Agriculture au Cameroun
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L'agriculture du Cameroun est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. La part de l'agriculture qui représentait 44 % du PIB en 2004, décline à 22,9% en 2013[1] puis 17,5 % en 2020 et 16,9% en 2021[2],[3]. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980.
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Principales cultures |
vivrières : mil, sorgho, manioc, ignames exportation : banane, ananas, café, cacao, huile de palme, coton |
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% du PIB | 17,4 % (2020) |
% de la population active occupée | 62 % (2013) |
Exportation | 600 millions d'euros (2012) |
Importation | 1 milliard d'euros (2012) |
Superficie cultivée | 6,2 millions d'ha |
Au Cameroun, environ 90% des ménages ruraux sont d'une manière ou d'une autre, investis dans le secteur agricole. Ce qui pourrait expliquer le fait que ce secteur emploie environ 60% de la population et représente plus de la moitié des revenus d'exportation non pétroliers du pays[4].
L'agriculture est la principale occupation pour 62 % de la population active au Cameroun en 2012, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables[5].
Ce faible pourcentage est dû à une mauvaise politique de gestion des terres cultivables et à un enclavement presque universel des zones cultivables. En effet, très peu de routes relient les campagnes aux grandes villes, ce qui a un impact économique important étant donné que les régions susceptibles d'être exploitées ne sont pas reliées aux marchés. Cependant malgré ces défauts (en passe d'être peu à peu résolues), le Cameroun jouit d'une agriculture dynamique qui réussit non seulement à atteindre l'autosuffisance alimentaire à plus de 80 %, mais aussi à stimuler les exportations des produits de consommation vers les pays voisins qui sont enclavés (Tchad et République centrafricaine) ainsi que ceux qui ne produisent pas assez de vivres tel que le Gabon et la Guinée équatoriale.