889-874 av. J.-C.: règne en Égypte du pharaon Takélot Ier[1].
Vers 889-888 av. J.-C.: règne de Phelles, roi de Tyr, dernier des quatre fils de la nourrice du roi Abdastratos, qui ont pris le pouvoir en 909 av J.C.[2].
885-878 av. J.-C.: en Israël, Éla est renversé par un de ses officiers, Zimri, «chef de la moitié des chars». Zimri exécute toute la descendance de Baasa et est proclamé roi d’Israël à Tirzah. L’armée, qui assiégeait à nouveau Gibbetôn, n’accepte pas le coup d’État. Son général, Omri, assiège et prend Tirzah. Le palais royal est incendié et Zimri meurt lors de l’attaque. Après quatre ans de guerre civile et la mort de son rival Tibni, fils de Ginat, Omri est reconnu roi d’Israël à Tirzah en 881[3].
883-859 av. J.-C.: règne d'Assurnazirpal II (Assour-nâtsirapli), roi d’Assyrie. Il étend son royaume vers le haut Tigre et au sud au-delà du petit Zab. En contrôlant Karkemish (878 av. J.-C.), il établit une tête de pont sur la Méditerranée[1]. Il détourne les eaux du Zab et creuse un canal pour aménager des vergers[5]. À partir de son règne, le style des inscriptions royales marque un changement important: une quarantaine de lignes est nécessaire au roi pour commencer ses annales; il est «le roi de tous les princes», le seigneur des seigneurs», etc. Il apparaît une conception nouvelle du pouvoir royal qui tend à la domination universelle[6].
882 av. J.-C.: le roi d’AssyrieAssurnazirpal II part en campagne dans l’extrême Nord mésopotamien contre le pays de Kadmuhu et les Mouskhi, qui lui paient tribut. Apprenant que ses vassaux Araméens de Suru, dans le Bît Halupê, avaient tué leur gouverneur et s’étaient donnés un nouveau chef, il fait volte-face, prend la ville, massacre les rebelles et emmène leur chef à Assur où il est écorché vif. La même année il réprime une révolte dans le nord de l’Assyrie. Les années suivantes, il mène des campagnes dans le massif du Kashiari, dans la région de Zamua (autour de Sulaimaniyah) et sur le moyen Euphrate[1].
881-874 av. J.-C.: règne de Omri, roi d'Israël[1]. Le palais de Tirzah ayant été détruit, Omri fonde une nouvelle capitale, Samarie, au nord-ouest de Sichem et y construit des fortifications et un palais. Il s’efforce de procurer à son royaume la stabilité et la paix. Il met fin à la guerre contre Juda affaibli. Devant la menace assyrienne, il s’allie avec Itobaal de Tyr, dont la fille Jézabel épouse Achab, fils d’Omri. Omri soumet le pays de Moab qui lui paye tribut (pierre moabite)[3].