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Cent nouvelles nouvelles
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Les Cent Nouvelles nouvelles sont un recueil de nouvelles commandé par le duc de Bourgogne Philippe le Bon qui en est le dédicataire et le reçoit entre 1456 et 1467[1]. C'est le premier recueil moderne de contes de la littérature française. De la main d'un rédacteur unique, il présente cent histoires d'inspiration très libre, d'allure très gauloise, qui sont autant d'attaques lancées contre les femmes et les religieux ; elles sont présentées par trente-six conteurs, tous personnages historiques membres de la cour de Philippe le Bon.
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Cent nouvelles nouvelles | |
![]() Première page de la 30e nouvelle, folio 70r, MS Hunter 252 (U.4.10) c.1475-1500, Glasgow University Library. | |
Auteur | anonyme |
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Pays | France |
Genre | recueil de nouvelles |
Éditeur | Antoine Vérard |
Date de parution | 1486 (première édition) |
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Les diseurs se mettent en scène, utilisant leurs souvenirs, leurs expériences ou leurs lectures ; ils pillent, sans le dire, le Décaméron de Boccace (traduit en français par Laurent de Premierfait), les Confabulationes ou Facéties du Pogge (Poggio Bracciolini), les fabliaux français, la Disciplina Clericalis de Pierre Alphonse[précision nécessaire], ainsi que la chronique de Georges Chastellain[2]. D'autres sources d'inspiration ont façonné les Cent Nouvelles nouvelles, telles que le Lidia, oeuvre théâtrale comique rédigée vers 1175, qui, selon Nelly Labère, aurait influencé la nouvelle n°12 des C.N.n. et l'avant-dernière nouvelle de la septième journée du Décaméron[3]. On peut également noter que le Floridan et Elvide de Nicolas de Clamanges a servi de base à la 98ème nouvelle, ainsi que la Marina notée par Albrecht von Eyb à l'avant-dernière nouvelle du recueil français. Le rédacteur déplace les anecdotes qu'il emprunte à des livres : elles se déroulent surtout dans les Flandres et en France, en Bourgogne, parfois à l'étranger (Angleterre, Allemagne, Italie, Provence, Lorraine, Espagne).