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Art de la Troisième Période intermédiaire
art de l'Égypte antique / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'art de la Troisième Période intermédiaire égyptienne (1069 – 664) s'étend donc sur quatre siècles, sur la période qui va de la XXIe jusqu'à la XXVe dynastie : soit la XXIe dynastie, puis deux dynasties libyennes rivales, la XXIIe à Thèbes et la XXIIIe à Tanis, suivies de la courte XXIVe dynastie saïte (de Saïs), et de la XXVe dynastie dite éthiopienne (ou nubienne). Il est bien difficile de s'entendre sur des critères qui permettraient de fixer le moment de bascule entre la fin d'une époque, plus ou moins instable et le début d'une autre époque, de type « Intermédiaire », plus instable encore. Aussi, pour certains[2] la XXIe dynastie relève de la fin du Nouvel Empire, alors que pour d'autres[3] on entre dans la Troisième Période intermédiaire.
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Cette période de difficultés diverses, au lendemain de la scission entre l'État et le clergé, vit au contact des monuments laissés par les Ramessides de la fin du Nouvel Empire et alors que des souvenirs du style de l'époque amarnienne persistent. Leur pouvoir visuel continuera d'impressionner commanditaires, dessinateurs et sculpteurs jusqu'au VIIIe siècle av. J.-C.
Une tombe de la XXIIe dynastie, qui a échappé aux pilleurs dans la nécropole royale de Tanis, contenait de magnifiques témoins de l'art commandité par le pouvoir qui reflète bien cette situation. Cette tombe a aussi révélé à quel point l'orfèvrerie focalisait toute l'attention. Le bronze doré y tient une place importante. On y étale bien moins de luxe qu'avec Toutânkhamon, mais chaque objet y gagne en clarté, avec des formes fermement définies. L'image du corps, surtout dans la statuaire, prolonge le style naturaliste idéalisant de l'époque ramesside, mais va plus loin. Souvent les différentes parties du corps se trouvent plus nettement caractérisées qu'auparavant. La statuaire de bronze, dans les temples, a pu être recouverte de somptueux effets de matières métalliques polychromes.
Le VIIIe siècle av. J.-C. voit cette période s'achever sous la XXVe dynastie avec un retour à des références très anciennes, en fait, à l'idéal du Moyen et de l’Ancien Empire, c'est-à-dire entre, environ, 1 000 et 1 600 ans auparavant. Ces références archaïsantes se trouvent associées, de manière hybride, à des nuances de style « kouchite », des indices physiologiques propres aux populations nubiennes, et des signes physiques de leur culture, comme le diadème kouchite.