Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références».
Issue d'une famille d'universitaires français, elle a passé les deux baccalauréats avec mention (latin, grec, philosophie) au lycée français de New York en 1943 — 1944. Elle étudie ensuite le droit à Paris et reçoit un doctorat en droit et histoire du droit en 1954 (mention bien). Elle passe également un doctorat en économie politique. Elle devint avocate à la Cour de Paris après avoir prêté serment en 1949; elle obtient le prix de l'Union des jeunes avocats la même année, et le prix Durandy décerné par la Conférence du stage en 1953.
Quelques années plus tard, à la suite d'une convention internationale établissant un jumelage entre les facultés de droit de Paris et de Kaboul, Claudine Herrmann est envoyée en mission à Kaboul par le doyen de la faculté de droit de Paris, Gabriel Le Bras, pour enseigner aux premières jeunes filles admises à l'université de Kaboul[réf.nécessaire]. Cette mission terminée, en 1965, elle participe au séminaire international organisé par Henry Kissinger à l'université Harvard. Peu après, elle enseigne la littérature française à l'université du Colorado à Boulder (visiting professor, 1967 — 1969) et à l'université du Massachusetts à Boston (visiting professor 1970 — 1971), et devient professeur associé à l'université de Boston (1970 — 1977). Elle enseigne également à l'université Tufts en 1978, et à Paris-VIII en 1983.
Activement féministe, elle écrit le premier ouvrage français de critique féministe, Les Voleuses de langue[3], qui sera traduit en allemand par Dorothéa Muenk (Sprachdiebinnen, éditions Frauen Offensive) en 1977 et en anglais par Nancy Kline (The Tongue Snatchers, University of Nebraska Press[4]) en 1989. Elle a écrit un grand nombre de critiques féministes et donné un certain nombre de conférences dans le même esprit.
Claudine Herrmann partage sa vie entre Boston aux États-Unis, dont elle apprécie les magnifiques bibliothèques, et Biarritz, où elle a mis en ordre et annoté la correspondance entretenue par ses parents pendant la Première Guerre mondiale (Éclats de guerre et d'amour, paru aux éditions Z4[5]) ainsi qu'un roman de sa mère, Hélène Manon, La Main tendue.
Ouvrages littéraires
1958: L'Étoile de David, Gallimard, 1958 (publié par Albert Camus)[6].
Collin, Françoise, «Claudine Herrmann, Les voleuses de langue, éd. des femmes», Les cahiers du GRIF, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.13, no1, , p.85–85 (lire en ligne, consulté le ).