Le , dix membres de la noblesse d'Arles, passionnés de belles-lettres, créèrent une compagnie de «gens d'esprit», qui prit le nom d'Académie Royale d'Arles [1] et se dota de statuts semblables à ceux de l'Académie française. Louis XIV les approuva par lettres patentes, en , ce qui en fait la plus ancienne académie royale en province. Affiliée à l'Académie française dès 1670, elle eut comme protecteur François Honorat de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, puis Philippe de Courcillon, marquis de Dangeau.
Très liée à Louis XIV et à la cour de Versailles, l'Académie entre en déclin au début du XVIIIesiècle, et n'a repris vie qu'en 1941, à l'initiative de Fernand Benoit. Elle est composée statutairement de 30 membres résidents.
Cette société savante rassemble des personnalités éminentes de toutes les disciplines: lettres, sciences, arts, au service du patrimoine culturel et naturel du Pays d'Arles.
Elle encourage les recherches et le travail scientifique de ses membres et favorise la diffusion des connaissances au grand public. Elle se veut un foyer d'humanisme où cohabitent toutes les convictions dans l'harmonie des liens d’amitié qui unissent les académiciens.
L'Académie d'Arles organise des actions dans les domaines scientifiques ou culturelles:
études et recherches historiques, ethnographiques ou folkloriques,
fouilles archéologiques,
inventaires du patrimoine,
conférences,
colloques,
congrès,
visites commentées,
voyages d'étude,
expositions,
manifestations artistiques, concerts…
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Nancy M. O'Connor, De sa propre main, Recueils de choses morales de Dauphine de Sartre, marquise de Robiac (1634-1685), Birmingham Alabama, Summa Publications, , p.21