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personnalité politique japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Antonio Inoki (アントニオ 猪木 ), de son vrai nom Kanji Inoki (猪木 寛至, いのき かんじ, Inoki Kanji ), né le à Yokohama et mort le à Tokyo, est un catcheur puis promoteur japonais et homme politique, véritable icône en son pays. Son nom de scène est inspiré d'Antonino Rocca, un catcheur professionnel. Il pratiquait également le combat libre.
Nom de naissance |
Kanji Inoki |
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Nom de ring |
Antonio Inoki Moeru Tōkon Tokyo Tom Shanghai Slaughter |
Nationalité | |
Naissance | |
Décès |
(à 79 ans) Arrondissement de Minato (Tokyo, Japon) |
Taille | |
Poids |
Fédération |
All Japan Pro Wrestling Japan Wrestling Association National Wrestling Alliance National Wrestling Federation New Japan Pro Wrestling Universal Wrestling Federation (Japan) World Championship Wrestling World Class Championship Wrestling World Wide Wrestling Federation / World Wrestling Federation / World Wrestling Entertainment |
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Entraîneur | |
Carrière pro. |
30 septembre 1960 - 1998 |
Inoki est le fils de Sajiro Inoki, un homme d'affaires et homme politique, il est le 9e enfant d'une famille en comprenant 11 ; il a six frères et quatre sœurs[2]. Son père décède alors qu'il a cinq ans ; rapidement, il montre des aptitudes pour le sport et un de ses frères ainé l'initie au karaté alors qu'il entre au collège, déclenchant son intérêt pour les sports de combat[2]. À l'adolescence, il joue au basket et fait de l'athlétisme, remportant un championnat alors qu'il est au lycée à Yokohama[2]. En 1957, sa famille émigre au Brésil où il continue à faire de l'athlétisme, remportant des championnats régionaux[2].
À dix-sept ans, Antonio Inoki rencontre Rikidōzan qui lui propose de retourner au Japon afin de l'entraîner pour devenir catcheur[2]. Il s'entraîne dans le dojo de la Japan Wrestling Association (JWA) auprès de Rikidōzan et Karl Gotch et rencontre Shōhei Baba qui est, lui aussi, élève[2]. Il prend le nom de ring d'Antonio Inoki en hommage à Antonino Rocca et dispute son premier match le où il perd face à Kintaro Oki[2]. Après la mort de Rikidōzan en 1963, Toyonobori (en) devient président de la JWA et décide de faire de Baba la principale vedette de la fédération[2]. En , Inoki décide de ne pas participer à un tournoi de la JWA et peu de temps après, il quitte cette fédération pour la Tokyo Pro Wrestling (TPW) que vient de fonder Toyonobori[2].
Il débute à la TPW au cours du spectacle inaugural le où il bat Johnny Valentine[2].
En 1972, Antonio Inoki fonde la New Japan Pro-Wrestling, qui devient la plus grande compagnie de catch du pays. Sa célébrité est à son paroxysme en 1976, lorsque Mohamed Ali se rend au Japon pour le combattre. Selon les conditions du combat, tenues secrètes, Inoki n'avait pas le droit de frapper au visage avec les pieds ; il n'était autorisé à frapper avec les jambes que dans les membres inférieurs. Le catcheur a donc passé la quasi-totalité du combat à se jeter au sol, cherchant à faucher les jambes d'Ali en envoyant des low kicks, empêchant ainsi son adversaire de développer sa boxe. Ces coups ont causé des blessures sérieuses à Ali, qui perdit beaucoup de sa mobilité au niveau des jambes. À l'issue de ce combat, prototype de mixed martial arts perçu comme une opération publicitaire, il y eut égalité entre les deux combattants[3],[4].
En 2007, Antonio Inoki crée sa propre fédération, la Inoki Genome Federation proposant des galas mélangeant matchs de catch, de kickboxing et d'arts martiaux mixtes. Il réside principalement à Tokyo et New York. Il fut intronisé au WWE Hall of Fame en 2010, la veille de WrestleMania XXVI.
Il est sénateur à la Chambre des conseillers (Japon) une première fois de 1989 à 1995 au sein de son propre parti, le Parti de la paix et du sport (スポーツ平和党, Supōtsu heiwa tō ) fondé le 23 juin 1989, ayant une avant mis fin à sa carrière sportive en 1998. Il participe aux négociations pour le rapatriement des Japonais pris en otage par le régime de Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe de 1990/91.
Réélu à la Chambre haute japonaise de 2013 à 2019 à l'origine sous l'étiquette de l'Association pour la restauration du Japon, il s'était distingué en amorçant une très personnelle « diplomatie du sport » avec la Corée du Nord, où il s'est rendu une dizaine de fois pour tenter notamment d'aider à résoudre la question des enlèvements de citoyens japonais par la Corée du Nord lors de la guerre froide. En janvier 2015, il a contribué à la création d'un nouveau parti nommé l'Assemblée pour dynamiser le Japon, qu'il a quitté en 2016, pour siéger comme indépendant. En juin 2019, il se retire de la vie politique[5].
Connu et apprécié en Corée du Nord, pays de son ancien entraîneur Rikidōzan, Antonio Inoki était par exemple présent au 65e anniversaire du Parti du travail de Corée le , son 21e voyage en Corée du Nord[6]. En 2013, à son retour d'un voyage à Pyongyang, il avait ainsi écopé d'une suspension d'un mois pour être parti en Corée du Nord sans autorisation du Parlement[7].
Il meurt le à l’âge de 79 ans dans la ville de Tokyo[8], après avoir souffert plusieurs années d'amylose cardiaque.
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