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organisation regroupant les différentes Académies des Sciences de France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts réunit, sous l'égide de l'Institut de France[2], les académies françaises de province, dont la plupart remontent à l'Ancien Régime. La Conférence a le statut d'une Association loi de 1901[3].
Fondation |
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Sigle |
CNA |
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Type | |
Domaine d'activité | |
Objectif |
Mise en valeur en France et à l’étranger du patrimoine culturel et intellectuel que représentent les académies de province |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Membres |
33 académies des sciences, lettres et arts de province[1] |
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Fondateurs | |
Président |
Philippe Dazet-Brun, académie des Jeux floraux, Toulouse (2024) |
Affiliation | |
Publication |
Lettre des Académies et revue Akademos. |
Site web |
Elle a été créée à l'initiative d'Edmond Reboul, président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, et du bâtonnier Albert Brunois, alors président de l'Académie des sciences morales et politiques. Le projet de Conférence est validé le [4] à Paris, au palais de l'Institut de France, quai de Conti, en présence des cinq académies parisiennes. Y étaient réunies 23 académies de province ayant, pour 22 d'entre elles, reçu "avant la Révolution des lettres patentes leur conférant le titre d'académie royale" (cf. Pierre-Henri Baucher, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques : compte rendu de la séance de l'Institut du 21 novembre 1989 cité dans la bibliographie). La Conférence a été officiellement installée en octobre 1991, et ses statuts adoptés en 1994[4]. Ils furent légèrement modifiés en 2020.
Ces académies ont en commun leur ancienneté - la plupart d'entre elles disposent de Lettres patentes royales, leur caractère pluridisciplinaire, la nature de leurs activités, un rôle culturel régional ou local important, ainsi que des règles de recrutement (nombre de sièges limité, recrutement par vote) et de fonctionnement proches. Les académies membres de la Conférence sont par ailleurs tenues de publier leurs Mémoires.
La Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts s’est donné pour but de :
À l'occasion de son assemblée générale annuelle, la Conférence organise un colloque qui se tient en province les années paires et à Paris, à l'Institut de France, les années impaires. Si les colloques provinciaux s'attachent à mettre en relief la vitalité tant économique que culturelle de la région dans laquelle ils se tiennent au gré des changements de présidence (cf. ci-dessous), les colloques nationaux en revanche portent sur des thèmes à portée universelle, thèmes proposés par le bureau de la Conférence et approuvés par le Chancelier de l'Institut de France. C'est ainsi que furent successivement abordés les thèmes suivants :
Tous ces colloques se sont tenus sous la direction du professeur Michel Woronoff, président honoraire de la Conférence nationale des Académies.
Jusqu'en , la Conférence nationale des académies a régulièrement publié une Lettre des Académies tous les quadrimestres. Cette Lettre remplacée au début de 2014 par des publications en ligne consultables sur le site de la Conférence.
La Conférence édite par ailleurs la revue Akademos qui publie d'une part les actes des colloques tant provinciaux que nationaux (cf. ci-dessus) et d'autre part chaque année un numéro dans lequel paraissent des articles laissés au choix des académiciens. En 2021 a été publié un numéro hors-série grand public consacré à l'Éducation (Éducations. Aux enfants du siècle, Hors-série 2021, (ISSN 1261-8144)).
La présidence de la Conférence est tournante et passe de ville en ville tous les deux ans.
Désigné par le Chancelier de l'Institut de France, un président d'honneur traditionnellement membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, représente l'Institut de France au sein de la Conférence. Ce furent successivement Jean Imbert de 1995 à 1998, le professeur Alain Plantey de 1998 à 2011 puis le professeur Bernard Bourgeois de 2011 à 2023.
Depuis 2023 la présidence d'honneur est assurée par Jean-Robert Pitte, Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
L'habitude s'est prise de réunir l'assemblée générale alternativement à Paris, à l'Institut, les années impaires, et en province, dans la ville chargée de la présidence, les années paires[5].
La Conférence associe 33 académies de province, dont 25 nées avant la Révolution[1].
Liste des Académies membres de la Conférence :
- Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix
- Académie d'Alsace des sciences,lettres et arts
- Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens
- Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers
- Académie florimontane d'Annecy
- Académie d'Arles, sciences, belles-lettres et arts
- Académie des sciences, lettres et arts d'Arras
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon et de Franche-Comté
- Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen[8]
- Société nationale académique de Cherbourg
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand
- Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon
- Académie des sciences, arts et belles-lettres de Mâcon
- Académie des sciences, lettres et arts de Marseille
- Académie de Montauban, sciences, lettres, arts, encouragement au bien
- Académie des sciences et lettres de Montpellier
– Académie d'Orléans, agriculture, sciences, belles-lettres et arts
- Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen
- Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie
- Académie de Stanislas, sciences, lettres et arts
- Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse
- Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine
- Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d'Île-de-France
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