Anarchie, État et utopie
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Anarchie, État et utopie (titre original : Anarchy, State, and Utopia) est un ouvrage de philosophie politique écrit par le philosophe américain Robert Nozick. Il y défend des conceptions philosophiques minarchistes, considérant la possibilité d'un État « minimal ». L’ouvrage est découpé en trois parties distinctes, portant respectivement sur la justification d’un État minimal face à l'alternative anarcho-capitaliste, sur la critique de l’État-providence et des positions welfaristes rawlsiennes, et sur la désirabilité de l’Étatminimal, présenté comme un cadre propice à toutes les utopies (soit, une méta-utopie)[1].
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Titre original | |
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Auteur | |
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Littérature philosophique (d) |
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Éditeur |
En opposition au livre Théorie de la justice (1971) de John Rawls, et dans un débat avec Michael Walzer[2] Nozick plaide en faveur d'un État minimal, c'est-à-dire un État limité aux fonctions étroites de protection contre la violence, le vol, la fraude, et veillant à l'application des contrats, etc. Lorsqu'un État prend plus de responsabilités que celles-ci, Nozick considère que les droits individuels seront violés. Pour soutenir l'idée de l'État minimal, Nozick présente un argument qui illustre comment celui-ci découle naturellement de l'anarchie et comment toute expansion du pouvoir de l'État au-delà de ce seuil minimaliste est injustifiée.
Anarchie, État et Utopie a remporté le National Book Award américain de 1975 dans la catégorie philosophie et religion[3] a été traduit en 11 langues et a été nommé l'un des "100 livres les plus influents depuis la guerre" (1945-1995) par le The Times Literary Supplement[4].