Clans (Alpes-Maritimes)
commune française du département des Alpes-Maritimes De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Clans (prononcer le « s » final, [klɑ̃s]) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Clans | |||||
Vue du village dominé par la collégiale Sainte-Marie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur | ||||
Maire Mandat |
Roger Maria 2020-2026 |
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Code postal | 06420 | ||||
Code commune | 06042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clansois | ||||
Population municipale |
673 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 59′ 44″ nord, 7° 08′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 2 082 m |
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Superficie | 37,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tourrette-Levens | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Ses habitants sont appelés les Clansois.
Clans est une commune de moyenne altitude (690 m), située au-dessus de la vallée de la Tinée, à 60 km de Nice.
La commune est vaste, et comporte une grande partie de forêt ; elle s'étend du lit de la Tinée, les hameaux de Pont-de-Clans et du Bancairon faisant partie de la commune, aux sommets du mont Tournairet.
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[1]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Clans, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[2].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
Clans dispose de deux stations d'épuration :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 058 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[14].
Au , Clans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[16]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Village desservi par la départementale 55 depuis la D 2205.
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
« Le chef-lieu (des Vellauni) » s’appela Clan c'est-à-dire centre des réunions[19]. (?)
Le peuplement de la région est très ancien ; en attestent le « pont dit romain » en dessous de Clans, situé sur une ancienne voie romaine[20], ainsi que les vestiges de l'âge du bronze trouvés dans la commune. Sans doute la situation de Clans, sur un promontoire offrant à la fois terres cultivables, eau et facilité de défense, sont-ils des facteurs expliquant ce choix.
Jusqu'au XIVe siècle, le village était situé plus bas, au lieu-dit le Poet, près de la chapelle Saint-Sébastien. Des vestiges de cet ancien village subsistent, et son abandon semble être dû à l'épidémie de peste de 1348, au profit du site actuel, qui devait être un hameau d'alpage à l'époque.
Clans, faisant partie du comté de Nice dépendant du royaume de Sardaigne ou de Piémont-Sardaigne, a voté son rattachement à la France en 1860.
Le 23 février 1887 à 5 h 43, le village a subi un tremblement de terre, dont l'épicentre se trouvait au large d'Impéria (Italie), de magnitude comprise entre 6,5 et 6,8 et qui s'est ressenti sur un rayon de 300 km. À Clans, plusieurs dizaines de maisons furent endommagées, certaines furent démolies, toutes ne furent pas reconstruites[21].
Dans une époque plus récente, de nombreuses familles et enfants juifs ont trouvé refuge à Clans pendant le deuxième guerre mondiale. Les villageois tentent de les protéger contre les rafles en mettant en place un service d’alerte :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1966 | mars 2001 | Raymond Santucci | DVD | Conseiller général du canton de Saint-Sauveur-sur-Tinée |
mars 2001 | 16 décembre 2005[Note 3] | James Dauphiné | SE | |
16 décembre 2005 | mars 2008 | Jean-Pierre Stève | SE | |
mars 2008 | En cours | Roger Maria[23] | DVD | Retraité |
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[24] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 220 €[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2021, la commune comptait 673 habitants[Note 4], en évolution de +14,26 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2021 | - |
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367 | 496 | 532 | 551 | 557 | 582 | 662 | 673 | - |
Établissements d'enseignements[30] :
Professionnels et établissements de santé[31] :
Les principales sources de « richesse » étaient l'agriculture : légumes, oliviers (dont 800 m constitue la limite d'altitude supérieure), élevage et produits en découlant (fromage, salaisons, viande), l'exploitation des bois de la forêt, et les ressources hydrauliques, avec captage de sources pour alimenter l'usine hydro-électrique du Bancairon, en complément du cours de la Tinée.
Le village accueillait, et accueille toujours, nombre de familles niçoises l'été, le climat estival de Clans étant agréable, et l'altitude ne constituant pas un problème pour les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque; nombre de « villas » attestent de cette présence estivale.
L'économie de Clans a profondément changé au fil de l'histoire.
De nos jours, l'économie strictement locale est plus réduite, et passablement de personnes habitent à Clans et travaillent dans la vallée, jusqu'à Nice.
La commune compte trois monuments[33] et 34 objets[34] répertoriés à l'inventaire des monuments historiques :
Lieux présentés dans la base de données "http://patrimages.culture.gouv.fr/" de l'l'inventaire général du patrimoine culturel : Photothèque Monuments Historiques.
Voir aussi :
La chapelle Saint-Michel est située sur la route de la forêt.
La chapelle Saint-Antoine-Ermite[38] est située près de la mairie. Elle a été construite pour protéger le village de la peste de 1467. Des fresques représentant l'ermite ont été peintes en trente tableaux, dont douze disparus à la fin du XVe siècle[39], [40].
La collégiale Sainte-Marie actuelle, a été reconstruite à partir de 1680, jusqu'à la Révolution. Elle a été reconstruite sur des églises plus anciennes, les églises Saint-Pierre et Sainte-Marie qui étaient placées l'une contre l'autre. L'église Saint-Pierre a été construite avant l'an mille. Il reste de cette église le chœur et des fragments de fresque. L'église Sainte Marie est citée en 1066 dont il reste l'abside et une partie du clocher. La grande porte de la collégiale porte la date de 1684. La collégiale est consacrée le 26 décembre 1784. L'orgue Grinda, de 1791, a été restauré en 1982 par Yves Cabourdin en conservant le plus possible les pièces d'origine[41].
On peut également citer :
La chapelle des Pénitents Noirs ou Saint-Roch ou de la Miséricorde, est située derrière la collégiale. Elle est antérieure au XVIIe siècle[42],[43].
La chapelle Saint-Jean, située sur le chemin du village de Marie, a été reconstruite en 1728, avec un très beau cadran solaire sur la façade. Cette chapelle a été mise à la disposition de l'artiste Patrick Moya qui a entrepris de retracer sur les murs intérieurs la vie de saint Jean Baptiste[44].
La chapelle Sainte-Anne a été édifiée à partir de 1655, elle est consacrée à saint Antoine de Padoue. On y accède après une randonnée d’une heure et demie par la piste du Raous, en allant vers la forêt. Elle est l'objet d'un pèlerinage fervent le dernier dimanche de juillet.
La chapelle Saint-Sébastien date du Ve siècle et fut reconstruite en 1575. Elle est située sur la route qui mène de Pont-de-Clans à Clans[45].
La chapelle Saint-Roch est située à l'entrée du vieux cimetière ; l’ancienne chapelle fut démolie en 1875, et la nouvelle reconstruite au même emplacement et dédiée à saint Roch comme la précédente.
La Maison claustrale, située près de la collégiale : sa grande porte est sculptée d'un blason, encadré du nom de l'archiprêtre Louis Serre qui l'a fait construire en 1515[46].
La maison dite de la Reine-Jeanne est une maison de style Renaissance avec fenêtres à meneaux. Son nom rappelle celui de la reine Jeanne qui a installé à Clans un juge et un bailli ainsi que le droit d'approvisionnement en sel[47].
Le Monument aux morts pacifiste où il est inscrit « Maudits soient les responsables de la guerre et honneur à ceux qui ont travaillé pour la paix »[48],[49].
Blason | D'argent à l'ours passant d'azur, lampassé de gueules, chapé d'azur. |
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Détails | L’ours qu’on retrouve sur le blason bleu et blanc de la commune (donné, par la famille Orsier, maîtresse du fief) est l’emblème officiel de Clans et sa devise inscrite en latin sous le blason signifie : Toujours courageux dans l’adversité.
Toutefois l’emblème revendiqué est celui du loup. D’ailleurs, beaucoup de familles clansoises avaient des patronymes dérivés du latin lupus (loup), lubonis, lobo, lubo. Ce blason figure aujourd'hui sur le fronton de la salle des fêtes[50].Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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