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journaliste française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christiane Collange, née Servan-Schreiber le à Paris et morte le à Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime), est une journaliste et écrivain française.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Veulettes-sur-Mer (d) |
Nom de naissance |
Christiane Servan-Schreiber |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Fratrie |
Jean-Jacques Servan-Schreiber Brigitte Gros Bernadette Servan-Schreiber (d) Jean-Louis Servan-Schreiber |
Conjoint | |
Enfant |
Distinctions |
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Fille d'Émile Servan-Schreiber et de Denise Brésard (1900-1987)[1], Christiane Collange obtient son diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris[2],[3].
Elle se marie trois fois, son premier époux est Jean-François Coblence, son deuxième est le journaliste Jean Ferniot et le troisième est Jean Ravel[1].
Elle a quatre fils : Jean-Marc et Jean-Christophe Coblence, Simon et Vincent Ferniot.
Après la mort de Jean-Jacques Servan-Schreiber en 2006, elle publie un hommage[4].
Christiane Collange choisit le pseudonyme de Collange lorsqu'elle entre à Madame Express, fondé à l'initiative de Françoise Giroud. À l'âge de 23 ans, elle devient cheffe de rédaction de Madame Express et exerce cette fonction jusqu'en 1969[5]. Françoise Giroud lui donne la recommandation : « Surtout, ne faites pas de journalisme féminin »[5].
Elle est rédactrice en chef de L'Express et du Jardin des modes, chroniqueuse pour Elle, Europe 1 où elle est la première femme journaliste engagée en 1970[6], Télématin et de La Chaîne Info[source secondaire souhaitée][7].
Christiane Collange est, en outre, auteure de nombreux livres. Ceux-ci ont surtout pour sujet la vie des femmes et leur libération ainsi que la famille et les relations entre les générations dans la société contemporaine[5].
Elle est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[8].
Christiane Collange meurt le à Saint-Valery-en-Caux[9], à l'âge de 92 ans. Elle est inhumée au cimetière de Veulettes-sur-Mer aux côtés de sa famille[10].
Dans un de ses premiers livres, Madame et le management (1969), elle présente l'idée de « l'application des méthodes managériales à la bonne marche de l'entreprise famille »[11], illustrée plus tard par une interview vidéo[12].
Concernant son livre Chers enfants (1987), Christiane Collange explique qu'elle ne connaissait pas, à la maternité et à l'éducation des enfants, « meilleure façon de trouver un sens à sa vie, une raison d'être né(e), une excuse à la mort »[13]. Elle fait des réflexions sur les différents rôles et relations dans la famille. Par exemple, dans Nous, les belles-mères (2001), elle écrit sur le rôle de la belle-mère et les particularités de la relation entre belle-mère et belle-fille[14].
Son ouvrage La Deuxième Vie des femmes (2004) prend pour thème la vie des femmes après la ménopause, l'arrivée des petits-enfants et la retraite, phase de vie qui devient plus importante grâce à une longévité croissante, que les femmes, souligne Collange, vivent souvent sans leur conjoint, et qu'elle appelle - en référence à l'adolescence - la « maturescence »[15].
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