Christelle Morançais
femme politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Christelle Morançais, née le au Mans (Sarthe), est une femme politique française.
Christelle Morançais | |
![]() Christelle Morançais en 2021. | |
Fonctions | |
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Présidente du conseil régional des Pays de la Loire | |
En fonction depuis le (7 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | François Pinte (intérim) Bruno Retailleau |
Conseillère municipale du Mans | |
– (6 ans, 2 mois et 29 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Jean-Claude Boulard Stéphane Le Foll |
Deuxième vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire | |
– (1 an, 10 mois et 1 jour) |
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Président | Bruno Retailleau François Pinte (intérim) |
Successeur | Laurence Garnier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Mans (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2002-2015) LR (2015-2022) HOR (depuis 2024) |
Profession | Cheffe d'entreprise |
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Présidents du Conseil régional des Pays de la Loire | |
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Depuis 2017, elle est présidente du conseil régional des Pays de la Loire.
Elle est d'abord membre de l'UMP puis des Républicains, dont elle est vice-présidente de 2019 à son départ, en 2022. Elle rejoint le parti Horizons d'Édouard Philippe en 2024.
Situation personnelle
Résumé
Contexte
Enfance et études
Christelle Morançais naît le au Mans (Sarthe)[1]. Elle y suit tout son cursus scolaire, aux lycées Montesquieu et Touchard puis à l'Institut supérieur de formation, une école de commerce mancelle[2]. Son père est chef d'entreprise[3].
Carrière professionnelle
Après avoir décroché un BTS action commerciale, elle travaille pendant vingt ans dans l'immobilier au sein de TPE/PME et de grands groupes[4]. Elle commence sa carrière comme négociatrice, puis responsable développement Grand Ouest pour un grand réseau immobilier, le groupe américain CBRE[4],[3],[5].
En 2009, elle crée sa première entreprise, une agence immobilière[4]. En 2011, après s'être consacrée à sa famille, elle fonde avec son mari une deuxième entreprise dans la Sarthe, la société MegAgence, dans laquelle elle exerce la fonction de directrice générale[6].
Élue à la présidence de la région Pays de la Loire, elle démissionne en 2017 de ce poste de directrice générale pour se consacrer entièrement à cette fonction publique[7].
Vie privée
Elle est mariée à un entrepreneur dans le secteur immobilier. Le couple s'est rencontré en 1997 lors d'un meeting d'Alain Madelin[9] et a deux enfants[10].
Parcours politique
Résumé
Contexte
Débuts
Adhérente à l'UMP dès 2002[11], elle commence à militer activement à partir de 2011, lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy[7].
En , elle est tête de liste UMP au Mans lors des municipales[12],[13],[14], lors desquelles elle est battue par le maire PS sortant Jean-Claude Boulard. Elle est conseillère municipale de 2014 à 2020[15].
En 2014, Jean Pierre Vogel lui propose d'être candidate sur sa liste lors des sénatoriales. Elle figure en 2e position sur la liste UMP, mais elle n'est pas élue[16].
Vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire
En , elle pilote la liste de droite dans la Sarthe lors des régionales[17]. Elle est élue et devient la 2e vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire, chargée de l'emploi, de l'apprentissage, de la formation professionnelle et de l'insertion[18].
En , elle se présente dans la 1re circonscription de la Sarthe lors des élections législatives ; elle n’est pas élue à 47 voix près[19],[20],[21],[22].
Présidente du conseil régional des Pays de la Loire
Touché par le cumul des mandats, Bruno Retailleau démissionne de la présidence du conseil régional des Pays de la Loire[23],[24],[25]. Le , Christelle Morançais est désignée par les élus de la majorité régionale pour lui succéder[26],[27].
Le , Christelle Morançais est élue[28] par 53 voix favorables sur 92 votants à la tête de l'assemblée régionale[29] ; elle devient ainsi la première femme à exercer cette fonction en Pays de la Loire et la quatrième à la tête d'une région française[30].
Elle annonce qu'elle ne briguera pas la mairie du Mans aux élections municipales de 2020[31],[32].

Le , elle se déclare candidate à sa réélection à l'occasion des élections régionales de 2021[33]. Le , lors du second tour, sa liste arrive largement en tête, devant celles de Matthieu Orphelin (EÉLV-LFI-PS), d’Hervé Juvin (RN) et de François de Rugy (LREM)[34]. Seule candidate, elle est réélue présidente du conseil régional le [35].
Dans un contexte de réductions de dotations imposées par le gouvernement Barnier en , elle indique viser 100 millions d'euros de réductions budgétaires, là où le gouvernement n'en demande que 40 millions d'euros. Elle annonce des coupes dans les subventions aux associations culturelles (estimée à en baisse de 73 %) — Les syndicats estiment alors les pertes d'emplois à 150 000[36] — et sportives[37](estimée à en baisse de 75 %)[36], dont celles allant à différents festivals de musique ou de cinéma de toutes tailles[37]. Les pôles de coopération culturelle régionaux perdent également leur financement[38], tout comme la branche régionale du Planning familial[39] et des missions locales. En tout, près de 200 organismes sont touchés[40]. Des investissements dans la transition écologique sont par ailleurs réduits[41], ainsi que les aides aux agriculteurs[42]. La suppression de 100 postes au sein de l'administration de la région est aussi annoncée[37]. Si ces coupes budgétaires sont soutenues par les groupes macronistes et RN au sein du conseil régional[43], elles sont critiquées par l'opposition de gauche[43], et par les milieux culturels[44]. La polémique lui permet d'émerger comme une personnalité politique de « dimension nationale », et d'être comparée à d'autres politiques comme Margaret Thatcher ou Javier Milei[45].
Responsabilités et prises de position au sein de la droite
Elle a soutenu La Manif pour tous en 2012[8],[45].
Elle rejoint un temps le micro-parti de Guillaume Peltier La Droite forte[46].
Le , elle est nommée référente « économie du numérique » dans le cabinet fantôme de Laurent Wauquiez[47]. Le , elle est nommée vice-présidente du parti Les Républicains (LR)[48]. En décembre 2021, elle devient l'une des six porte-parole de la candidate LR à l'élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse[49].
Elle appelle après l'élection présidentielle de 2022 à un rassemblement de la droite autour d'Emmanuel Macron[50]. Le 2 septembre 2022, elle annonce qu'elle quitte LR[51].
Elle rejoint le parti Horizons en , parti présidé par l'ancien Premier ministre Édouard Philippe[52]. Elle y est responsable de la commission nationale d'investiture, et devient l'une des deux vice-présidentes de ce parti en , aux côtés de Christian Estrosi[53].
Entre les deux tours des élections législatives 2024, Christelle Morançais s'élève contre le principe du front républicain et appelle à voter blanc au second tour en cas de duel RN-NFP[54].
Synthèse des résultats électoraux
Résumé
Contexte
Élections régionales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste régionale.
Les résultats ci-dessous concernent exclusivement les élections sur lesquelles elle est tête de liste départementale.
Élections municipales
Les résultats ci-dessous concernent exclusivement les élections sur lesquelles elle est tête de liste.
Décorations
Notes et références
Voir aussi
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