Abdullah Öcalan
politicien kurde et fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Abdullah Öcalan, également connu sous le surnom d'Apo, né le dans le village de Ömerli (Amara en kurde, rattaché à la ville de Halfeti), est un homme politique kurde de nationalité turque, et le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan (ou PKK, groupe considéré comme terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne)[1].
Abdullah Öcalan | |
Abdullah Ocalan en 1999. | |
Fonctions | |
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Fondateur-chef du Parti des travailleurs du Kurdistan | |
En fonction depuis le (45 ans, 8 mois et 17 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Abdullah Öcalan |
Surnom | Serok Apo, Önder Apo, Başkan |
Date de naissance | (75 ans) |
Lieu de naissance | Ömerli (Şanlıurfa, Turquie) |
Nationalité | Turque |
Parti politique | Parti des travailleurs du Kurdistan |
Conjoint | Kesire Yıldırım |
Entourage | Dilek Öcalan (nièce) |
Diplômé de | Université d'Ankara |
Résidence | Île-prison d'İmralı |
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Öcalan fonde en 1978 le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), sur la base d'un programme revendiquant un Kurdistan unifié, indépendant et socialiste. Son organisation lance une lutte armée prolongée en 1984, avant qu'il ne propose plusieurs trêves au cours de la décennie suivante. Au cours des années 1990, il abandonne ses revendications maximalistes, donnant désormais la priorité à une solution politique, pacifique et démocratique à la question kurde.
Öcalan est arrêté le et emprisonné en Turquie, où il est condamné à la peine de mort pour terrorisme. La sentence n'est cependant pas mise à exécution, le pays abolissant la peine capitale en 2002. Sa peine est alors commuée en prison en vie ; il est détenu sur l'île d'İmralı. En 2008, ses avocats et Amnesty International dénoncent des tortures à son encontre par les gardiens.
Au cours de ses premières années de prison, où il développe une relation épistolaire avec le penseur libertaire Murray Bookchin, il élabore l'idée d'un confédéralisme démocratique, théorisant une société fédéraliste et communaliste en dehors des structures étatiques, où démocratie directe, écologisme et féminisme sont liés. Elle est mise en pratique, depuis la guerre civile syrienne, au « Rojava » (simplification de Rojavayê Kurdistan, Kurdistan occidental ou Kurdistan Ouest), région kurde autonome de la Syrie, par le Parti de l'union démocratique, proche du PKK.