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peintre et sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alfred Philippe Arthur Roll né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et sculpteur naturaliste français.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Roll (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Alfred Roll |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoints |
Henriette Daux Marie Roll (d) |
Enfant |
Marcel Roll (d) |
Mouvements | |
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Maîtres | |
Genre artistique | |
Influencé par | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9465-9468, 4 pièces, -)[1] |
Alfred Roll naît à Paris 8e (ancien arrondissement) le 1er mars 1846, de Joseph Roll (1810-1876) et d'Angélique Veccheider.
Alfred Roll étudie à l'École des Beaux-Arts de Paris où il suit l'enseignement d'Henri Joseph Harpignies, de Léon Bonnat et de Charles-François Daubigny. Il peint son premier paysage en 1869, puis expose Les Environs de Baccarat et Le Soir à Salon-de-Provence en 1870. Il est lieutenant de milice pendant la guerre franco-allemande de 1870. C'est en 1875 que le public commence à s'intéresser à lui avec Inondation à Toulouse[2]. Son style est alors plutôt romantique avec des influences de l'école bolonaise et de Gustave Courbet. Il expose La Fête de Silène en 1877 au Salon de Paris[3], toile pour laquelle il reçoit une médaille d'or, et son style devient plus naturaliste, tandis qu'il entame une carrière de portraitiste.
Le 16 août 1879, alors qu'il habite au 63 boulevard de Clichy, il se marie à Paris 19e avec Marie Louise Frédérique Porcher (1845-1898), veuve de Jean Baptiste Germenil Manant.
Sa toile La Grève des mineurs (1880) rencontre un vif succès et il devient l'un des peintres officiels de la Troisième République. Il reçoit de nombreuses commandes de l'État, réalise des peintures murales, des plafonds et des œuvres monumentales. On lui doit à cette époque Le Président Carnot à Versailles pour le centenaire des États-généraux[4], Le Tsar Nicolas II et le président Félix Faure posant la première pierre du pont Alexandre-III, Les Plaisirs de la vie et La Prime jeunesse[5].
En 1881, il se fait construire une maison-atelier au 41 rue Alphonse de Neuville, devenu depuis 1926 le 17 rue Alfred Roll, remplacée désormais par un immeuble, et où il finira sa vie.
Il perd son épouse Marie Louise Frédérique Porcher le 22 mars 1898, ils habitent alors au 73 avenue Niel.
En 1904, il épouse en secondes noces l'artiste peintre et auteure Henriette Daux. Les témoins sont le peintre Pierre-Emmanuel Damoye et le critique André-Ferdinand Hérold.
Il devient président de la Société nationale des beaux-arts en 1905.
Alfred Roll est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , promu officier par décret du , puis commandeur par décret du et enfin élevé à la dignité de grand officier par décret du [21].
Une partie de la rue Alphonse-de-Neuville à Paris 17e où Alfred Roll vivait, au no 17, prend le nom de rue Alfred-Roll en son hommage en 1926. L'artère de Bois-le-Roi où se situe sa résidence La Bellandière (au no 48) se dénomme avenue Alfred-Roll.
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