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archéologue et égyptologue français d'origine russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre Piankoff (Александр Николаевич Пьянков, Aleksandr Nikolajevitš Pjankov), né le à Saint-Pétersbourg, en Russie, et mort le à Bruxelles, en Belgique est un égyptologue et orientaliste français d'origine russe. Il est surtout connu pour ses traductions de textes religieux.
Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Bruxelles |
Nationalité |
française |
Formation | |
Activités |
Distinction |
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Alexandre Piankoff s'intéresse à l'égyptologie à la suite d'une visite de la collection d'antiquités égyptiennes au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Piankoff obtient son baccalauréat juste avant le début de la révolution russe et de la Première Guerre mondiale. Ayant fui la Russie, il s'engage dans l'armée française d'Orient en 1917 et combat sur le front de Salonique[DF 1].
Après la fin de la guerre, en 1920, il entreprend des études de philologie égyptienne à Berlin où il suit l'enseignement de Johann Peter Adolf Erman et de Kurt Heinrich Sethe. Il s'initie également à la philologie allemande et aux philosophies orientales (la pensée chinoise et les courants spirituels de l'Inde antique)[DF 1].
Il s'installe à Paris en 1924, où il suit des études classiques à la Sorbonne. Il y obtient une licence en 1927. En 1929, après avoir suivi les cours de Henri Sottas et Étienne Drioton, sa thèse « Le cœur dans les textes égyptiens », démontrant son intérêt pour la philologie et la philosophie religieuse, lui permet d'obtenir le doctorat de l'Université de Paris. Il fréquente également l'école des langues orientales vivantes où il obtient un certificat de turc en 1925, d'arabe en 1926 et de fārsi en 1927[DF 1].
De 1928 à 1939, il écrit des articles pour le bulletin de l'institut byzantin de Paris où il est spécialiste de l'arabe et du copte. Entre-temps, en 1936, il obtient la nationalité française[DF 2].
Mobilisé en 1939 puis réformé en 1940 à cause d'un décollement de rétine, il s'installe au Caire.
À partir de 1942, il est chargé de mission[1] à l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. En 1946, il y devient pensionnaire[DF 2].
Il se spécialise alors dans les textes funéraires du Nouvel Empire :
Après avoir publié une traduction exhaustive du Livre des Portes, en collaboration avec Charles Maystre, il publie le Livre du Jour et de la Nuit puis le Livre des cavernes et enfin, les Chapelles de Toutânkhamon. Des mécènes américains lui demandent alors la traduction de ses ouvrages en anglais[DF 2].
Il est rattaché administrativement au Centre national de la recherche scientifique où il reste jusqu'à sa mort[DNC 1]. Il y devient maître de recherche en 1964[DF 3].
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