David Skrela (40e) 12. Jérôme Sieurac 13. Sébastien Roque puis Cyril Barrau (55e) 14. Marc Biboulet
15. Jean-Luc Sadourny puis Serge Milhas (59e)Au plan national, le club atteint pour la première fois les demi-finales du championnat de France, battu au stade des Costières par l'USAP 15 à 13. Les qualités offensives de l'USC ne sont pas récompensé et Colomiers finit par céder face à la puissance de l'USA Perpignan[9] à cause d’un drop de Laurent Saliès en fin de match pour les Catalans.
Colomiers termine toutefois quatrième club français à l'issue de la saison. En fin de saison, l'ailier Dominique Dal Pos met un terme à sa carrière après douze saisons au service de l'équipe première.
L'US Colomiers poursuit sur sa lancée la saison suivante. La Colombe réalise une bonne saison en Coupe d'Europe. Le à Dublin, le club perd 21 à 6 en finale contre l'Ulster, devant 50 000 spectateurs, dans l'enceinte de Lansdowne Road. Premier de sa poule, le club s'impose en quart de finale 23 à 9 face au Munster puis 10 à 6 face à l'USAP en demi-finale au Stadium de Toulouse.
En Championnat, Colomiers s'incline contre Grenoble avec une défaite par 28 à 26, en quart de finale du championnat de France. Les Columérins déjà battus deux fois par Grenoble lors de la première phase du Championnat ne sont jamais parvenus à trouver la solution face au système défensif alpin de l'entraîneur Michel Ringeval[10].
En 2000, Colomiers connaît une saison en demi-teinte, ne réussissant pas à sortir des poules en Coupe d'Europe et change finalement d'entraîneur en cours de saison. L'ancien demi de mêlée du club Serge Milhas succède à Henri Auriol[11] alors que l'entraîneur adjoint Jean-Philippe Cariat conserve son poste[12]. En Championnat, le club termine ensuite 3e de sa poule derrière le Stade toulousain et le Stade français puis élimine d'abord Bourgoin en barrage 20-18 puis Castres 29-15 en quart de finale, match qui voit Fabien Galthié se blesser gravement au genou. Malgré l'absence de son leader, Colomiers élimine ensuite Pau 24-22 en demi-finale grâce à une pénalité de David Skréla dans les arrêts de jeu des prolongations. Il se qualifie donc pour la première fois pour la finale du championnat de France où il retrouve le Stade français en proie à des difficultés internes importantes[13]. Ce dernier s’impose 28 à 23.
Diminué notamment par les départs de son troisième ligne et futur international Patrick Tabacco ainsi que de l'ailier Marc Biboulet, l'USC connaît une saison 2000-2001 mitigée. Malgré un bilan de trois victoires et un match nul en six matchs, le club ne sort pas des poules en Coupe d'Europe. En Championnat, malgré une victoire sur le terrain du Stade toulousain 21-14, l'USC termine quatrième de sa poule et retrouve le Castres olympique en quart de finale, leader de l'autre poule au stade Pierre-Antoine, il est défait 37 à 26. Le club ne se qualifie pas pour la grande Coupe d'Europe après trois participations consécutives. Cette fin de saison est également marquée par le départ de Fabien Galthié qui choisit de terminer sa carrière au Stade français ou il rejoint son ancien coéquipier Patrick Tabacco.
Le club de Colomiers continue d'évoluer dans l'élite avec l'apparition du Top 16. Après avoir manqué de justesse la qualification en 2002, le club est renforcé la saison suivante par le deuxième ligne international Hugues Miorin qui y effectue sa dernière saison en tant que joueur. Le club voit par contre partir ses centres Sébastien Roque après douze saisons au club et Jérôme Sieurac[14]. Il dispute encore la phase de relégation et se maintient de justesse.
L'USC en difficulté financière et après le décès en milieu de saison du président Michel Bendichou (dont le stade porte le nom aujourd'hui), continue de perdre ses meilleurs éléments, notamment l'ailier Benjamin Lhande qui choisit le Castres olympique. Cette période du club est tumultueuse, les résultats ne sont pas à la hauteur des années précédentes et le club doit faire face à des problèmes en interne[15]. Ainsi, à l'issue de la saison 2003/2004, le club malgré le renfort du nouvel international argentin Patricio Albacete se voit pénalisé d'une double rétrogradation en Fédérale 1. Jean-Luc Sadourny termine alors sa carrière de joueur.
Mais le club renoue avec le monde professionnel après un titre de champion de France de Fédérale 1 en 2005 qui lui permet d'accéder à la Pro D2.
Le club termine alors dixième en 2006 pour la dernière saison de l'arrière Morgan Saout qui prend sa retraite sportive après treize saisons passées sous le maillot de Colomiers[16].
Colomiers est ensuite relégué la saison suivante.
Colomiers remonte de nouveau en Pro D2 en 2008 après un second titre de champion de France.
En 2011, le club chute de nouveau et remporte pour la troisième fois le championnat de Fédérale 1 en 2012.
Avec trois victoires au premier niveau amateur national, Colomiers Rugby est le club le plus titré de la 1re division fédérale[17].
La saison 2013-2014 en Pro D2 est rassurante pour le club qui termine à la 10e place. Colomiers Rugby bat par ailleurs le champion de Pro D2, l'US Oyonnax 25 à 13 à domicile. Pour la saison 2013-2014, Colomiers Rugby évolue donc une nouvelle fois en Pro D2. David Skrela, international français, fait son retour au sein de son club formateur pour les deux saisons à venir[18].
Toujours en Pro D2, le club termine à la 8e place, lors de la saison 2014-2015.
Lors de la saison 2015-2016, avec 16 victoires, 3 nuls et 11 défaites, le club termine à la 5e place, place qualificative pour les matchs de barrage d'accession en Top 14.
En 2016-2017, Colomiers Rugby termine 7e. L'espoir et futur international Sipili Falatea quitte le club pour rejoindre l'ASM Clermont avec laquelle il fera ses débuts en professionnel. Le futur international Gaëtan Barlot fait ses grands débuts en professionnel pour ensuite rejoindre le Castres olympique en Top 14.
En 2017-2018, Colomiers Rugby termine 9e.
En 2018-2019, Colomiers Rugby termine 13e, avec 1 point d'avance sur l'US bressane premier relégué.
Le futur international Yoram Moefana fait ses grands débuts en professionnel.
En 2019-2020, Colomiers Rugby est en tête du classement de Pro D2 devant Perpignan et Grenoble avant l’arrêt du championnat en raison de la pandémie de coronavirus COVID-19.
En 2021, Colomiers Rugby termine 5e de Pro D2 puis est battu en barrage par Oyonnax rugby.
En 2022, Colomiers termine à la sixième place à l'issue de la saison régulière se qualifiant ainsi pour les barrages pour la deuxième saison consécutive. Colomiers est encore éliminé par Oyonnax rugby (19-15) comme la saison précédente.
En 2023, Colomiers termine à la septième du championnat et manque la qualification malgré une première partie de saison encourageante.
Compétitions internationales | Compétitions nationales | Compétitions de jeunes |
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Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|
Challenge européen | US Colomiers | 43 – 5 | SU Agen | Stade des Sept Deniers, Toulouse | 12 500 | |
Coupe d'Europe | Ulster | 21 – 6 | US Colomiers | Lansdowne Road, Dublin | 49 000 |
Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Championnat de France | Stade français | 28 – 23 | US Colomiers | Stade de France, Saint-Denis | 45 152 | |
Compétition | Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Fédérale 1 | US Colomiers | 40 – 15 | FC Oloron | Stade Maurice-Trélut, Tarbes | ||
Fédérale 1 | US Colomiers | 36 – 3 | US bressane | Stade Parsemain, Fos-sur-Mer | ||
Fédérale 1 | Colomiers Rugby | 20 – 16 | RC Massy | Parc municipal des Sports, Saint-Junien |
La colombe qui figure sur l'emblème du club a été dessinée par Éric Béchu, ancien joueur et entraîneur des jeunes joueurs du club, aujourd'hui décédé[réf. nécessaire].
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