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La bataille de Méribel (parfois écrit Mirabel) est livrée le , dans le petit village de Méribel (situé aujourd'hui dans le département de la Haute-Savoie), au-dessus de Sallanches, pendant les guerres de la Révolution française. Les forces du royaume de Sardaigne (dont dépendait le duché de Savoie) sont battues par l’armée française[2].
Date | |
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Lieu | Méribel[1] |
Issue | Victoire française |
République française | Royaume de Sardaigne |
Batailles
Coordonnées | 45° 56′ 14″ nord, 6° 37′ 58″ est |
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Le mois précédent, une armée sarde de 1 000 hommes engage une contre-offensive dans le Faucigny contre les troupes révolutionnaires françaises[2]. Les armées de la coalition passent l'ensemble des cols alpins pour contrer les troupes françaises. Les premiers combats s'engagent. Le 21 août, une première grande bataille s'opère au pont de Saint-Martin, près de Sallanches, permettant à l'armée du roi de Piémont-Sardaigne de libérer les villes de Cluses (24 août) et de Bonneville[3]. Les populations savoyardes accueillent plutôt bien le retour des Sardes.
Cette offensive devant restaurer la monarchie de la maison de Savoie est pourtant de courte durée. Le mois suivant les Français reprennent les territoires perdus[4].
À Cluses le 16 septembre, les troupes françaises, commandées par le général Charles Verdelin[3], attaquent la ville de Sallanches, où l'armée sarde s'est réfugiée, le lendemain, le 17[5], avec 2 000 hommes et 6 canons. Cependant, les Français éprouvent des difficultés face à la défense organisée, dont les troupes des chasseurs, qui ont pris position sur la redoute située sur Méribel[6]. Les Français échouent[7].
Une lettre nous apprend que « Le 17 septembre, les Français attaquèrent Sallanches mais sans fruit parce que nous avions une bonne redoute défendue par les chasseurs de la hauteur de Méribel. Nous avions aussi quelques canons. On prétend que l'ennemi y perdit près de 500 des siens. »[8].
Le 21 septembre, Verdelin demande aux populations de ne pas se révolter à nouveau[4]. Philibert Simond, qui a été envoyé pour accompagner l'armée des Alpes, doit appliquer les ordres provenant du Comité de salut public lui demandant d'appliquer des représailles auprès des populations soulevées[4]. Cependant, originaire du duché de Savoie, il hésite, tout en appliquant une épuration à Samoëns[4].
Les troupes françaises reprennent l'assaut sur Sallanches le 27 septembre[7]. Le 28, elles assaillent la redoute de Méribel[9]. Celle-ci se trouve à environ 1 km en aval de Saint-Martin-sur-Arve[10]. Elle est prise le 29.
Le soir, les troupes du général Verdelin et de l'envoyé Philibert Simond victorieuses entrent à nouveau dans Sallanches[5]. Des paysans sont fusillés[9]. 540 prisonniers sont faits[9]. Les Sardes se replient par le col du Bonhomme[9]. On retrouve dans la vallée des Contamines-Montjoie, à Notre-Dame-de-la-Gorge, quatre canons abandonnés[9].
En 2004, le 18 septembre, la Ligue savoisienne appose une plaque commémorant la défense de la vallée par les Savoyards face aux troupes révolutionnaires[11]
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