Bibliothèque universitaire des langues et civilisations
bibliothèque universitaire à Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Bibliothèque universitaire des langues et civilisations (BULAC) est une bibliothèque universitaire qui a ouvert ses portes le et constitue, avec l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), le Pôle des langues et civilisations, situé, au sein de zone d'aménagement Paris Rive Gauche, au 65, rue des Grands-Moulins, dans le quartier de la Gare du 13e arrondissement de Paris. Elle est spécialisée notamment dans des langues qui s'écrivent en caractères non latins, correspondant à des domaines d'enseignement et de recherche de l'Inalco. Spécialité affichée jusque dans son logo, traduit dans plusieurs langues et existant en plusieurs versions (sur son site internet et sur la façade du bâtiment) avec des langues différentes. (Bibliothèque : ספריה [Hébreu] (site) / 도서관 [Coréen] (façade) ; Universitaire : 大学 [Chinois] (site) / शिक्षक [ Devanagari] (façade) ; LAngues : γλώσσες [Grec moderne] (site) / ဘာသာစကား [Birman] (façade) ; Civilisations : ཤེས་ཪིག [Tibétain] (site) / ሥልጣኔ [Amharique] (façade))
Bibliothèque universitaire des langues et civilisations | ||
Bâtiment de la BULAC et de l'INALCO. | ||
Présentation | ||
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Coordonnées | 48° 49′ 37″ nord, 2° 22′ 32″ est | |
Pays | France | |
Ville | Paris | |
Adresse | 65, rue des Grands Moulins 75013 Paris |
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Fondation | ||
Informations | ||
Conservateur | Marie-Lise Tsagouria | |
Superficie | 15 000 m² | |
Site web | https://www.bulac.fr | |
Collections | 1,5 million de documents dans près de 350 langues | |
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Le bâtiment dont la construction a débuté à l'été 2008, est l'œuvre de l'architecte Yves Lion[1]. Constitué de cinq niveaux sur 15 000 m2, il propose 910 places de lecture[2].
La construction est placée sous la responsabilité de la région Île-de-France, qui assure également les deux tiers du financement, estimé à 80 millions d'euros, le reste étant apporté par l'État.
Le coût de fonctionnement de la structure est estimé à 2,5 M € annuels.
La BULAC est juridiquement un groupement d'intérêt public constitué entre les institutions suivantes :
La BULAC est administrée par une assemblée générale comprenant un représentant pour chacun des partenaires, sauf le ministère qui a quatre représentants (deux au titre de l'enseignement supérieur, deux au titre de la recherche)[3]. Un conseil scientifique composé d'enseignants et de chercheurs français et étrangers définit les politiques générales en matière de politique documentaire et de recherche[4].
La direction de la BULAC comprend un directeur, un directeur-adjoint et un directeur scientifique[5].
La bibliothèque compte dans ses collections 1,5 million de volumes qui couvrent près de 350 langues en 80 alphabets[6].
La BULAC regroupe les fonds, autrefois dispersés, de près de vingt bibliothèques spécialisées, dont la principale est la Bibliothèque interuniversitaire des langues orientales (naguère bibliothèque de l'École des langues orientales), elle-même répartie jusqu'à l'été 2011 sur quatre sites, comme l'Inalco.
Les autres bibliothèques intégrées dans la BULAC sont :
Un fort accent a été mis sur les collections de libre accès, avec à terme 225 000 documents (livres et périodiques)[7], en français, en anglais et surtout dans les langues spécialités de la bibliothèque.
Le catalogue en ligne de la BULAC, réalisé avec Koha, recense tous les ouvrages de la bibliothèque, à l’exception d’une partie des ouvrages en caractères non latins acquis avant 2000. Les documents en langues à écriture non latine peuvent être décrits :
En 2019, le catalogue a été enrichi d’un outil de découverte[8] (EDS d’EBSCO) afin d’offrir un accès aux ressources en ligne (articles revues et ebooks, etc.) et aux collections patrimoniales numérisées grâce à un même champ de recherche.
La BiNA (Bibliothèque Numérique Aréale), réalisée avec Omeka S[9], donne accès à l’ensemble des documents libres de droits et numérisés par la BULAC : fonds patrimoniaux en provenance du monde entier choisis parmi les plus précieux de la bibliothèque : imprimés anciens, manuscrits, estampes, périodiques.... Tous les documents sont librement consultables ou téléchargeables depuis le site.
Les documents numérisés sont organisés en dix collections, en fonction de leur origine géographique et/ou de leur langue :
La BULAC anime un carnet de recherche sur la plate-forme de blogs Hypothèses.org[10]. Ce carnet, Le Carreau de la BULAC, propose aux étudiants et chercheurs travaillant sur les langues et civilisations non occidentales, des informations et actualités sur les collections de la BULAC et sur les recherches aréales.
Les équipes de la BULAC animent en outre La Croisée de la BULAC, un site de veille qui recense les dernières publications d’une sélection de carnets de recherche s’intéressant à l’Afrique, à l’Asie, à l’Europe médiane et orientale, au Moyen-Orient et aux Mondes musulmans, ainsi qu'aux cultures autochtones d'Amérique et d’Océanie.
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