Adelais de Buzançais (parfois appelée Aelendis, Adélaïde ou encore Adèle d'Amboise) (née en 855, morte en 893), vient d'une famille franque influente du Val de Loire.
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Biographie
Du côté maternel, elle est la nièce de Adalard, archevêque de Tours, et de Raino, évêque d'Angers[1]. En 865, ses oncles arrangent son mariage avec Ingelger, décrit comme un miles optimus[2]. La dévotion de ce dernier à Charles le Chauve est récompensée par ce mariage ainsi que par des terres et des titres militaires[3]. La dot d'Adelais comprenait Buzançais, Châtillon-sur-Indre et la forteresse d'Amboise[4] qui devint finalement la résidence royale connue sous le nom de château d'Amboise. Adelais et Ingelger, qui est identifié comme vicomte[5] ou premier comte[6] d'Anjou, sont les parents de Foulques Ier d'Anjou dit le Roux ou le Rouge, qui devient le premier comte héréditaire d'Anjou[7].
Selon le Gesta Consulum Andegavorum, « après la mort de son mari, Adelais a été injustement accusée d'adultère par un groupe de nobles dirigés par “Guntrannus parens Ingelgerii”, mais fut exonérée par la suite »[8] Geoffroy V d'Anjou, fondateur de la dynastie Plantagenet des rois anglais, descend d'Adelais et d'Ingelger[9].
Références
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