Anne Buttimer grandit dans une ferme de l'ouest de Cork au sein d'une famille de six enfants. Ses parents sont Jeremiah Buttimer et Eileen Kelleher. Son père a joué un rôle important dans la création de la National Farmers’ Association et de An Foras Taluntais/The Agricultural Institute, ancêtre du Teagasc[1].
Elle fréquente des écoles à Dunmanway et Glenville puis les écoles secondaires PresentationCrosshaven et Loreto Fermoy[1].
Sa carrière d'enseignante et de chercheuse commence par un post-doc à l'Université catholique de Louvain, puis, après la scission de 1968, elle retourne aux États-Unis comme professeure assistante à l'université de Seattle. Elle enseigne ensuite en Écosse avant de rejoindre l'université Clark où, de 1970 à 1981, elle acquiert une solide réputation de spécialiste de géographie sociale. Forte de cette expérience, elle devient chercheuse associée à l'université de Lund, en Suède, puis enseigne à l'université d'Ottawa. C'est finalement en 1991 qu'elle rejoint son pays natal et enseigne à l'University College Dublin jusqu'à sa retraite en 2003. Elle est depuis cette date professeure émérite dans cette université.
(en) Federico Ferretti, «Between Radical Geography and Humanism: Anne Buttimer and the International Dialogue Project», Antipode, vol.51, no4, , p.1123–1145 (ISSN0066-4812 et 1467-8330, DOI10.1111/anti.12536, lire en ligne, consulté le )