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Biographie de Ludwig Wittgenstein
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La vie de Ludwig Wittgenstein (1889-1951) (prononcé en français: [ˈvɪtgənʃtaɪn], en allemand : [ˈluːtvɪç ˈvɪtɡn̩ʃtaɪn]) a fait l'objet d'ouvrages biographiques notamment rédigés par William Warren Bartley III, Brian McGuinness et Ray Monk ainsi que d’études particulièrement nombreuses et détaillées. On doit en effet à ce philosophe austro-britannique des travaux d'importance capitale dans les domaines de la logique, de la philosophie des mathématiques, de la philosophie de l'esprit et de la philosophie du langage[1]. Il est ainsi considéré par certains comme « le plus grand philosophe du XXe siècle »[2].
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière d'Ascension Parish (en) ![]() |
Nationalités |
autrichienne ( - britannique ( - ![]() |
Formation | |
Influencé par | |
Famille | |
Père | |
Mère |
Leopoldine Kalmus (d) ![]() |
Fratrie |
Hermine Wittgenstein (d) Johannes Wittgenstein (d) Rittmeister Konrad Wittgenstein (d) Helene Wittgenstein (d) Rudolf Wittgenstein (d) Margarethe Stonborough Paul Wittgenstein Dora Wittgenstein (d) ![]() |
Parentèle |
Friedrich Hayek (cousin au second degré) Joseph Joachim (cousin au second degré) ![]() |
Professeur à l'université de Cambridge de 1929 à 1947[1], il ne publie de son vivant qu'un seul livre exposant sa philosophie, d'abord en allemand sous le titre Logisch-Philosophische Abhandlung (Traité de logique philosophique, ouvrage de 75 pages paru en 1921), puis en traduction anglaise, en 1922 sous le titre latin de Tractatus Logico-Philosophicus. Ses seules autres publications sont un article, Some Remarks on Logical Form (1929), une critique de livre et un dictionnaire pour enfants[n 1],[n 2]. Tous ses autres écrits, d'un volume considérable, ont été publiés à titre posthume. Le premier et le plus connu de ces ouvrages est un livre paru 1953 intitulé Investigations philosophiques. Une enquête menée auprès d'enseignants d'universités et de collèges américains a classé les Investigations comme le livre le plus important de la philosophie du XXe siècle, se distinguant comme « le seul chef-d'œuvre de la philosophie du XXe siècle, attirant diverses spécialisations et orientations philosophiques »[3].
Sa philosophie est souvent divisée en une période précoce, illustrée par le Tractatus, et une période tardive, articulée principalement autour des Investigations philosophiques[n 3]. Le Premier Wittgenstein » est préoccupé par la relation logique entre les propositions et le monde ; il pense qu'en rendant compte de cette relation, il pourrait résoudre tous les problèmes philosophiques. Le « Wittgenstein tardif », cependant, rejette de nombreuses hypothèses du Tractatus, soutenant que la signification des mots est mieux comprise dans le contexte d'un jeu de langage donné[4].
Né dans l'une des familles les plus riches d'Europe, Ludwig Wittgenstein hérite de son père, en 1913, une fortune considérable. Avant la première Guerre mondiale, il « fait un legs financier très généreux à un groupe de poètes et d'artistes choisis par Ludwig von Ficker, l'éditeur du journal Der Brenner (de), parmi les artistes dans le besoin. Parmi ceux-ci figuraient Georg Trakl ainsi que Rainer Maria Rilke et l'architecte Adolf Loos »[5]. Plus tard, traversant une période de grave dépression après la première Guerre mondiale, il cède le reste de sa fortune à ses frères et sœurs[6]. Trois de ses quatre frères aînés se suicident. Wittgenstein interrompt sa carrière universitaire à plusieurs reprises : d'abord pour servir comme officier sur le front pendant la Première Guerre mondiale, où il est décoré à plusieurs reprises pour son courage ; puis comme instituteur dans des écoles de villages autrichiens reculés, où il use de châtiments corporels parfois violents sur plusieurs filles et un garçon (l'incident de Haidbauer) notamment pendant les cours de mathématiques ; enfin pendant la Seconde Guerre mondiale où il est successivement portier d'hôpital à Londres (déconseillant aux patients de prendre les médicaments prescrits) et technicien de laboratoire à la Royal Victoria Infirmary de Newcastle upon Tyne. Il a par la suite exprimé des remords pour ces incidents et a passé le reste de sa vie à donner des conférences et à tenter de préparer un second manuscrit pour la publication : le texte qui ne sera publié qu’après sa mort, sous la forme des très influentes Investigations philosophiques.
Selon les mots d'un ami et exécuteur littéraire, Georg Henrik von Wright, il croyait que -
Ses idées étaient généralement mal comprises et déformées même par ceux qui se déclaraient ses disciples. Il doutait qu'il soit mieux compris à l'avenir. Il a dit un jour qu'il avait l'impression d'écrire pour des gens qui penseraient d'une manière différente, respireraient un air différent de celui des hommes actuels[7].