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prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Benoît, baron Costaz, né le à Champagne-en-Valromey dans l'actuel département de l'Ain et mort le à Paris, est évêque de Nancy de 1810 à 1814. Il est nommé par Napoléon mais pas investi par le pape Pie VII. Il doit renoncer à son siège à la Restauration en 1814 et vit ensuite retiré à Paris.
Benoît Costaz | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Champagne-en-ValromeyBugey, Ain |
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Décès | (à 81 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Évêque de Nancy et de Toul (Primat de Lorraine) | ||||||||
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Il est le fils de Claude Costaz, marchand à Champagne-en-Valromey, et de Claudine Goujon. Il a deux frères, Louis Costaz, mathématicien et préfet, baron d'Empire comme lui, et Claude Anthelme Costaz, fonctionnaire au ministère du commerce[1].
Avant 1789, il est vicaire à Saint-Martin de Bavel, puis à Vien, avant de devenir curé du Petit-Abergement. En 1791, il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé et émigre en Savoie, puis en Suisse et enfin à Turin[2].
Rayé de la liste des émigrés, il rentre à Paris en septembre 1800 et est nommé après le Concordat de 1802 curé de la Madeleine par l'archevêque de Paris Jean-Baptiste de Belloy[2]. Il obtient cette cure alors même que la paroisse de la Madeleine est encore dépourvue d'église, l'ancienne ayant été démolie. Le culte a donc lieu dans une chapelle[3].
Il est nommé évêque de Nancy le , mais ne reçoit pas l'investiture canonique pontificale[2], comme les autres évêques nommés par Napoléon après sa rupture avec Pie VII[4]. Il est fait baron d'Empire le 16 décembre 1810[2].
Il arrive à Nancy en janvier 1811, bénéficiant d'une délégation de pouvoirs de son prédesseur, Antoine-Eustache d'Osmond, promu archevêque de Florence[2]. En 1813, il fait réimprimer le rituel nancéien de l'office des morts[5]. Il administre le diocèse de Nancy jusqu'à la Première Restauration en 1814, Antoine-Eustache d'Osmond retrouvant alors son siège nancéien[2].
Benoît Costaz se retire à Paris[2]. En 1817, l'évêque de Nancy sous l'Ancien Régime, émigré pendant la Révolution et l'Empire, Anne-Louis-Henri de La Fare, promu archevêque de Sens, pense faire de Benoît Costaz son évêque auxiliaire, mais celui-ci refuse[6]. À la mort d'Antoine-Eustache d'Osmond en 1823, le chapitre du diocèse de Nancy demande le retour de Benoît Costaz comme évêque, mais sans succès[2].
Benoît Costaz meurt à Paris en 1842. On l'enterre au Père Lachaise (59e division)[7].
Coupé, au 1 d'or à la fleur de lotus de sinople et de gueules au signe des barons évêques ; au 2 de sinople au cheval cabré et contourné d'argent, senestré d'une houe égyptienne d'or[9],[10].
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