Collombey-Muraz
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Collombey-Muraz est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Monthey sur la rive gauche du Rhône.
Collombey-Muraz | ||||
Maison de commune. | ||||
Armoiries |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Monthey | |||
Communes limitrophes | Monthey, Vionnaz, Vouvry, Troistorrents, Aigle (VD), Ollon (VD), Châtel (France) | |||
Président Mandat |
Olivier Turin (PS) 2021-2024 |
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NPA | 1868 - 1893 | |||
No OFS | 6152 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Collombeyrou, Muriand | |||
Population permanente |
9 739 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 327 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 16′ 00″ nord, 6° 57′ 00″ est | |||
Altitude | 392 m |
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Superficie | 29,81 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.collombey-muraz.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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En descendant le cours du Rhône, après le défilé de Saint-Maurice, la plaine s’étire largement pour former sur sa rive gauche le Chablais valaisan comportant le district de Monthey. Collombey-Muraz est l’une des neuf communes formant ce district.
La commune, formée des villages de Collombey, Muraz, Collombey-le-Grand, Illarsaz et Les Neyres, s’étend sur 3 080 hectares dont 1 350 sont cultivables, 1 300 représentant la forêt. Par sa superficie de plaine, elle est l’une des plus importantes du Valais.
Le territoire de Collombey-Muraz s'étend sur 29,81 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 14,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 36,5 %, les surfaces boisées 40,0 % et les surfaces improductives 9,3 %[3].
Sept alpages, Chalet-Neuf, Conches, Chemeneau, Grand-Crau, Dreveneuse d’en Bas, Chermeux, Onnaz, s’étendent sur les hauteurs, à la frontière avec la France. Ils sont la propriété de la bourgeoise qui les loue à des paysans pour la saison d’été.
Le point culminant du territoire communal, La Pointe de Bellevue à 2 042 m d'altitude, offre une vue du lac Léman aux dents du Midi. Depuis 2013, ce sommet donne son nom à une course pédestre populaire.
Collombey est le plus grand des cinq villages qui constituent la commune, avec près de 4 600 habitants fin 2016. Il connaît un essor sans précédent depuis les années 1990 avec l’implantation de centres commerciaux et la construction de nombreux bâtiments d’habitation.
À flanc de coteau bordé par deux ruisseaux, Muraz a longtemps souffert des caprices de ces cours d’eau qui détruisaient les récoltes et inondaient les habitations. Le village s’étend de part et d’autre de la route cantonale, contre le mont et dans la plaine. Tout comme les autres localités, Muraz s’est considérablement agrandi et compte près de 2 700 habitants.
Si Collombey-le-Grand a réellement été plus important que Collombey au cours de l’histoire, c’est antérieur au XIIe siècle (Maurice Parvex, Collombey-Muraz). Aujourd’hui, le village mérite toujours ce qualificatif si l’on tient compte de la vaste zone industrielle qui le borde. Forte de quelque 500 habitants, la localité se blottit à l’origine autour de la chapelle Notre Dame des Sept-Joies puis a connu un essor considérable et s’est étendue dans la plaine.
Illarsaz est le village de plaine par excellence, sur la route reliant Vionnaz à Aigle. Le village était entouré autrefois de marais qui ont fait place aujourd’hui aux cultures maraîchères. La localité regroupe essentiellement des villas individuelles pour une population d'environ 700 habitants.
À flanc de coteau, enclavé entre Monthey et Troistorrents, se situe le cinquième et plus petit village de la commune. Il faut prendre la route du val d'Illiez pour découvrir Les Neyres un habitat disséminé de quelque 400 habitants[4]. Tout comme les autres villages, Les Neyres a connu une forte croissance ces dernières années incitant même la commune de rouvrir l’école pour les petites classes.
Le village de Collombey est desservi par deux lignes de chemin de fer, la ligne CFF du Tonkin (Saint-Maurice – Saint-Gingolph) et le train régional AOMC (Aigle – Ollon – Monthey - Champéry), complété par un bus urbain qui permet de gagner Monthey selon une cadence horaire soutenue. Les cinq villages de la commune sont par ailleurs reliés aux localités alentour par un service de bus des Transports Publics du Chablais (TPC).
Collombey dérive du substantif latin cŏlumbārium, qui désigne soit un pigeonnier, soit un tombeau ou caveau funéraire. Même si les armoiries de la commune comportent des colombes, il n'est pas possible de trancher[5].
Muraz dérive du substantif latin murum (mura au pluriel). Il désigne un lieu où se trouvaient des restes de murs et de constructions. Le z final est muet : il indique que l’accent portait sur le u et que le a était atone[5].
Collombey se dit Collambâ en patois valaisan[6].
La configuration géographique et politique en tant que commune autonome date du partage de la châtellenie de Monthey en 1787.
L'évolution géologique a laissé des blocs erratiques tels que la Pierre à Dzo (300 m3), la Pierre à Muguet (1 000 m3) et le Bloc Studer (500 m3). Le site archéologique de Châble-Croix, remontant entre 6880 et 6330 avant Jésus-Christ, pourrait être le plus ancien du Valais. L’exploitation du granit de l’ancienne moraine glaciaire a permis dès l’an 1900 de découvrir des nécropoles néolithiques sur les hauteurs de la Barmaz, remontant à l’âge de la pierre polie, soit environ 3000 à 1800 avant Jésus-Christ.
L’histoire de Collombey-Muraz est essentiellement agricole jusqu’aux années 1960.
Les habitants de Collombey se nomment les Collombeyrouds[6] ou Collomberous[7]. Ils sont surnommés lou Bérou, soit les béliers en patois valaisan[6].
Les habitants de Muraz se nomment les Muriands. Ils sont surnommés les Fascines[8], en référence à la fabrication de fagots qui étaient utilisés comme bois de chauffage[9].
Collombey-Muraz compte 9 739 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 327 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 30,1 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 37,4 %, au-dessus de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 18,5 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[11].
La même année, la commune compte 4 767 hommes pour 4 831 femmes, soit un taux de 48,9 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[11].
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 0,7 | |
4,5 | 5,4 | |
12,6 | 13,4 | |
22,7 | 21,8 | |
21,8 | 21,9 | |
20,6 | 19,6 | |
17,5 | 17,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,2 | |
7,5 | 9,4 | |
16,8 | 17,7 | |
22,2 | 21,7 | |
20,3 | 19,4 | |
17,7 | 16,6 | |
14,9 | 14,1 |
Collombey-Muraz offre aux enfants de la commune les écoles enfantines, primaires, ainsi que le cycle d’orientation sur le site scolaire des Perraires. Au vu de l’expansion démographique de la commune, une nouvelle école a ouvert ses portes pour la rentrée 2014 dans le village de Muraz.
L'Union sportive Collombey-Muraz (USCM)[12] a été fondée en 1970, né de la fusion du FC Collombey et du FC Muraz. Le club compte en 2014 environ 220 membres répartis en quatorze équipes, dont deux en actifs (2e ligue régionale et 3e ligue), un en senior et onze en junior. L'USCM offre également à sa jeunesse une école de football qui regroupe 20 à 25 enfants par saison.
Le BBC Collombey-Muraz[13] est créé en 1982. Il compte en moyenne une centaine de membres. La 1re équipe est présente dans le championnat suisse de 1re ligue depuis 1992 sans interruption. Le club collabore avec le BBC Monthey dans le cadre d'un partenariat signé entre les deux clubs sous l'égide de la Ligue Nationale de Basket. Le club offre également la possibilité aux adultes, jeunes et moins jeunes, de pratiquer le basket en 2e ligue cantonale. Enfin les nombreuses équipes jeunesses (M19, M16, M14, M12, M10 et M8) sillonnent la Suisse à travers les championnats cantonaux, romands (COBB) et suisses.
L'école de judo de Collombey-Muraz[14] a été fondée en novembre 1977. En 25 ans d'existence, les membres de l'EJCM ont gagné plus de 200 titres en championnats valaisans individuels, des titres de champions suisses. Fort d'une centaine de membres, l'EJCM compte de nombreuses ceintures noires.
Le club de tennis de table de Collombey-Muraz (CTTCM)[15] a été fondé au mois de juin 1974. Il joue au sein de l’association de tennis de table « AVVF », qui regroupe les clubs des cantons de Vaud, Valais et Fribourg.
À sa fondation, le club comptait une dizaine de membres. La 1re équipe évolue en ligue nationale "C", la 2e équipe joue en 1re ligue, quant aux quatre autres équipes, formées de jeunes et de moins jeunes, elles luttent en 3e, 4e et 5e ligue. Le comité en place met un accent tout particulier sur l’école de tennis de table (dès 8 ans).
Le club a organisé les championnats valaisans en 1977 / 1986 / 1994 / 2000 / 2004 / 2012 / 2014 / 2017. En 2009, il organise un match international entre la Suisse et la Grèce. Le match s’est déroulé dans une salle comble (plus de 350 personnes).
Le « Trail de Bellevue[16] », dont la 1re édition a eu lieu le , propose deux parcours de 10 et 32 km, ainsi que d'un parcours enfants.
L’Arc-Club Collombey-Muraz[17], fondé en 1973, rassemble des archers de tout le Chablais valaisan et vaudois. Il est actif dans le sport de compétition (sur cible aussi bien qu’en forêt) et de loisir. De nombreux membres se sont déjà distingués au niveau national, et même au niveau européen pour certains. Il est ouvert aux arcs olympiques (classiques), arcs à poulies, barebows, ainsi qu’aux arcs plus traditionnels (bowhunters et longbows).
Le club de lutte d’Illarsaz-Haut-Lac[18] a fêté ses 70 ans d’existence en 2012. Fondé en 1942 par un groupe d’amis lutteurs de la région, les entraînements commencèrent en plein air. Malgré les moyens très sommaires dont le club disposait, très vite un petit groupe d'une dizaine d'adeptes se forma. À ce jour, le club forme plus de 30 jeunes dès l’âge de cinq ans. Il a connu par le passé de grands moments de gloire avec de nombreux très bons résultats tant en lutte Suisse qu’en lutte libre. Parmi ces bons résultats, nous pouvons relever de nombreuses médailles lors des championnats Suisses de lutte libre et gréco-romaine de nos anciens lutteurs ainsi que plusieurs participations à divers championnats internationaux. Nos combattants se sont aussi montrés très agiles en lutte Suisse avec de nombreux lauriers et même une couronne fédérale en 1986 à Sion, par Alain Bifrare. Depuis quelques années, le club essaie d’organiser un maximum de compétitions au sein de la commune. En 2009, a eu lieu le championnat Suisse de lutte libre où Florian Vieux a terminé 3e. En 2011, a eu lieu le championnat Romand. Durant l’été 2012, la Fête Cantonale Valaisanne de lutte Suisse s’est déroulée aux Perraires où Sylvain Vieux fut couronné.
Le , une équipe d’amis, se réunissaient pour fonder le SC Bellevue de Collombey-Muraz[19]. Depuis lors, le SC organise chaque hiver, des sorties à ski, piste et randonnée.
Depuis 1979, les membres se retrouvent au Chalet de Conches, ancien chalet d’alpage, loué au SC par la Bourgeoisie de Collombey-Muraz.
La manifestation phare, reste le traditionnel concours populaire, ouvert à tous les membres du SC ainsi qu’à toutes les personnes domiciliées sur le territoire de la Commune, il comporte un slalom géant (parcours : douane de Culet – Chalet Neuf) et une course de peaux de phoque (parcours : Chalet-Neuf - pointe de Bellevue).
Le Tennis-Club Collombey-Muraz[20], fondé en 1984, est une des plus importantes sociétés sportives de la commune.
Chaque année, le club organise un Grand tournoi Open chapeauté par Swisstennis en août.
Fondée en 2008, la société de « Tir sportif Châble-Croix »[21] est issue de la fusion des sociétés de tir « Les Carabiniers de Collombey-Muraz », « L'Avenir de Vionnaz » et le « Petit Calibre de Châble-Croix ». En 2014, la société a remporté le titre de champion suisse du concours de section en LNB catégorie armes d'ordonnance et plusieurs de ses représentants s'illustrent tant sur le plan cantonal que national.
Le Conseil municipal est l’autorité exécutive de la commune de Collombey-Muraz. Le 1er janvier 2013, le nombre de conseillers est passé de 9 à 7.
Chaque conseiller dirige un dicastère qui fonctionne en commission (composée de citoyens de Collombey-Muraz) et/ou en délégation (composée de conseillers municipaux). Ces commissions ou délégations sont présidées par le conseiller chargé du dicastère concerné.
Durant la législature 2021-2024, il est composé de 3 membres du Centre, 2 membres du PS, d'un membre du PLR et d'un membre de l'UDC[23].
La commune de Collombey-Muraz dispose également, depuis le 1er janvier 2013, d’un Conseil général, lequel en est l’autorité législative et dont les 45 représentants ont été élus pour la 1re fois le 11 novembre 2012.
2021-2024 Olivier Turin
2013-2020 Yannick Buttet (2 périodes)
2006-2012 Granger Josiane (1.5 période)
2001-2006 Métrailler Laurent (1.5 période)
1985-2000 Lattion Antoine (4 périodes)
1977-1984 Zimmermann Arthur
1967-1977 Berrut Jacques (2.5 périodes)
1956-1967 Chervaz Sylvain (3 périodes)
1933-1955 De Lavallaz Bernard (6 périodes)
1921-1932 Parvex Maurice (3 périodes)
1916-1919 Riondet Hubert
1912-1915 Burdevet Hubert
Les importants travaux d’assainissement réalisés dans la plaine durant la Seconde Guerre mondiale ont permis l’intensification des cultures et la modernisation des moyens utilisés.
Au bord de la route Collombey-le-Grand - Illarsaz, un monument rappelle l’effort consenti entre 1941 et 1944 pour l’assainissement de la plaine du Rhône (Collombey-Muraz, Maurice Parvex).
La protection de l’environnement et l’aménagement du territoire sont des préoccupations permanentes. Le premier plan d’aménagement avec sa réglementation spécifique date de 1964 et les aménagements publics liés au respect de l’environnement sont en constante réalisation. Depuis cette époque, le réseau principal de récupération des eaux usées est en fonction avec des stations d’épuration en service depuis 1978.
Avec l'implantation de la première raffinerie de pétrole en Suisse en 1960, alimentée par un oléoduc depuis Gênes[24], un essor industriel conséquent a été enregistré. Grâce aux efforts constants pour attirer l'industrie et l'artisanat, des zones industrielles se sont développées principalement à Collombey et Collombey-le-Grand. Au cours des 30 dernières années, de nombreuses entreprises ont choisi Collombey-Muraz comme siège de leurs activités, permettant ainsi de disposer en 2000 d'environ 1 600 postes de travail.
En 2015, l'activité de la raffinerie a cessé, mettant au chômage quelque 250 collaborateurs.
Eglise paroissiale Saint-Didier. Cette église remplace une construction plus ancienne, bâtie en 1616 par l'évêque Hildebrand Jost et transformée en 1723. L'église actuelle a été élevée en 1873 par l'architecte Émile Vuilloud et transformée en 1949 par l'agrandissement des baies du chœur. Restauration 1962-1963. Ce bâtiment de style néo-roman, à trois nefs et chœur à abside semi-circulaire, comporte un clocher-porche caractérisé par un couronnement à quatre tourelles d'angle. À l'intérieur, fonts baptismaux vers 1700 et mosaïques et vitraux de Paul Monnier, 1965[25].
Manoir de Châtillon-Larringes, situé au-dessous du monastère, et reconstruit en 1653 après un incendie. Il est établi sur le site de l'ancienne tour des nobles de Collombey, transmise au XIVe siècle à Guillaume de Châtillon-Larringes, et qui est depuis le début du XVIIe siècle aux mains de la famille Du Fay de Lavallaz. La porte cochère, en arc plein cintre, est datée 1633. Elle donne accès à une cour de service. Maison d'habitation avec portique à deux niveaux et avant-corps sommé d'un pignon triangulaire, orné des armoiries peintes Du Fey de Lavallaz[25].
La chapelle des Sept-Joies-de-la-Vierge, de 1855, comporte à l'intérieur un retable baroque avec tableau central de 1858, par Emmanuel Chapelet, illustrant la Vierge[25].
Église paroissiale Saint-André. Elle remplace un édifice plus ancien, attesté dès le XIIIe siècle et reconstruit en 1615-1623 sous l'égide de l'évêque Hildebrand Jost. Il en subsiste le clocher à flèche octogonale percée de lucarnes, réutilisé comme clocher-porche. L'église actuelle, de style néogothique à nef unique et chœur polygonal, voûtés d'ogives, a été construite en 1898 par Joseph de Kalbermatten et restaurée entre 1972-1974 puis à nouveau en 2019. À l'intérieur, maître-autel néogothique avec statues des saints Guillaume, Urbain, Thérèse et Rosalie, qui encadrent le tabernacle[25].
Chapelle Notre-Dame des Neiges, bâtiment du XVIIIe siècle. de plan rectangulaire[25].
Chapelle Saint-Bernard-de-Montjoux. édifice de 1965 qui remplace un sanctuaire du XVIIIe siècle. Bâtiment en béton, avec clocher détaché. À l'intérieur, l'autel baroque a été repris de l'ancienne chapelle et date du début du XVIIIe siècle. Il affiche les armes de Riedmatten et de Stockalper. Mosaïques et vitraux de Jean-Claude Morend[25].
Le haut niveau de la nappe phréatique a permis de creuser de nombreux puits à Collombey, Collombey-le-Grand et Illarsaz et d’assurer ainsi un approvisionnement en eau commode pour les habitants et le bétail. On a même supposé que, lorsqu'une famille décidait de construire une maison, la première étape était la construction du puits (Cahier de l’Association du Vieux Collombey-Muraz). On en comptait 62, dont de nombreux subsistent aujourd’hui à titre ornemental. La Commune a reconnu ce trésor particulier en lui dédiant, au sein du village, une rue et même une place, la Rue des Puits et la Place des Puits.
La démolition en l'an 2000 d'une maison à Collombey-Le-Grand a mis en évidence l'existence d'un four à pain villageois. De cette découverte est née l'idée de reconstituer un four banal pour sauvegarder et mettre en valeur les éléments récupérables de cet ancien four d'une part et réaliser d'autre part un projet d'intérêt général. Une association a été créée à cet effet et l'inauguration de la nouvelle construction a été fêtée le 21 septembre 2002.
Dès lors, des manifestations ont lieu 4 fois par an :
Située près de Monthey dont l’offre culturelle est riche et variée, la commune compte quant à elle des sociétés villageoises de musique – Les Colombes et la Villageoise de Muraz- et de chant, le Chœur mixte.
Une troupe de théâtre amateur le Théâtre du Rovra offre au public local un spectacle chaque année depuis 1946.
Des réalisations socioculturelles se sont développées. Un centre scolaire et sportif avec salles polyvalentes, piscine, garderie d’enfants, des écoles primaires, un cycle d’orientation, une bibliothèque municipale, trois terrains de football, des courts de tennis, un réseau de chemins pédestres et de randonnées, des places de jeux, un couvert de 200 places pour sociétés et familles. Sur le plan sportif et culturel, 23 sociétés locales permettent à près de 2400 personnes de s’adonner à leur passe-temps favori.
Blasonnement : |
Les armoiries de Collombey-Muraz sont parlantes. Les colombes représentent Collombey et le mur d'enceinte Muraz. Elles sont attestées avec plusieurs variations : avec un donjon et une enceinte de sable, avec une tour d'enceinte au lieu d'un donjon ou avec un mur sans ouverture et deux des trois colombes posées sur le mur[28].
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