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officier de Marine français du 18e siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Mithon de Senneville de Genouilly, né le à Saint-Domingue et mort le , est un planteur de canne à sucre à Saint-Domingue et chef d'escadre de la marine française lors de la guerre d'indépendance des États-Unis.
Claude Mithon de Senneville de Genouilly | ||
Naissance | à Saint-Domingue |
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Décès | (à 77 ans) |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Arme | Marine royale française | |
Grade | Chef d'escadre | |
Années de service | 1743 | |
Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis | |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis Ordre de Cincinnatus |
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Autres fonctions | Planteur de canne à sucre | |
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La famille Mithon est originaire de Picardie. Claude Mithon de Genouilly est le petit neveu du flibustier Charles François d'Angennes, fils héritier de Jean-Jacques Mithon de Senneville, commissionnaire de la Martinique en 1697 et premier intendant de Saint-Domingue en 1714. Claude fait prospérer l'habitation Mithon, la sucrerie que la famille possède près de Léogâne, située à la Petite rivière dans la partie française de Saint-Domingue. En France, il achète en bail à rente perpétuelle, en 1769, la seigneurie de Gy à l’abbaye royale de Faremoutiers-en-Brie[1].
Son premier vaisseau est en La Garonne. Il reçoit un brevet de capitaine de vaisseau en 1772. Il est l'un des héros de la guerre d'indépendance des États-Unis en combattant à Ouessant le contre l’amiral anglais Keppel puis à la Grenade en (victoire française) à différentes batailles dans les Antilles, où il commande l'une des trois escadres françaises et réussit en particulier à fausser compagnie aux vaisseaux anglais de l'amiral Rodney qui avait organisé un blocus, en passant par la Désirade[2] et par Port-Royal de la Guadeloupe[3] ce qui permet de faire diversion. Pour ces faits d'armes il reçoit[4] la médaille de l’ordre de Cincinnatus pour sa participation à la guerre d’indépendance et fut fait chef d’escadre le .
Le , en pleine Révolution française, il écrit au président du Comité de surveillance de Château-Renard, pour l’avertir qu’il fait un don patriotique de 3 000 livres en assignats et 100 pistoles en numéraires, et précise « quoique presque toute ma fortune soit à Saint-Domingue, qu’elle ait été totalement renversée, sans ressource aucune pour l’avenir vu la proclamation qui y rend tous les nègres libres[1]. »
Son testament du 7 germinal an VIII (1802) déshérite tous ses héritiers au profit de ses deux filles adoptives, née du mariage de son frère Charles Gabriel Mithon et Adélaïde Théodore O’Lary[1]. L'aînée, Adélaïde Caroline, épouse en 1806 Jean Charles Rigault et leur fils sera connu sous le nom Charles Rigault de Genouilly, amiral puis ministre de Napoléon III, qui a reçu le plein soutien de sa mère dans les périodes difficiles de la restauration[5].
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