Carlos Antonio López
homme d'État paraguayen / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Carlos Antonio López, né le à Asuncion (Paraguay) et mort le dans la même ville, est un homme d'État paraguayen, neveu du dictateur José Gaspar Rodriguez de Francia, et lui-même chef suprême à vie du Paraguay de 1844 à sa mort. Il est le deuxième dictateur du Paraguay depuis l'indépendance du pays en 1811[1]. Exerçant un pouvoir toujours absolu mais consenti par le peuple, il ouvre le pays aux techniques nouvelles, sans pour autant céder un pouce sur l'indépendance du pays, bien qu'il ait tenté d'établir des relations normales avec ses voisins et au-delà, en dépit de la pression de l'Argentine, du Brésil, de la Grande-Bretagne et des États-Unis, qui se faisait plus forte.
Carlos Antonio López | |
Portrait de Don Carlos Antonio Lopez, peint par Aurelio García Corvalán. | |
Titre | |
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Chef suprême à vie du Paraguay | |
– (18 ans, 5 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même (consul) |
Successeur | Francisco Solano López |
Consul du Paraguay | |
– (3 ans et 1 jour) |
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Avec | Mariano Roque Alonzo |
Prédécesseur | José Gaspar Rodriguez de Francia (chef suprême) |
Successeur | Lui-même (chef suprême) |
Biographie | |
Nom de naissance | Carlos Antonio López Ynsfrán |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Asuncion, Vice-royauté du Río de la Plata, Empire espagnol |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Asuncion, Paraguay |
Nationalité | Paraguayenne |
Père | Miguel Cirilo López |
Mère | Melchora Ynsfrán |
Conjoint | Juana Pabla Carrillo López |
Enfants | Francisco Solano López Venancio López Juana Inocencia López Mónica Rafaela López Ángel Benigno López |
Héritier | Francisco Solano López |
Religion | Catholique |
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Chefs d'État du Paraguay | |
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Dès son arrivée au pouvoir, il rédige une nouvelle constitution, de teinte aristocratique, approuvée par le congrès qui lui confère les pleins pouvoirs. Autoritaire, il instaure un régime héréditaire avec un système monarchique qui permet à son fils aîné, Francisco Solano López, de lui succéder à la tête du pays, et poursuit la politique protectionniste de son oncle, à une époque où la plupart des autres pays adoptaient le système libre-échangiste promu par le Royaume-Uni tout en confiant à leur bourgeoise nationale le soin de piloter la création de richesses. Son régime autoritaire permet de construire les bases d'un État fort et dirigiste afin d'entreprendre la modernisation économique du pays. Ce modèle, poursuivi après par son fils, fait du Paraguay l'un des pays les plus modernes et les plus socialement avancés d’Amérique latine : la redistribution des richesses est si importante que de nombreux voyageurs étrangers rapportent que le pays ne connaît ni la mendicité, ni la faim, ni les conflits. La réforme agraire a permis de répartir assez équitablement la terre. La capitale, Asunción, figure parmi les premières capitales du continent à inaugurer un réseau de chemins de fer. Le pays possède une industrie en pleine expansion et une flotte marchande composée de navires construits dans des chantiers nationaux, présente une balance commerciale excédentaire et ne connait pas l’endettement[2]. Avec les années, son gouvernement s'est distingué par les diverses réformes qui ont contribué aux progrès du pays sur les plans politique, économique et surtout culturel[3]. Par ces accomplissements, son régime s'est maintenu jusqu'en 1870.