L’académie de Créteil est une circonscription scolaire et universitaire gérée par un recteur. Elle comprend trois départements, placés chacun sous l’autorité d’un inspecteur d’académie – directeur des services départementaux de l'Éducation nationale:
L’académie de Créteil fait partie de la zone C. Elle emploie 75 000 personnels et scolarise plus d’un million d’élèves (915 000), apprentis (22 500) et étudiants (85 000)[1]. C’est la deuxième académie de France par sa population scolaire.
En 2016-2017, l’académie de Créteil compte 511 964 élèves dans le premier degré scolarisés dans:
1 102 écoles publiques et 26 écoles privées en Seine-et-Marne
811 écoles publiques et 34 écoles privées en Seine-Saint-Denis
609 écoles publiques et 36 écoles privées dans le Val-de-Marne
En 2016-2017, l’académie de Créteil compte 384 732 élèves dans le second degré (hors post-bac) scolarisés dans:
126 collèges publics et 18 collèges privés en Seine-et-Marne
120 collèges publics et 24 collèges privés en Seine-Saint-Denis
104 collèges publics et 23 collèges privés dans le Val-de-Marne
58 lycées publics et 13 lycées privés en Seine-et-Marne
64 lycées publics et 21 lycées privés en Seine-Saint-Denis
48 lycées publics et 22 lycées privés dans le Val-de-Marne
Quatre universités sont du ressort du recteur de l’académie
L’académie est dirigée par un recteur/rectrice. Nommé par décret du Président de la République en conseil des ministres, le recteur exerce dans l'académie les missions relatives au contenu et à l'organisation de l'action éducatrice et représente le ministre chargé de l'éducation nationale et de l’enseignement supérieur au sein de l'académie et des départements qui la constituent. Il est responsable de la totalité du service public de l'éducation dans l'académie, de la maternelle à l'université, et exerce aussi des compétences dans le domaine de l'enseignement privé sous contrat.
Le recteur a pour mission de:
veiller à l'application de toutes les dispositions législatives et réglementaires se rapportant à l'Éducation nationale;
définir la stratégie académique d'application de la politique éducative nationale;
assurer la gestion du personnel et des établissements;
développer des relations avec les autres services de l'État intervenant dans l'académie, les milieux politiques, économiques, socio-professionnels et notamment avec les collectivités territoriales;
intervenir dans le programme régional de formation conduit par le conseil régional;
rendre compte au ministre du fonctionnement du service public de l'éducation nationale dans l'académie qu'il dirige.
Les inspecteurs d’académie-directeurs académiques des services de l’Éducation nationale (IA-DASEN), mettent en œuvre sous l’autorité du recteur la politique de l’Éducation nationale dans les écoles primaires et les établissements du second degré de leur département.
La liste des recteurs depuis la création de l'Académie[2]:
Jean-Louis Bruch ( - ): docteur d’État en philosophie
William Marois ( - ): docteur en sciences économiques
Florence Robine ( - ): inspectrice générale de l’Éducation nationale, docteure en épistémologie et histoire des sciences exactes et des institutions scientifiques
Béatrice Gille ( - ): inspectrice générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche
Le décret no71-1023 du portant modification de la circonscription académique de Paris précise en son article 1er que la région parisienne comprend, à partir du , l’académie de Paris, l’académie de Créteil et l’académie de Versailles.
Le , l’antenne rectorale, implantée au CES de la rue Saint Simon, est officiellement inaugurée.
Le , le rectorat s’installe au 4 rue Georges Enesco. L’académie gère alors environ 50 000 personnes.
En 1991, le rectorat publie son premier projet de l’académie. La même année, l’université de Marne-la-Vallée s’installe sur son territoire.
En , c’est la création des «bassins de formation et d’insertion» pour permettre de construire une offre de formation cohérente.
En 2001, l’académie devient la deuxième académie de France par sa population scolaire.
La première campagne de labellisation «lycée des métiers» est lancée en 2002.
Le Centre de formation académique est créé en 2005.
Le quatrième projet de l’académie (2008-2011) s’articule autour des trois axes que sont la réussite, l’équité et la solidarité. Le cinquième (2012-2015) les précisera: réussite – créer les conditions de la réussite de chaque élève, équité – ne laisser personne au bord du chemin, solidarité – travailler ensemble dans une académie solidaire.
Le est nommée la première rectrice de l’académie de Créteil, Florence Robine.
En , des groupes de pilotage et d’impulsion (GPI) sont mis en place.
En , l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) est créée et devient une composante de l’université Paris-Est Créteil (UPEC).
Le quotidien Libération indique qu'à plusieurs reprises en 2018, et dans plusieurs académies, notamment celle de Créteil, le rectorat a fait pression sur des élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne afin que ceux-ci relaient sur les réseaux sociaux des textes écrits par les services de communication du rectorat[5],[6].
Les chiffres du brevet des collèges sont eux artificiellement gonflés par le rectorat pour améliorer en apparence les résultats obtenus. Le gouvernement indique que cet écart est d'environ 6% en 2023, le niveau d'écart le plus important en France métropolitaine[7].
Sylvain Mouillard et Marie Piquemal, «Affaire #Avenirlycéen: les documents qui montrent l'implication des rectorats», Libération, (lire en ligne, consulté le )