Le cabinet est un meuble de collectionneur dont toute la façade comporte des tiroirs et portes. Toujours avec un piétement assorti pour les cabinets français, une esthétique issue de l'architecture.
Style Louis-Philippe: c’est l’apparition du cabinet à écrire avec, sur le plateau rectangulaire, sur l’arrière, un coffrage étroit (20 à 30 cm), muni de tiroirs et d’étagère pour le rangement des livres et documents divers. Bandeau muni de tiroirs et pieds droits tournés, à forme balustre ou en chapelet.
Style Napoléon III: continuité du style Empire vers le cabinet à écrire qui donne une grande importance au rangement et classement; les tiroirs et casiers deviennent plus nombreux.
Les cabinets d'ébène parisiens du château d'Ambleville[3].
le cabinet du cardinal Farnèse, milieu XVIesiècle, à quatre statues de harpies à la base et triomphe-tabernacle en haut[4].
le cabinet vénitien, bois plaqué d'ivoire et de nacre peints[4].
The Badminton cabinet, cabinet du duc de Beaufort issu des ateliers du grand-duc de Toscane (1726), présenté au Liechtenstein Museum[5] et vendu 19 millions de livres sterling (record mondial pour une pièce de mobilier en 2004)[6].
«Entre deux fenêtres se trouvait un grand cabinet florentin, en ébène incrusté d’ivoire et de lapis. Il le regardait comme si c’eût été un objet capable de le ravir et de l’effrayer tout à la fois et comme s’il eût contenu quelque chose qu’il désirait et dont il avait peur.»
«Fronton de Cabinet florentin en bois noirci, marbre et encadrements en laiton, niche à vestale, quatre colonnes en onyx, décor en lapis-lazuli et coquille en marbre irisé, agrémenté d'un écu couronné aux armes des Médicis, 66 × 46 × 20 cm, Florence, Italie XVIIesiècle» Archives Hôtel de ventes Flagey.