1776 av. J.-C.[2]: Shamshi-Adad Ier combat dans le Zalmaqum (région de Harran) et la région d’Emar[1].
1775 av. J.-C.[2]: à la mort de Shamshi-Adad Ier, son fils Iasmah-Adad abandonne Mari. Ishme-Dagan reste roi d’Assur, mais le royaume de Haute Mésopotamie se désintègre en dizaines de principautés qui reprennent leur indépendance. Zimri-Lim, héritier légitime, reconstitue le royaume de Mari avec l’aide du roi d’AlepIarim-Lim, dont il épousera la fille Shiptu par la suite. Pendant quatorze ans, et longtemps avec succès, il cherche à établir fermement son pouvoir, guerroyant sans cesse dans le Khabur, traitant avec les nomades et semi-nomades, participant activement à la vie internationale, parfois allié à Hammourabi et s’opposant à Eshnunna[1].
1775-1761 av. J.-C.[2]: règne de Zimri-Lim, roi de Mari. À cette époque, la ville de Mari subit dans sa réalité physique les effets de la récession économique, sans doute locale.
Vers 1775 av. J.-C.: un mouvement d’unification politique s’affirme en Anatolie sous l’impulsion des rois de Kussar, Pithana et son fils Anitta. Pithana s’empare de Nesa (Kanesh) et en fait sa capitale[4]. Anitta conquiert et unifie une grande partie de la Cappadoce. Il se serait emparé de Hattusha (Bogâzköy) avec un petit groupe d’hommes et aurait alors fondé un royaume qui serait l’ancêtre de l’empire hittite. Il instaure un système de vassalité qui se perpétuera dans l’empire hittite. Il est le premier au Proche-Orient à prendre le titre de Grand roi (Lugal gal). Hattusha est abandonnée après sa destruction par Anitta pour être reconstruite vers 1650 av. J.-C..
1772 av. J.-C.[2]: révoltes de Kahat (Tell Barri) et d’Ashlakka dans le haut pays contre Zimri-Lim, roi de Mari. Après plusieurs campagnes, les rois de ces régions réunis à Nahur (Tell Fekheriyeh près de Tell Halaf) acceptent de reconnaître Zimri-Lim comme leur seigneur. Celui-ci pratique une politique matrimoniale en mariant ses nombreuses filles[1].
1771 av. J.-C.[2]: Ibal-pî-El II, roi d'Eshnunna, lance une double offensive contre Mari le long de l’Euphrate et du Tigre. Ekallâtum et Shubat-Enlil sont prises. Zimri-Lim riposte et bat Eshnunna à Andariq (sud du Jebel Sinjar). La paix signée, Zimri-Lim se consacre à affermir son pouvoir auprès de ses vassaux et à redresser économiquement son royaume[1].
(en) William James Hamblin, Warfare in the Ancient Near East to 1600 BC: Holy Warriors at the Dawn of History, Taylor & Francis, , 517p. (ISBN978-0-415-25588-2, présentation en ligne)