La classe Émeraude fait partie de la dernière génération de sous-marins purs. Les générations suivantes seront considérés comme des submersibles, c'est-à-dire des navires naviguant en surface et ne plongeant que pour le combat, et ce jusqu'à l’avènement de découvertes importantes sur la motorisation classique et l'arrivée de la propulsion nucléaire[1].
Les évolutions générales notables par rapport aux classes précédentes[1] sont:
Augmentation de la vitesse en surface et en plongée,
Augmentation de la distance franchissable,
Augmentation de l'armement,
Amélioration de l'habitabilité pour l'équipage.
L'Emeraude (Q41), lancé le 6 août 1906, envoyé à la casse en novembre 1919.
L'Opale (Q42), lancé le 20 novembre 1906, envoyé à la casse en novembre 1919.
Le Rubis (Q43), lancé le 26 juin 1907, envoyé à la casse en novembre 1919.
La Topaze (Q45), lancé le 2 juillet 1908, envoyé à la casse en novembre 1919, commandant lieutenant de vaisseau Gresser en 1915[2].
La Turquoise (Q46), lancé le 3 août 1908. Endommagé par les Turcs, il est échoué le 30 octobre 1915, commandant lieutenant de vaisseau Ravenelle[2]. La Marine Turque le renomme Mustecip Ombasi et le renfloue. Il n'entrera jamais en service, et retourne en France en 1919. En novembre de cette année, il est envoyé à la casse.
Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France: Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t.2, Marines édition (ISBN978-2-909675-34-3), p.11
Alain Boulaire, La Marine française: De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383p. (ISBN978-2-35678-056-0)
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t.II: 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591p. (ISBN2-9525917-1-7)