Animaux marins. Planche extraite de Historiae naturalis de exanguibus aquaticis par Jan Jonston (1650); l'histoire naturelle a d'abord inventorié (décrit et classé) les espèces, puis l'écologie marine a montré l'importance des relations interspécifiques et entre les espèces et leur milieu, et l'importance de la diversité biologique dans les systèmes vivants, marins notamment.
Selon la manière dont on observe la planète terre, on peut compter 5, 4, 3, 2 ou 1 océans. L'océan mondial n'est pas naturellement écologiquement aussi fragmenté que ne le sont les continents (où les montagnes et grands fleuves sont des barrières difficiles ou impossibles à franchir pour de nombreuses espèces), ce qui explique en partie une biodiversité très différente d'un continent à l'autre.
Elle est en régression (du point de vue de la richesse trophique notamment) depuis plus de 50 ans, du fait des activités humaines[1] et en particulier du fait de la surpêche et de la pollution et artificialisation des fleuves, estuaires, ports et zones côtières.
Acanthaster pourpre ou Acanthaster planci; espèce nocturne d'étoile de mer se nourrissant des polypes du corail (récemment devenue espèce invasive là où elle a été introduite). On constate que cette espèce progresse sur les récifs exploités, et ne progresse pas ou progresse moins là où la biodiversité est restée élevée, ou dans les réserves naturelle[2].
Tortue verte, capable de parcrourir de grandes distances. Elle contribue à réguler les populations de méduses, mais est menacée par le braconnage et les prises accessoires involontaires de pêche
La Loutre de mer sans être tout à fait aquatique fait partie de la biodiversité marine, au sein de laquelle elle joue un rôle important de prédateur, contribuant - en régulant les espèces herbivores - à l'entretien des forêts de kelp
La diversité des espèces de l'estran est significative, en dépit des conditions difficiles qui y règnent (déshydratation, brusques variations de salinité, exposition aux UV, chocs thermiques, risque accru de prédation, ici dans une mare résiduelle de l'estran
cette baleine est elle-même un support pour des crustacés parasites qui voyagent avec elle et diffusent ainsi largement leurs gènes
Elle joue un rôle encore mal connu, mais a priori important pour le rétrocontrôle du climat, et en termes de puits de carbone et comme réservoir de ressources génétiques vitales pour les écosystèmes tels que nous les connaissons.