Bataille de Hannut
bataille de 1940 durant l'invasion de la Belgique par les Forces armées allemandes / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La bataille de Hannut se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale en Belgique, sur une ligne nord-sud de part et d'autre de la commune de Hannut ; elle oppose du 12 au le corps de cavalerie français commandé par le général Prioux au 16e corps motorisé allemand du général Hoepner.
Date | 12- |
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Lieu | Hannut, Belgique |
Issue | Indécis |
France Belgique Pays-Bas[N 1] |
Reich allemand |
René Prioux | Erich Hoepner |
2 divisions blindées 20 800 soldats 411 chars, 147 automitrailleuses, 104 canons dont 40 antichars, et 12 de DCA |
2 Panzerdivisions 25 927 soldats 623 chars, 112 automitrailleuses, 397 canons dont 159 antichars, et 72 de DCA 8e corps aérien en soutien |
105 à 164 chars détruits Plus de 150 militaires tués / nombreux blessés | 50 à 164 chars détruits et 30 à 200 chars endommagés mais réparables |
Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France
Batailles
Coordonnées | 50° 40′ nord, 5° 05′ est |
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Il s'agit de la bataille de chars (contre chars) la plus importante à cette date. Le combat peut être vu comme une victoire française[1] ou allemande. En effet, pour Robert Frank, le bilan de cette bataille est ambigu. Il s’agit d’une victoire technique et tactique pour la France. Sur le plan technique, la bataille a montré une supériorité des chars français, notamment des Somua que les obus allemands ne réussissent pas à percer. Sur le plan tactique, elle a retardé l’avancée allemande et permis à la 1re armée française de s’installer sur ce qu’elle pensait être alors le front principal. Cependant, d’un point de vue intellectuel et stratégique, il s’agissait d’une défaite, le haut commandement français ayant été leurré par l’appât constitué par le corps blindé du général Hoepner. Cela attirait les meilleures unités françaises et les empêchaiet ainsi d’intervenir à Sedan, où se déroulait l’opération décisive[2]. Au total 50 (plus 200 endommagés)[3] à 164[4] chars allemands sont détruits contre 105[4],[5] à 170 français[6].