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livre de Koushun Takami De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Battle Royale (バトル・ロワイアル, Batoru rowaiaru ) est un roman japonais de Kōshun Takami, édité en 1999 au Japon.
Battle Royale | |
Auteur | Kōshun Takami |
---|---|
Pays | Japon |
Genre | Roman Dystopie, horreur, action |
Version originale | |
Langue | Japonais |
Titre | Batoru rowaiaru (バトル・ロワイアル ) |
Éditeur | Ohta Publishing |
Lieu de parution | Tokyo |
Date de parution | |
ISBN | 4-87233-452-3 |
Version française | |
Traducteur | Patrick Honnoré Tetsuya Yano |
Éditeur | Calmann-Lévy |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 576 |
ISBN | 2702136737 |
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Le titre du roman est inspiré du nom donné aux combats de catch rassemblant plusieurs dizaines de catcheurs, ayant le droit de combattre seuls ou en équipe (équipe préexistante ou improvisée), sur un même ring et simultanément, jusqu’à élimination de tous les concurrents sauf un[1].
Le roman est adapté en manga (Battle Royale puis Blitz Royale) ainsi qu'en deux films live (Battle Royale et Battle Royale 2: Requiem). Il est également à l'origine du nom du genre de jeu vidéo battle royale.
Le livre met en scène 42 collégiens participants à un programme gouvernemental dont le but est de s'entre-tuer[2].
Le roman se déroule en 1997 au sein d'un pays fictif appelé la "République de Grande Asie"[3].
Le Japon est le théâtre du roman. Le leader de cette nation, aussi appelé Reichsführer, a instauré une république national-socialiste bien particulière[4]. La vie des citoyens y est strictement contrôlée, comme les sorties du territoire, les accès aux informations ou l'importation de produits en provenance de pays étrangers[5]. Ces mesures créent un isolement presque total du pays. De plus, l'armée et la police sont des entités extrêmement puissantes et les jugements pour activisme anti-gouvernemental sont légion[6]. Malgré cette politique de terreur manifeste menée par le gouvernement, l'exportation de produits manufacturés est florissante[7]. Cette puissance économique permet au pays d'avoir le meilleur PNB par habitant au monde. En résumé, une grande partie de la population s'est soumise à la politique du gouvernement et les libertés individuelles sont limitées au profit de la cause commune[8]. Ayant une vie confortable[9], elle ne fait rien pour s'opposer à la volonté du gouvernement[4]. Voilà pourquoi le quotidien des protagonistes du roman semble être, au premier abord, parfaitement normal.
Dans cette nation bafouant les droits civiques[10], le gouvernement feint d'ignorer les remontrances des États-Unis d'Amérique, son grand ennemi de l'extérieur[11]. Le roman insiste beaucoup sur l'antiaméricanisme des membres du gouvernement et de l'armée[12] ; on suppose que l'État a développé une « guerre froide » issue d'une volonté de revanche à la suite de la Seconde Guerre mondiale [13]. L'État est isolationniste et affiche une politique de "soumission absolue à l'autorité" [14]. À la suite de traités inconnus, il n'aurait pas le droit de lever une armée de conscription, ce qui l'oblige à recruter des soldats sur volontariat[15].
Le « Programme n°68 » est une expérimentation militaire de combat à des fins de défense nationale. Cette pratique gouvernementale est en vigueur depuis 1947 au Japon, sous l'égide de l'armée de terre. Elle se déroule chaque année avec cinquante classes de troisième tirées au sort, dont les élèves doivent s'entre-tuer jusqu'à ce qu'il n'y ait qu'un seul survivant. Officiellement, le Programme a pour but de collecter des statistiques sur le sexe, les armes et la méthodologie des vainqueurs afin de contribuer à l'amélioration des forces armées du pays. Il est un pilier de la souveraineté nationale du pays[16].
Les élèves sont enlevés manu militari de manière discrète[17] et amenés en un lieu isolé et clos[18], généralement une zone évacuée de ses habitants pour les besoins de l'expérience[19].
Juste avant de commencer le jeu, tous les élèves doivent jurer par écrit qu'ils y participeront activement[20].
Les élèves sont équipés de colliers électroniques, munis d'une forte charge explosive. Ils sont destinés à surveiller les participants afin qu'ils respectent des règles[24].
Au début du jeu, chaque élève reçoit un paquetage contenant des vivres, de l'eau, une torche électrique[27], une carte, une montre, une boussole et une arme au hasard[19] . Environ un tiers consiste en des armes à feu diverses, mais on trouve aussi des armes blanches[28], des objets ou appareils pouvant s'avérer fort utiles (gilet pare-balle, radar[29]...) mais également des armes totalement inutiles (boomerang, fourchette, jeu de fléchettes[30])...
L'attribution au hasard des armes est censée « rétablir l'égalité des chances de victoire », la chance compensant les avantages ou faiblesses physiques des participants[19]. L'égalité est d'ailleurs un des principes fondamentaux du jeu : être riche ou enfant de fonctionnaire haut placé ne change en rien les chances d'être dans une classe sélectionnée[31]. Les organisateurs du jeu sont également très fiers de constater que « 49 % des gagnants sont des filles », preuve que les avantages physiques ne garantissent pas la victoire[32].
À sa création, le « Programme » rencontra un fort mouvement de contestation au sein de la population, qui s'est éteint à l'époque du roman[33]. Le jeu en lui-même, bien que plus ou moins connu de tous, est une sorte de fatalité acceptée, les chances de participer au jeu demeurant en fait assez faible (1 pour 800). Les parents semblent cependant vouloir protéger leurs enfants d'informations qu'ils jugent trop terrifiantes[34]. Ceux dont l'enfant a été choisi doivent cependant se résigner ou subir le même sort[35].
Les protagonistes débattent souvent de la vraie raison de la création du programme et croient trouver des explications plausibles.
Garçons | Filles | ||
---|---|---|---|
Numéro | Nom | Numéro | Nom |
G-01 | Yoshio Akamatsu | F-01 | Mizuho Inada |
G-02 | Keita Iijima | F-02 | Yukie Utsumi |
G-03 | Tatsumichi Ôki | F-03 | Megumi Etô |
G-04 | Toshinori Oda | F-04 | Sakura Ogawa |
G-05 | Shôgo Kawada | F-05 | Izumi Kanai |
G-06 | Kazuo Kiriyama | F-06 | Yukiko Kitano |
G-07 | Yoshitoki Kuninobu | F-07 | Yumiko Kusaka |
G-08 | Yôji Kuramoto | F-08 | Kayoko Kotohiki |
G-09 | Hiroshi Kuronaga | F-09 | Yûko Sakaki |
G-10 | Ryûhei Sasagawa | F-10 | Hirono Shimizu |
G-11 | Hiroki Sugimura | F-11 | Mitsuko Sôma |
G-12 | Yutaka Seto | F-12 | Haruka Tanizawa |
G-13 | Yûichirô Takiguchi | F-13 | Takako Chigusa |
G-14 | Shô Tsukioka | F-14 | Mayumi Tendô |
G-15 | Shûya Nanahara | F-15 | Noriko Nakagawa |
G-16 | Kazushi Niida | F-16 | Yuka Nakagawa |
G-17 | Mitsuru Numai | F-17 | Satomi Noda |
G-18 | Tadakatsu Hatagami | F-18 | Fumiyo Fujiyoshi |
G-19 | Shinji Mimura | F-19 | Chisato Matsui |
G-20 | Kyûichi Motobuchi | F-20 | Kaori Minami |
G-21 | Kazuhiko Yamamoto | F-21 | Yoshimi Yahagi |
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