Loading AI tools
diplomate iranien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Abdullah Entezam-Saltaneh (né en 1895 à Téhéran et mort en ), aussi appelé de façon plus simple Abdollah Entezam, était un homme politique iranien, ambassadeur et ministre des affaires étrangères.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Abdullah Entezam-Saltaneh était, comme son frère cadet, Nasrollah Entezam, le fils d'Entezam as-Saltaneh, diplomate iranien[1]. Sa mère était Khorshid Khanum Ghaffari, une petite-fille de Mirza Ali Khan Amin al-Dowleh[1]. Selon Marvin Zonis, il sera non pas né en 1895, mais en 1907[2].
Abdullah fréquenta tout d'abord les Allemands de l'École Technique à Téhéran, le Dar-ol Fonoun et étudia ensuite à l'École des Sciences Politiques de Téhéran. Il rejoint ensuite le ministère des affaires étrangères de l'Iran. Son premier emploi à l'étranger le conduisit à l'ambassade iranienne à Washington. D.C. Il épousa aux États-Unis une jeune femme d'une prestigieuse famille américaine. Mais le mariage ne dura pas longtemps, et Entezam divorça, avant d'être rappelé en Iran. Ses autres postes se trouvèrent dans les ambassades iraniennes à Berne, Prague, Paris, Stuttgart, et plus tard à Bonn. En 1946, il rencontra Amir Abbas Hoveyda et Hassan Ali Mansour à l'ambassade iranienne de Stuttgart occupé. Le , il soumit au gouvernement de Konrad Adenauer son accréditation diplomatique.
En 1951, de retour en Iran pour quelques mois, Abdullah Entezam travailla au ministère des affaires étrangères dans le Cabinet du premier Ministre Hossein Ala', sous le premier gouvernement iranien de l'industrie Pétrolière nationalisée. Le mandat d'Ala' devait prendre fin deux mois plus tard, car son action au gouvernement fut sabotée par Mohammad Mossadegh, avec le soutien des députés du Front National. Le successeur d'Ala' fut Mossadegh. Après la chute de Mossadegh en , Abdullah Entenzam devint Ministre des affaires étrangères dans le cabinet du nouveau premier Ministre, Fazlollah Zahedi.
En 1956, il quitta le ministère des affaires Étrangères et devint directeur de la National Iranian Oil Company. Le plus important membre de son personnel était, en 1958, Amir Abbas Hoveyda, le futur premier Ministre de l'Iran, qui quitta ensuite la NIOC. Il aida Hoveida à gravir les échelons de la hiérarchie gouvernementale et l'initia à la franc-maçonnerie[3].
Franc-maçon, Entezam était aussi soufi, ce qui était pour lui, selon Abbas Milani, indissociable de la diplomatie[3]. Il a été l'un des fondateurs de la loge "Mehr" à l'Orient de Téhéran sous juridication de la Grande loge d'Allemagne, puis cofondateur en 1960 de la Grande Loge Indépendante d'Iran, avan de devenir plus tard le Grand-maître de la Grande Loge Indépendante d'Iran. Il cessa ses activités maçonniques après la mort d'Hassan Taghizadeh au début des années 1970[4].
Après les émeutes de juin 1963, Entezam, ainsi que quatre autres politiciens chevronnés allèrent voir le chah Mohammad Reza Pahlavi et critiquèrent l'action forte du gouvernement. Ils exigèrent le renvoi du premier ministre Asadollah Alam et une réponse aux revendications des manifestants. Alam resta premier ministre. Pour cela, il licencia Entezam en tant que directeur de la NIOC.
Ce n'est qu'en 1978 qu'il revint sur la scène politique. En pleine révolution, lors d'un entretien entre le Shah Mohammed Reza Pahlavi, le Shah proposa à Entezam le poste de premier Ministre[4]. À 83 ans, Entezam refusa, et a proposé à sa place, Gholam Hossein Sadighi. Le chah Mohammad Reza Pahlavi nomma cependant Entezam au conseil privé, qui, en cas d'absence du monarque, se devait d'intervenir à sa place[5].
La fin de sa vie est moins connue : il semble avoir été arrêté puis relâché par le nouveau régime[6], ce qu'infirment d'autres sources, qui disent que rien ne lui arriva, contrairement à son frère. Il meurt au printemps 1983.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.