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journaliste, réalisateur de cinéma, écrivain, et dialoguiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bernard Rapp est un journaliste, réalisateur de cinéma, écrivain et dialoguiste français, né le à Paris, où il est mort le .
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Bernard André Rapp |
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7 d'or () |
Il est devenu très connu en France en présentant le journal télévisé du soir (20 h) sur Antenne 2, pendant quatre ans, de 1983 à 1987. Sa carrière a ensuite évolué et, notamment, il a réalisé quatre longs métrages de cinéma et un téléfilm entre 1996 et 2004.
Bernard André Rapp naît le dans le 15e arrondissement de Paris[1],[2], de André Camille Simon Rapp et de Josette Thérèse Cuinier[2],[3]. Son arrière grand-père était anglais[4].
Il est licencié en droit et diplômé de l'Institut français de presse[5].
Bernard Rapp commence sa carrière comme pigiste à Combat puis au Monde[6].
Embauché comme grand reporter à Antenne 2 en 1976 puis correspondant au Royaume-Uni de 1981 à 1983, il présente le journal télévisé de 20 heures sur Antenne 2 de 1983 à 1987[6] en alternance avec Christine Ockrent[5] puis Claude Sérillon. Pendant presque toute cette période, ce JT réalise alors une audience supérieure à celle de TF1[5]. Il est à l'origine d'une petite polémique en présentant, pour la première fois, le journal télévisé sans cravate le 18 mai 1986[7].
Passionné de cinéma, il écrit en 1985 le texte du premier film français OMNIMAX, L'Eau et les Hommes de Pierre Willemin[6].
À la télévision française, il est également le présentateur ou le directeur de plusieurs émissions culturelles ou littéraires : Édition spéciale (de 1987 à 1988)[8], L'Assiette anglaise (le samedi à 13 h 20 de 1987 à 1989 sur Antenne 2), Caractères (de 1990 à 1992, sur Antenne 2 puis FR3[9])[5], Jamais sans mon livre (de 1993 à 1994), Rapp Tout (1994), Un siècle d'écrivains (de 1995 à 2001, portrait de 260 auteurs qui ont marqué le XXe siècle[6], « sa fierté »[5]) puis Héros vinaigrette (2001)[10]. À la radio, il anime l'émission Découvertes sur Europe 1 (en 1989) et Les mots pour le dire sur France Inter.
Après avoir quitté la télévision « où il compte peu d'amis »[5], il se reconvertit dans le cinéma, où il réalise quatre longs métrages, de 1996 à 2004.
Avec Jean-Claude Lamy, il dirige la publication du Dictionnaire mondial des films, aux éditions Larousse[11].
Bernard Rapp se marie à deux reprises, la première fois à Paris 16e le avec Marie Nanty[2], d'origine argentine, avec laquelle il a deux enfants : Joseph (né en 1971) et Louise (née en 1975)[réf. nécessaire]. Ils divorcent le [2]. Il se remarie avec la productrice Gaëlle Bayssière[12] le à Sèvres, et le couple reste uni jusqu'à la mort du journaliste et cinéaste[2].
Bernard Rapp meurt le , dans le 14e arrondissement de Paris[1] au 42 boulevard Jourdan (à l'institut mutualiste Montsouris[3])[2], des suites d'un cancer du poumon[3]. Son dernier domicile se situait à Ville-d'Avray[3].
Bernard Rapp reçoit en 1987 le Sept d'or du meilleur présentateur de journal télévisé puis, en 1988, celui du meilleur journaliste à la télévision, enfin, en 1989, celui du meilleur magazine (information, société, culture) pour L'Assiette anglaise, diffusé de 1987 à 1989.
Son deuxième film, Une affaire de goût, a reçu en 2000 le grand prix du Festival du film policier de Cognac[5].
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