atlas par Gérard Mercator De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Atlas de Mercator (Atlas sive cosmographicae meditationes de fabrica mundi et fabricati figura) est un atlas paru à Duisbourg en 1595. Il est considéré comme le premier atlas du monde à être désigné sous ce nom. Il tire son origine de la cosmographie de Gérard Mercator, dont proviennent presque toutes les cartes et tous les textes. Il a été compilé et publié à titre posthume par son fils, Rumold Mercator.
Faits en bref Titre original, Format ...
Atlas de Mercator
Titre original
(la)Atlas sive Cosmographicae Meditationes de Fabrica Mundi et Fabrica Figura
C'est au XVIesiècle qu'on a créé le type d'ouvrage connu aujourd'hui sous le nom d'«atlas». Il s'agit d'une collection de cartes rassemblées en un ou plusieurs volumes. La sélection et l'ordre des cartes n'est pas aléatoire, mais suit un ordre logique. Les cartes ont généralement le même format et sont souvent accompagnées d'une description du contenu cartographié.
Gérard Mercator conçoit l'idée de ce type d'œuvre dès les années 1560, dans son atelier de Duisbourg. Dans sa Chronologia publiée en 1569, il envisage d'écrire un ouvrage en cinq parties (Création du Monde, Description des Cieux, Description des Terres et des Mers, Généalogie, Chronologie), regroupées sous le titre latin: Atlas sive cosmographicae speculationis libri quinque (Atlas ou cinq livres sur des considérations cosmographiques)[1].
Mercator, en revanche, n'a toujours pas terminé son œuvre lorsqu'il meurt en 1594. Certes, il a publié de nombreuses cartes assorties de brèves descriptions depuis 1585, sous le nom de Tabulae Geographicae, mais le principe directeur d'une cartographie complète du monde telle qu'il l'avait imaginée en est absent.
Après sa mort, son fils Rumold reprend le projet et le mène à son terme. L'atlas paraît finalement à Duisbourg en 1595. Il comprend toutes les cartes que Gérard Mercator avait dessinées, complétées par plusieurs gravures réalisées par sa famille.
Rumold Mercator meurt en 1599. L'atlas connaît une seconde édition en 1602[3].
En 1604, le petit-fils de Mercator vend aux enchères la bibliothèque de son grand-père à Leyde. Les plaques de cuivre de l'atlas vont à l'éditeur d'Amsterdam Jodocus Hondius, qui republie les cartes de Mercator à partir de 1606[4] dans de nombreuses éditions augmentées (désignées comme l'Atlas Mercator-Hondius), contribuant ainsi à la diffusion des œuvres et du nom de Mercator.
Gérard Mercator a déjà utilisé l'appellation «atlas» dans sa Cosmographie de 1569. Cependant, la série de cartes publiée en 1595 est la première à utiliser ce terme dans le titre.
Dans sa préface (Praefatio in Atlantem), Mercator explique l'étymologie du titre: il proviendrait d'Atlas de Maurétanie, roi légendaire de Maurétanie, fils[réf.souhaitée] du Titan du même nom, fin connaisseur des astres et de la cosmographie[5]. C'est lui qui est représenté sur le frontispice gravé sur cuivre de la page de titre.
Le roi Atlas est fréquemment mentionné dans la littérature grecque. Il apparaît chez Eusèbe de Césarée dans sa Préparation évangélique ainsi que dans la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile. Les contemporains de Mercator confondent parfois Atlas de Maurétanie avec le titan Atlas, qui est aussi représenté sur des éditions ultérieures de l'ouvrage de Mercator. L'épitaphe de Mercator dans l'église Saint-Sauveur de Duisbourg fait également référence au «mauvais» Atlas.
Malgré le grand succès des travaux de Mercator, l'appellation «atlas» ne s'impose pas sans partage. Jusque dans les années 1630, les cartographes utilisent régulièrement l'expression Theatrum Orbis Terrarum (Théâtre du monde en français), directement empruntée à Abraham Ortelius[6]. Ce sont les atlas du cartographe et éditeur Jodocus Hondius et de son atelier qui permettent au nom générique de percer. Entre 1636 et 1638, le savant Johannes Janssonius préfére le nom Atlas au Theatrum car le terme est alors déjà fermement établi.
L'Atlas Mercator de 1595 est entièrement rédigé en latin.
Aux éléments laissés par son père, Rumold Mercator a ajouté: la page de titre, les pièces liminaires, le premier livre sur la Création, la page de titre de la seconde partie, la carte du monde et des continents (numérotées A-E)[7].
Ces 5 premières cartes (A-E) ne sont pas de Gérard Mercator: la carte du monde et la carte de l'Europe ont été gravées par Rumold en 1587; la carte de l'Afrique et celle de l'Asie par Gérard le Jeune (fils de Rumold); la carte de l'Amérique par Michael (autre fils de Gérard), d'après la grande carte du monde que Gérard Mercator avait publiée en 1569 comme carte de navigation en mer[7].
les Épitaphes de Reinhardus Selenander, Jacobus Sinstedius[8], Johannes Mercator (petit-fils de Gérard), Jean Matal[9] et Lambert Lithocomus (étudiant en droit)[7].
Vient ensuite la préface de Mercator (Praefatio in Atlantem), puis le chapitre sur la création intitulé De mundi creatione ac fabrica liber (Sur la création du monde). La seconde partie intitulée Atlantis pars altera. Geographia nova totius mundi (Deuxième partie de l'atlas. Nouvelle géographie du monde entier) comprend les cartes (Tabulae Geographicae) de 1585, 1589 et 1595, enrichies de plusieurs autres cartes, soit 107 cartes au total[10].
L'édition de 1595 comprend 558 pages. Comme les cartes ont été initialement livrées non reliées et non colorées, certaines ayant été recolorées a posteriori, il existe différentes versions de couleur en fonction des exemplaires. Cette méthode de livraison sans reliure est également la raison pour laquelle 21 feuilles cartographiques de l'Atlas peuvent ensuite être assemblées sous la forme de 8 cartes murales. Ce sont: la Lorraine, la Bourgogne, l'Alsace, la Westphalie, la Lombardie, l'Écosse, l'Irlande et la Suisse.
De mundi creatione et fabrica liber
Dans l'introduction de l'atlas, Gérard Mercator expose sa vision théologique et scientifique du monde. Il tente d'y concilier la Bible avec les sciences naturelles émergentes et espère rapprocher les gens de Dieu grâce à ses propres publications scientifiques[réf.nécessaire]. Le texte est basé sur la théologie réformée et une exégèse du récit biblique de la création. Mercator y décrit l'origine des animaux et des plantes ainsi que l'ordre des êtres vivants. Cet exposé comprend 19 chapitres.
Mercator reprend la vision aristotélicienne du monde dans son texte, tout en la modifiant. Contrairement à Aristote, Mercator envisage une échelle des êtres créés par Dieu dans une série allant des êtres les moins solides aux plus solides et d'êtres imparfaits à parfaits. Dans une telle nature, l'homme tient une place centrale comme être créé à l'image de Dieu[11].
Les cartes
Voici la liste des cartes de l'atlas de 1595[12]. La plupart sont orientées en direction du Nord.
Cartes générales:
A. Orbis Terrae Typus
B. Europa
C. Africa
D. Asia
E. America
Cartes des îles Britanniques, de l'Europe du Nord et de l'Est. L'ensemble se compose d'une carte du pôle Nord, de 16 cartes des îles Britanniques, d'une carte de la Scandinavie et de quatre cartes du Danemark, ainsi que de six cartes de l'Europe de l'Est. Seules les cartes du Danemark sont accompagnées d'un texte d'introduction.
I. Polus Arcticus Ac Terrarum Circumiacentium Descriptio. Septentrionalivm Terrarum descriptio - Échelle 1:20 000 000
II. Islandia - Échelle 1:2 000 000
III. Britannicae Insvlae. Anglia, Scotia et Hibernia - Échelle 1:4 000 000
IV Scotia, Regnum - Échelle 1:1 900 000
V.-VI. Scotiae Regnvm - Échelle 1:1 100 000
VII Hibernia, Regnum. Irlandiae Regnvm - Échelle 1:2 500 000
VIII -IX. Hiberniae. Irlandiae Regnvm - Échelle 1:1 000 000
X. Vltoniae Orientalis Pars - Échelle 1:500 000
XI. Vdrone, Irlandiae à Catherlagh Baronia - Échelle 1:70 000
XII. Anglia regnum - échelle 1:2 500 000
XIII. Northvmbria, Cvmberlandia, Et Dvnelmensis episcopatus - Échelle 1:600 000
XIV. Westmorlandia, Lancastria, Cestria, Caernarvan, Denbigh, Flint, Merionidh, Montgomery, Salopia Cum insulis Mania Et Anglesey - Échelle 1:1 000 000
XXIX. Tavrica Chersonesvs. Nostra aetate Przecopsca et Gazara dicitur - Échelle 1:3 500 000[13]
Galliae tabulae geographicae: 12 cartes de France, Lorraine et Bourgogne, 4 cartes de Suisse. Ces cartes sont précédées de six pages de texte avec une introduction et un état de la situation politique en France, et suivies d'un index des noms de lieux en France.
a. Galliae Vniversalis tabvla - Échelle 1:3 500 000
b. Britannia, Normandia, Beavsse, Poictov, Berry – Échelle 1:700 000
c. Aqvitania australis Regnu[m] Arelatense cum confiniis – Échelle 1:2 000 000
d. France Picardie Champaigne cum regionibus adiacentibus – Échelle 1:1 000 000
e. Bolonia et Gvines Comitatus - Échelle 1:250 000
f. Aniov Andegavensis Dvcatvs - Échelle 1:450 000
g. Berry dvcatvs - Échelle 1:500 000
h. Poictov sive Pictauiae descriptio - Échelle 1:900 000
n. Helvetia cvm Finitimis Regionibus Confoederatis – Échelle 1/800 000
o. Zvrichgovv, et Basiliensis Provincia – Échelle 1:350 000
p. VViflispvgergovv – Échelle 1:350 000
q. Argovv – Échelle 1:350 000
Belgii Inferioris Geographicae tabulae: 1 carte générale et 8 cartes provinciales des Pays-Bas. Les cartes sont précédées d'un court texte avec une discussion sur la géographie des Pays-Bas à l'époque des Bourguignons. À la fin, on trouve un index des noms de lieux.
r. Belgii inferioris descriptio emendata cum circumiacentium regionu[m] confinijs - échelle 1:1 500 000
s. Flandria Comitatus, Vlaenderen. – Échelle 1:450 000
t. Brabantia, Gvlick et Cleve - Échelle 1:500 000
v. Hollandt Comitatus Vtricht episcop - Échelle 1:600 000
x. Zelandia Comitatus - Échelle 1:300 000
y. Geldria et Transysvlania - échelle 1:400 000
z. Artesia Comitatus. – Échelle 1:400 000
&. Hannonia, Namvrcvm Comitatus - Échelle 1:400 000
ct. Trier et Lvtzenbvrg - Échelle 1:500 000
Germaniae tabulae geographicae: 26 cartes du Saint-Empire romain germanique, ainsi que de la Pologne et de la Hongrie. Le texte commence par une introduction aux cartes. À la fin se trouve un registre des noms de lieux en Allemagne.
A. Germaniae Vniversalis. – Échelle 1:3 000 000
B. Frisi occidentalis. – Échelle 1:350 000
C. Emden et Oldenborch Comit. – Échelle 1:350 000
D-F. Westfalia [cum Dioecesi Bremensi, sans titre, Berghe Ducatus Marck Comitatus et Coloniensis Dioecesis] – Échelle 1:550 000
F2. Waldeck Comitatvs – Échelle 1:200 000
G. Palatinatvs Rheni – Échelle 1:500 000
H. Wirtenberg Dvcatvs – Échelle 1:500 000
I-K. Alsatia Inferior; Alsatia superior cum Suntgoia & Brisgoia (West) – Échelle 1:400 000
L-M. Saxonia Inferior et Mecklenborg Dvc.; Brvnswyck & Meydbvrg cum ceteris adiacentibus – Échelle 1:750 000
P. Franckenlandt Francia orientalis – Échelle 1:700 000
Q. Bavaria Dvcatvs – Échelle 1:700 000
Q2. Palatinatvs Bavariae – Échelle 1:350 000
R. Saxoniae superioris Lvsatiae Misniaeqve descriptio – Échelle 1:800 000
S. Marca Brandenbvrgensis & Pomerania – Échelle 1:900 000
T. Bohemia Regnum & Electoratus – Échelle 1:800 000
V. Moravia – Échelle 1:550 000
X. Avstria archiducatus – Échelle 1:700 000
Y. Saltzbvrg archiepiscopatus cum ducatu Carinthiae – Échelle 1:500 000
Z. Polonia Et Silesia – Échelle 1:1 600 000
AA. Hvngaria Regnum – Échelle 1:1 300 000
Italiae, Sclavoniae, Et Graeciae tabulae geographicae: 16 cartes de l'Italie, 2 cartes des Balkans et 4 cartes de la Grèce. Les rapports statutaires manquent, mais la partie est précédée d'une dédicace à Ferdinand de Médicis et d'un avis aux lecteurs de 1589. La section se termine par deux registres de noms de lieux, un d'Italie et un de Grèce.
1. Italia - Échelle 1:3 000 000
2. Lombardiae Alpestris pars occidentalis cum Valesia - Échelle 1:750 000
3. Tarvisina Marchia Et Tirolis Comitatvs - Échelle 1:750 000
4. Pedemontana regio cum Genvensivm territorio & Montisferrati Marchionatu - Échelle 1:750 000
5. Romandiola cum Parmensi Ducatu - Échelle 1:750 000
(de) Atlas oder kosmographische Gedanken über die Erscharffung der Welt und ihre kartographische Gestalt [1595], Duisbourg, Mercator-Verlag, (ISBN3-87463-217-2), Wilhelm Krücken (éd.)
Thomas Horst: Le monde en cartes: Gérard Mercator, 1512-1594 et le premier atlas du monde, Bruxelles: Fonds Mercator, 2011.
Peter van der Krogt: Globes terrestres, cartes murales, atlas. Gerhard Mercator cartographie la terre, dans: Ville de Duisbourg (éd.): Gerhard Mercator, L'Europe et le monde. Volume d'accompagnement de l'exposition "Persécutés, respectés, universels - Gerhard Mercator, l'Europe et le monde" à l'occasion du 400e, Anniversaire de la mort de Gerhard Mercator au Musée de la culture et de l'histoire de la ville de Duisburg à partir du 4., Septembre 1994 au 31., Janvier 1995, Duisbourg 1994, (ISBN3-89279-043-4), p.81–129. Nouvelle édition révisée par Gisela Luther-zimmer: In: Kultur- und Stadthistorisches Museum Duisburg (éd.): Le monde de Gerhard Mercator., Cartes, atlas et globes de Duisburg, Mercator Verlag, Duisbourg 2006, (ISBN3-87463-393-4).
Peter van der Krogt: Mercator - ses atlas et ses contemporains, dans Rienk Vermij (éd.): Gerhard Mercator et son monde, Mercator Verlag, Duisbourg 1997, (ISBN3-87463-254-7), p.110-131.
Friedrich Wilhelm Krücken: Stemma Atlantis. Le pedigree d'ATLAS jr. d'après Gerhard Mercator, dans: Friedrich Wilhelm Krücken: Ad Maiorem Gerardi Mercatoris Gloriam., Essais sur la vie et l'œuvre de Gerhard Mercator 5 mars 1512 Rupelmonde, 2 décembre 1594 Duisburg., Tome II, Monsenstein et Vannerdat, Munster 2010, (ISBN978-3-86991-014-7), p.97-205.
Mercator en zijn boeken [Texte imprimé]: 3 december 1994-30 januari 1995 / Mercatormuseum, Sint-Niklaas.
Koeman's atlantes neerlandici, Vol. 1, The folio atlases published by Gerard Mercator, Jodocus Hondius, Henricus Hondius, Johannes Janssonius and their successors / C. Koeman; compiled by Peter van der Krogt.
Peter van der Krogt: Erdgloben, Wandkarten, Atlanten. Gerhard Mercator kartiert die Erde. In: Stadt Duisburg (Hrsg.): Gerhard Mercator, Europa und die Welt. Begleitband zur Ausstellung „Verfolgt, geachtet, universal – Gerhard Mercator, Europa und die Welt“ anläßlich des 400. Todestages von Gerhard Mercator im Kultur- und Stadthistorischen Museum Duisburg vom 4. September 1994 bis zum 31. Januar 1995. Duisbourg, 1994, (ISBN3-89279-043-4), p. 103.
Peter van der Krogt, Gisela Luther-Zimmer: Erdgloben, Wandkarten, Atlanten. Gerhard Mercator kartiert die Erde. In: Kultur- und Stadthistorisches Museum Duisburg (Hrsg.): Die Welt des Gerhard Mercator. Karten, Atlanten und Globen aus Duisburg. Mercator-Verlag, Duisburg 2006, (ISBN3-87463-393-4). P. 49.
Cornelis Koeman et Peter van der Krogt, Koeman's atlantes Neerlandici: published by Gerard Mercator, Jodocus Hondius, Henricus Hondius, Johannes Janssonius and their successors, HES, (ISBN978-90-6194-268-9), p.61
Friedrich Wilhelm Krücken: Stemma Atlantis. Der Stammbaum des ATLAS jr. nach Gerhard Mercator. In: Friedrich Wilhelm Krücken: Ad Maiorem Gerardi Mercatoris Gloriam. Abhandlungen zum Leben und Werk Gerhard Mercators 5. 3. 1512 Rupelmonde, 2. 12. 1594 Duisburg. Band II. Monsenstein und Vannerdat, Münster 2010, (ISBN978-3-86991-014-7). P. 182.
Thomas Horst: Die Welt als Buch. Gerhard Mercator (1512–1594) und der erste Weltatlas. Bildband anläßlich der Faksimilierung des Mercatoratlas von 1595 (2° Kart. B 180/3) der Staatsbibliothek zu Berlin – Preußischer Kulturbesitz, mit allen Kartentafeln dieser Ausgabe. Faksimile-Verlag, Gütersloh, Munich, 2012, (ISBN978-3-577-12499-7). p.143.
Mink Vermij, «Mercator and the Reformation», dans Mercator und Wandlungen der Wissenschaften im 16. und 17. Jahrhundert, Bochum, coll.«Duisburger Mercator-Studien» (noI), , p.63-81.
Änne Bäumer-Schleinkofer: Mercator über Tiere und Pflanzen. Die Stufenleiter der Natur und die biblische Schöpfungsgeschichte. In: Manfred Büttner, René Dirven (Hrsg.): Mercator und Wandlungen der Wissenschaften im 16. und 17. Jahrhundert. Referate des 1. Mercator-Symposiums Duisburg, 8.-9. März 1992 (= Duisburger Mercator-Studien Bd. 1). Bochum 1993. P. 73.
Peter van der Krogt: Erdgloben, Wandkarten, Atlanten. Gerhard Mercator kartiert die Erde. In: Stadt Duisburg (Hrsg.): Gerhard Mercator, Europa und die Welt. Begleitband zur Ausstellung „Verfolgt, geachtet, universal – Gerhard Mercator, Europa und die Welt“ anläßlich des 400. Todestages von Gerhard Mercator im Kultur- und Stadthistorischen Museum Duisburg vom 4. September 1994 bis zum 31. Januar 1995. Duisbourg, 1994 (ISBN3-89279-043-4), p. 108–114.