programme des Nations unies pour l'environnement De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Champions de la Terre (en anglais: Champions of the Earth) est un programme des Nations unies pour l'environnement (en anglais: United Nations Environment Programme, (UNEP)), créé en 2005[1] pour récompenser les leaders environnementaux exceptionnels des secteurs public et privé et de la société civile. En règle générale, cinq à sept lauréats sont sélectionnés chaque année. Chaque lauréat est invité à une cérémonie de remise de trophée, à un discours d’acceptation et à une conférence de presse. Aucune récompense financière n'est conférée. Ce programme de prix succède au Palmarès mondial des 500.
En 2017, le programme a été élargi pour inclure les Jeunes champions de la Terre - un prix tourné vers l'avenir pour récompenser les innovateurs talentueux, âgés de 18 à 30 ans, qui démontrent un potentiel exceptionnel pour créer un impact environnemental positif. L'initiative est menée en partenariat avec Covestro, entreprise chimique spécialisée dans la science des matériaux, issue d'une scission de Bayer en 2015, et qui détient toujours 53% de cette dernière.
Balgis Osman-Elasha, Soudan - pour son travail sur les changements climatiques et leur adaptations dans le nord et l'est de l'Afrique.
Atiq Rahman, Bangladesh - Pour son expérience nationale et internationale en matière de développement durable, environnement et gestion des ressources.
Albert II de Monaco, Monaco: Pour son engagement en faveur du développement durable à Monaco. Sous sa direction, Monaco applique désormais une politique exemplaire de réduction des émissions de CO2 dans toutes les sphères de la société et dans le secteur des entreprises.
Liz Thompson, Barbade - Pour son travail exceptionnel aux niveaux national et international. Elle est l'un des leaders reconnus sur les questions environnementales des petits États insulaires en développement (PEID).
Tim Wirth, États-Unis - Pour son travail à la tête du Fonds de la Fondation des Nations unies et de Better World, il a fait de l'environnement une priorité et a mobilisé des ressources pour y remédier.
Abdul-Qader Ba-Jammal, Yémen: Pour ses politiques environnementales en tant que ministre puis en tant que Premier ministre du Yémen. Il a créé le ministère de l'eau et de l'environnement et l'autorité de protection de l'environnement.
Prix spécial
Helen Clark, Nouvelle-Zélande - Pour ses stratégies environnementales et ses trois initiatives - le système d'échange de droits d'émission, la stratégie énergétique et la stratégie d'efficacité énergétique et de conservation.
Elisea "Bebet" Gillera Gozun, Philippines - Pour avoir fait avancer l'agenda environnemental dans son pays natal, les Philippines, en gagnant la confiance des chefs d'entreprise, des organisations non gouvernementales et des décideurs politiques;
Viveka Bohn, Suède - Pour son rôle de premier plan dans les négociations multilatérales et son leadership dans les efforts mondiaux visant à assurer la sécurité chimique;
Marina Silva, Brésil - Pour son combat inlassable pour protéger la forêt amazonienne tout en tenant compte les besoins des personnes qui utilisent les ressources naturel de la forêt dans leur vie quotidienne;
Al Gore, États-Unis - Pour avoir fait de la protection de l'environnement un pilier de sa fonction publique et pour avoir sensibilisé le monde aux dangers de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre;
Hassan ben Talal, Jordanie - Pour sa conviction dans la collaboration transfrontalière visant à protéger l'environnement et à traiter les problèmes environnementaux de manière globale;
Prix spécial
Jacques Rogge et le Comité international olympique (IOC) - Pour faire avancer l'agenda du sport et de l'environnement en fournissant des ressources plus importantes au développement durable et en introduisant des exigences environnementales strictes pour les villes soumissionnant pour accueillir les Jeux Olympiques
L'attribution du prix est contestée en France, où des écologistes déplorent un gros retard dans l'atteinte des objectifs du pays, malgré le positionnement reconnu d'Emmanuel Macron à l'international (article d'Édouard de Mareschal, «Macron «champion de la Terre»? Pourquoi ce titre lui est contesté par les experts», sur Le Figaro.fr, (consulté le )