Cimetière parisien de La Chapelle
cimetière situé en Seine-Saint-Denis, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le cimetière parisien de La Chapelle est un des six cimetières parisiens extra muros.
Adresse | |
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Superficie |
2,1 hectares |
Tombes |
3 300 |
Mise en service |
juin 1850 |
Coordonnées |
Sauvons nos tombes |
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Son entrée est située au 38, avenue du Président-Wilson à Saint-Denis, où débouche l'avenue du Cimetière. Il est délimité au sud par une friche riveraine de l'impasse Marteau, et au nord par la ligne de La Plaine à Pantin, le long de l'avenue des Magasins-Généraux. Sa conservation est rattachée au cimetière parisien de Saint-Ouen[1].
L'accès, au bout d'une avenue arborée, se fait par un portail ressemblant à celui du cimetière du Père-Lachaise, édifié à la même époque. Deux colonnes ornées de médaillons, encadrent une large entrée destinée aux convois funèbres, tandis que les murs latéraux, symétriques, sont percées d'entrées pour les piétons.
Sur ces deux piliers sont gravés les inscriptions[2]:
SANCTA ET SALUBRIS COGITATIO DEFUNCTIS EXORARE II. Machab. XII. 46
QUI CREDIT IN ME ETIAM SI MORTUUS FUERIT VIVET Jean 11:25
D'une superficie de « 2 hectares, 10 ares, 19 centiares[3] » (21 019 m2), son plan dessine un quadrilatère presque régulier, découpé en quatre secteurs identiques par deux allées perpendiculaires, appelées allée principale, dans l'axe de l'entrée, et allée centrale, et qui se rencontrent sur une placette ornée d'une grande croix de fonte.
Il est planté de près de trois cents arbres, tilleuls, érables, marronniers et sophoras, le long des allées intérieures et extérieures qui sont nommées allées du Nord, de l'Est, du Midi et de l'Ouest. La sépulture de la famille Bariot, avec une pleureuse en bronze, est signalée comme tombe remarquable (division 13).
Son emplacement est acquis en vertu d'un décret d'utilité publique du 8 octobre 1849. Ouvert le 12 juin 1850[4], c'est le quatrième cimetière de l'ancien village de La Chapelle[5].
À partir du début du XIIIe siècle et pendant cinq cents ans[6], le cimetière de La Chapelle s'étendait devant l'Église Saint-Denys de la Chapelle. Le deuxième cimetière de cette commune fut installé à l'emplacement de l'actuelle place de Torcy.
Le décret-loi du 23 prairial an XII () interdit l'inhumation intra-muros et attribua les anciens cimetières à l'espace communal[7]. Celui-ci fut donc fermé et les sépultures déplacées vers le nouveau cimetière Marcadet.
La majeure partie de la commune fut absorbée par Paris en 1859[8]. Le cimetière actuel fut donc créé, succédant au cimetière Marcadet depuis lequel sont transférées les concessions perpétuelles et trentenaires, ainsi les tombes d'anciens notables de La Chapelle, anciens maires et anciens curés[9].
De 1876 à 1883, il reçut les inhumations des IIe, Xe, XIe, XVIIIe et XXe arrondissements[10].
En 1881, son agrandissement est envisagé par la préfecture de la Seine, qui doit néanmoins y renoncer en 1883[11] devant l'opposition de la municipalité de Saint-Denis et du député de la Seine Camille Sée, ancien sous-préfet de l'arrondissement de Saint-Denis[12],[13].
Le plus petit cimetière parisien extra-muros possède huit divisions qui abritent plus de 3 300 concessions.
Y reposent notamment[14] :
On y trouve aussi un monument à la mémoire des victimes des bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale, notamment du bombardement aérien du sur le quartier de la Chapelle par l’aviation anglo-américaine, qui fit 642 morts et 2 000 blessés[15],[16],[17].
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