Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Alberto Ginastera enseigne la composition au Conservatorio Nacional à partir de , et a été jeune prof de musique au Lycée Militaire General San Martín, où une plaque rappelle son passage; mais, censuré par la dictature de la Révolution argentine, quitte son pays en 1970 pour s'établir en Suisse[2]. Surtout porté vers l'écriture d'œuvres de grande envergure (opéras, symphonies, cantates, concertos), Ginastera laisse également de la musique de chambre, des partitions pour piano et quatre recueils de chants.
Dès 1967, le compositeur estimait que son œuvre se divisait en trois périodes qu'il qualifiait respectivement de «nationalisme objectif» (1935–1947), de «nationalisme subjectif» (1948–1957) et de «néo-expressionnisme» (à partir de 1958). Gilbert Chase expliquait:
«Le nationalisme objectif de Ginastera est caractérisé par une présentation des expressions et sujets argentins, d'une manière directe et manifeste, avec des éléments mélodiques attachés à la tonalité. À la fois le rythme et la mélodie sont modelés sur des genres argentins du chant populaire et de danse connus sous le nom de música criolla (d'origine européenne), bien que les citations littérales soient rarement employées.»
Ollantay: 3 mouvements symphoniques, op. 17 (1947), inspirés d'un poème inca et créés le sous la direction d'Erich Kleiber.
Variaciones concertantes, op. 23 (1953), créé le à Buenos Aires par l'Orchestre de l'Association des Amis de la musique sous la direction d'Igor Markevitch.
Glosses sur des thèmes de Pablo Casals, pour cordes, op. 46 (Genève, 1976), sur une commande pour le festival Casals de Puerto Rico, créé le avec l'orchestre des jeunes du festival, sous la direction d'Alexander Schneider.
Glosses sur des thèmes de Pablo Casals, pour orchestre, op. 48 (1977), créé le avec l'Orchestre national symphonique sous la direction de Mstislav Rostropovitch