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établissement pénitentiaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le centre pénitentiaire de Château-Thierry est un centre pénitentiaire français situé dans la commune de Château-Thierry, dans le département de l'Aisne et dans la région des Hauts-de-France.
Centre pénitentiaire de Château-Thierry | |||||
Localisation | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Localité | Château-Thierry | ||||
DISP | Lille | ||||
Coordonnées | 49° 02′ 59″ nord, 3° 23′ 52″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Picardie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Architecture et patrimoine | |||||
Style | Panoptique | ||||
Architecte(s) | Henri Van Cléemputte (d) | ||||
Construction | - |
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Propriétaire | État français | ||||
Statut patrimonial | Inscrit IGPC (1995) | ||||
Installations | |||||
Type | Centre pénitentiaire | ||||
Superficie | 4 500 m2 | ||||
Capacité | 113 places | ||||
Fonctionnement | |||||
Date d'ouverture | |||||
Opérateur(s) | Ministère de la Justice | ||||
Effectif | 63 (février 2022) | ||||
Statut actuel | En fonctionnement (d) | ||||
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L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lille. Au niveau judiciaire, l'établissement relève du tribunal judiciaire de Soissons et de la cour d'appel d'Amiens[1].
L'établissement est construit entre 1850[2],[3] et sous la conception de l'architecte départementale Henri Van Cléemputte[4] et selon une architecture qui s’inspire du principe des panoptiques[5].
L'établissement est mis en service en 1890[6] en tant que maison d'arrêt[5], dite d'arrondissement[réf. nécessaire].
En , l'établissement devient un centre d’observation spécialisé dans le traitement des détenus atteints d’affections mentales, structure relais destinée à prendre en charge les détenus les plus difficiles qui ne peuvent pas être pris en charge dans les établissements ordinaires[5]. L'établissement est alors parfois dénommé « la prison pour psychopathes »[3].
En , l'établissement prend la dénomination de maison centrale sanitaire[1].
En , l'établissement redevient un centre pénitentiaire à la suite de la réforme des soins en milieu pénitentiaire mise en place la même année, tout en conservant sa spécificité de structure-relais[1]. Il demeure réservé prioritairement aux détenus atteints de folie, auteurs de crimes particulièrement violents[3].
En , alors que la fermeture de l'établissement avait été envisagée en raison de sa vétusté, le maintien de l'établissement est annoncée par la ministre de la justice Christiane Taubira[7],[8]. Un plan de rénovation de l’établissement est également annoncé[9].
En , le rapport de visite du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) mentionnait une « grande vétusté » des locaux et le recours « fréquent » aux injections forcées, illégal en détention[1],[3]. Selon le rapport, 80 à 90% des détenus relèveraient de l'hôpital psychiatrique[10].
En , 19 cas de violences contre les surveillants ont été recensés[3].
En , un projet de réinsertion, réalisé en partenariat avec le musée du Louvre-Lens et le musée Jean-de-La-Fontaine de Château-Thierry, est lancé afin de faire rentrer l'art dans l'établissement[11].
Situé au 54 avenue de Soissons à Château-Thierry, le centre pénitentiaire est l'un des deux établissements pénitentiaires du département.
L'établissement a une capacité d'accueil de 113 places[12]. Le bâtiment de détention est d'un quartier « Centre de détention Hommes Majeurs » et d'un quartier « Maison centrale » ayant pour vocation d'accueillir des personnes détenues au comportement inadapté à la détention ordinaire, en raison de troubles psychiatriques sévères[1].
Au , l'établissement accueillait 63 détenus, soit un taux d'occupation de 62.4% (uniquement pour le quartier « centre de détention »)[12].
La mission de l'établissement est notamment de réadapter ces détenus à la vie carcérale[3]. Le personnel est par ailleurs formé pour gérer ces détenus particuliers[13].
Le bâtiment est inscrit dans l'Inventaire général du patrimoine culturel[14].
En , la prison accueillait Maurice Gateaux[15], le plus ancien détenu de France[16].
En , Abdallah Boumezaar, condamné en à la prison à perpétuité pour le meurtre de deux gendarmes commis en , est incarcéré dans l'établissement et agresse un surveillant avec une lame de rasoir, le blessant sérieusement[17],[18],[19]. Il est condamné pour ces faits en juillet de la même année[20].
D'autres détenus notables ont également été incarcérés dans l'établissement, dont :
Une partie de la double enceinte a été détruite durant les grandes tempêtes de 1999[22].
En , un détenu tente de prendre en otage un agent de l'établissement avec une arme blanche artisanale. Le détenu, qui a déjà commis les mêmes faits dans de précédents établissements, est cependant rapidement neutralisé[23].
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