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écrivain marocain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ali Lmrabet[1] est un journaliste marocain né à Tétouan en 1959.
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Nom dans la langue maternelle |
علي المرابط |
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Prix Reporters sans frontières () Prix José-Couso (d) () Premi Veu Lliure () |
Ali Lmrabet a débuté comme correspondant, puis devient rédacteur en chef du périodique Le Journal hebdomadaire[2].
En 1998, il a eu l’audace d’interviewer le vieil opposant politique de Hassan II Abraham Serfaty et Malika Oufkir (la fille du général Mohamed Oufkir) tous deux alors exilé en France.
Il a créé l'hebdomadaire Demain, le [3]. En 2011, il lance la version en ligne[4].
Il est le premier reporter à avoir franchi le détroit de Gibraltar en « patéra » (été 2000), ces embarcations de fortune utilisées par les immigrés illégaux pour passer en Espagne[5].
Il s'est rendu dans les camps de réfugiés de Tindouf pour interviewer le chef des rebelles du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz[6].
Il a travaillé comme correspondant au Maghreb du quotidien espagnol El Mundo dans les années 2000[7],[8],[9],[10].
Il est nommé en 2014 par Reporters Sans Frontières parmi les 100 héros de l'information dans le monde[4].
Il bénéficie le 24 juillet 2015 du soutien de l'association des Travailleurs Maghrébins de France à la suite d'une grève de la faim devant le siège des Nations unies à Genève[11],[12],[13],[14].
En 2023, l’association nationale des médias et des éditeurs soutient Driss Chahtane face aux allégations d’Ali Lmrabet[15].
Le 21 novembre 2001, le tribunal de première instance de Rabat condamne All Lmrabet à quatre mois de prison ferme et 30.000 dirhams d’amende[16].
All Lmrabet est incarcéré le 21 mai 2003, immédiatement après sa condamnation à quatre ans de prison ferme et 20 000 dirhams d'amende pour «outrage à la personne du Roi», “atteinte à l'intégrité territoriale” et “atteinte au régime monarchique”, par le tribunal de première instance de Rabat. Il avait ensuite été condamné par la cour d'appel de Rabat le 17 juin à trois ans de prison ferme et 20.000 dirhams d'amende, ainsi qu’à l'interdiction de ses deux publications[9],[17].
Il mène une grève de la faim du 6 au 23 mai 2003[18].
Il refuse le transfèrement sanitaire vers la France qui lui avait été proposé par des responsables français[19].
Le 7 janvier 2004, il bénéficie avec 32 autres condamnés politiques et militants des droits de l’homme de la grâce royale, dont Mohamed Rachid Chrii, vice secrétaire-général de la section de l'Association marocaine des droits de l'Homme, et Dkhil El Moussaoui, Ali Salem Tamek et Bazid Salek, membres la section Sahara du Forum Vérité et Justice[20],[21],[22],[23],[24].
Il a été condamné en 2005 à dix ans d'interdiction de l'exercice de la profession de journaliste pour avoir déclaré à un hebdomadaire marocain que les prisonniers saharaouis à Tindouf (Algérie), étaient des « réfugiés » et non des « séquestrés »[25],[26],[27],[28],[29],[30].
Le 31 janvier 2008, la chambre criminelle près le tribunal de première instance d’Almeria a rejeté une plainte déposée en avril 2006 par Ali Lmrabet contre le correspondant de la MAP à Madrid, Said Ida Hassan[31],[32].
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