Vers 470 av. J.-C.: périple du suffète carthaginois Hannon en Guinée (530/470 av. J.-C.). Il fonde six colonies regroupant près d’un millier de personnes le long de la côte Africaine et explore deux fleuves, peut-être la Gambie et le Sénégal. Le récit original du périple, gravé sur le fronton d’un temple à Carthage, disparait lors de la destruction de la ville par Scipion Émilien en 146 av. J.-C. et il n’est connu que par une traduction grecque sujette à caution[1]. Si le voyage d’Hannon n’est pas attesté, il est fort probable qu’un trafic d’or important a eu lieu entre le Sénégal et les comptoirs carthaginois du littoral atlantique. À l’est le comptoir de Lepcis reçoit des peaux et des pierres précieuses apportées par les caravanes venues du Fezzan. Carthage est en contact avec le Sahara par le comptoir de Sabratha, en relation avec Cidamus (Ghadamès), point de départ de la route des chars vers le Hoggar et le Niger. Les Carthaginois exploitent enfin les mines de cuivre et d’argent de Sardaigne ainsi que celles de Ténès, en Algérie[2]. Hérodote rapporte qu’un commerce de l’or, appelé «commerce à la muette» a lieu entre Carthage et un pays d’Afrique de la côte Atlantique. Les Carthaginois débarquent des marchandises sur la grève, allument un feu pour prévenir de leur arrivée, et remontent dans leurs vaisseaux. Les habitants du pays laissent sur le sable la quantité d’or qu’ils offrent pour la cargaison et s’en retournent dans leur cachette. Si la quantité d’or leur parait suffisante, les Carthaginois la prennent et s’en vont, laissant les marchandises. Sinon, ils rembarquent et attendent que les autochtones ajoutent de l’or jusqu’à ce qu’ils soient satisfaits[3].
pendant le règne d’Artaxerxès Ier (464 à 424 av. J.-C.), les travaux de rénovation et de fortification de Jérusalem sont suspendus à la suite d’une intervention de hauts fonctionnaires de Transeuphratène, le chancelier Rehoum et le secrétaire Shimshaï, qui prétextent la nécessité de prévenir une rébellion[11].
le trésor d'Auriol (lieu-dit des Barres à Auriol) est enfoui dans une urne d'argile grise. Découvert en 1867, il contenait 2130 pièces d'argent pur dont certaines remontent au VIesiècleav. J.-C. et les plus récentes à 460 av. J.-C.[12]. Il est la preuve d'un important flux commercial entre Massalia et la Grèce.
Les parchemins remplacent les tablettes d'argiles pour les documents administratifs achéménides (écrits en araméen).
les Éléates se rebellent contre les théories pythagoriciennes, et font la distinction entre ce qui est mesurable et le reste, refusant d'attribuer aux nombres des propriétés magiques et surnaturelles.
Mickaël Augeron et Mathias Tranchant, La violence et la mer dans l'espace atlantique: XIIe – XIXesiècle, Presses universitaires de Rennes, , 525p. (ISBN978-2-7535-0034-1, présentation en ligne)
Catherine Coquery-Vidrovitch, La découverte de l'Afrique: l'Afrique noire atlantique des origines au XVIIIe siècle, L'Harmattan, , 252p. (ISBN978-2-7475-5258-5, présentation en ligne)
(es) Anna Pujol i Puigvehí, La población prerromana del extremo nordeste peninsular: génesis y desarrollo de la cultura ibérica en las comarcas gerundenses, vol.2, CSIC Press, , 379p. (ISBN978-84-00-06917-9, présentation en ligne)