Bataille de Verdun (1917)
bataille de la Première Guerre mondiale en 1917 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La bataille de Verdun de 1917 ou seconde bataille de Verdun est une bataille qui se déroula dans la région de Verdun, en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale.
Date | – |
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Lieu | Verdun, France |
Issue | Victoire française |
France | Empire allemand |
Adolphe Guillaumat | Max von Gallwitz |
2e armée française 13e corps d'armée 15e corps d'armée 16e corps d'armée 32e corps d'armée 10 divisions 2880 canons 16 escadrilles |
Ve armée allemande |
Du 20 au 27 août 1917 : 4 730 tués ou disparus 9 630 blessés |
10 300 prisonniers 30 canons 250 mitrailleuses |
Batailles
Coordonnées | 49° 21′ 32″ nord, 5° 36′ 18″ est |
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Le , l'armée de Verdun, sous les ordres du général Guillaumat, attaque, à gauche et à droite de la Meuse, sur un front de 18 kilomètres : à droite, la côte de Talou, Champneuville, la cote 344 sont enlevées ; à gauche, le Mort-Homme, le bois des Corbeaux, d'Avocourt, de Cumières sont repris. Le lendemain, prise de Samogneux sur la rive droite, de Regnéville et de la Côte de l'Oie sur la rive gauche. Le , après avoir repoussé des contre-attaques, la cote 304 est enlevée, et le , le bois des Fosses et le bois de Beaumont. En , après l'occupation du bois des Caurières, l'Armée française est revenue à ses anciennes lignes de 1916. Les tentatives allemandes du début d'octobre pour reprendre ces positions resteront infructueuses.
Abandonnant provisoirement toute idée d'offensive générale, Pétain, le nouveau commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est, va passer à des offensives limitées, mais énergiques avec l'emploi de l'artillerie lourde à grande portée, minutieusement préparées par des reconnaissances aériennes.
« L’offensive du fut intensivement préparée par des prises massives de photos aériennes en nombre inconnu jusqu’à cette date.
Chaque division d’attaque disposait d’un ballon captif, de même que les corps d’armée et les groupements d’artillerie lourde. L’A.L.G.P. (artillerie lourde à grande puissance) avait, pour sa part, l’usage exclusif de deux ballons captifs de type Caquot amélioré alors qu’un total de 21 ballons était en ascension le jour de l’offensive[1]. »
Sur la rive gauche, engagé le plus à l'ouest, le 13e corps du général Linder progresse au nord du ruisseau de Forges, encercle la cote 304 et l'enlève le . À droite, aux côtés du 16e corps du général Corvisart, le 81e RI reprend les hauteurs du Mort-Homme. Les tunnels Bismarck et du Kronprintz sont occupés, ainsi que le tunnel Gallwitz, pris par la division marocaine du général Degoutte qui, engagée à la droite du 16e corps, enlève également le bois des Corbeaux, Cumières et la Côte de l'Oie.
« Le , sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, le régiment de marche de la Légion étrangère a enlevé le village de Cumières et son bois, avec une telle fougue, qu'il a dépassé l'objectif final qui lui était assigné. S'est ensuite rendu maître de la côte de l'Oie et de Regnéville[2]. »
Sur la rive droite, le 15e corps du général de Fonclare est engagé entre Vacherauville et Louvemont. La 126e DI va s'emparer de la côte du Talou et de Samogneux, tandis que la 123e DI occupe les cotes 326 et 344. Malgré les contre-attaques et les tirs de barrage de l'artillerie allemandes du Bois des Caures, le 32e corps du général Passaga se maintient au Bois des Fosses et, le , s'empare du bois des Caurières.
Les cotes 344 et 326 étant toujours à portée d'éventuelles contre-attaques allemandes, Guillaumat et Passaga voudraient poursuivre la lutte. Mais Pétain, commandant en chef, et Fayolle, responsable du groupe d'armées, ne veulent pas d'une nouvelle bataille d'usure et le les opérations offensives sont suspendues.
« L’opération du à Verdun demeure, avec l’attaque de la Malmaison entreprise deux mois plus tard, un des symboles les plus achevés des attaques locales à objectifs limités. Les détracteurs du GQG du Général Pétain pouvaient certes objecter qu’une pareille stratégie amènerait à court terme la ruine du pays, puisque cette seule attaque absorba en sept jours 120 000 tonnes de projectiles correspondant au tir de 4 millions d’obus couvrant de 6 tonnes d’acier chaque mètre du front, pour un prix de 700 millions de francs de l’époque[1] ! »
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