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ancien monastère situé dans le Lot De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'abbaye de Leyme (aussi appelé abbaye de Leme, abbaye de Leime et abbaye de Grâce-Dieu) est un ancien monastère de moniales cisterciennes situé à Leyme dans le département du Lot, en région Occitanie (France).
Nom local |
Leme Leime Grâce-Dieu |
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Diocèse | Cahors |
Fondation | 1213 ou 1220 |
Dissolution | 1792 |
Abbayes-filles | Aucune |
Coordonnées | 44° 46′ 57″ N, 1° 54′ 26″ E[1] |
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Pays | France |
Province |
Gascogne (Duché d'Aquitaine) |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Commune | Leyme |
L'abbaye est fondée entre 1213 et 1220, par Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors[2]. Le terrain sur lequel la communauté s'installe n'est probablement pas vierge, abritant peut-être une petite église paroissiale ou une chapelle de pèlerinage, en tout cas en situation de déshérence[3].
Lors de la fondation, la communauté compte dix-huit religieuses[4]. Le monastère est à cette occasion nommé Lundieu (de Luminis Dei, lumière de Dieu), puis « Grâce-Dieu »[5].
L'abbaye reçoit rapidement des dons importants. Le premier et plus important est le prieuré de Costejean, près de Caylus[6], puis la terre des Bouysses, près de Mercuès, où un autre prieuré est créé[7],[8], ensuite l'église actuelle de Lissac-et-Mouret qui est à l'époque un prieuré[9].
Une grange cistercienne est implantée en 1233 sur l'actuelle commune de Flaujac-Gare[10],[11] ; les églises et paroisses de Montamel[12] et de Rueyres[13],[14].
En 1342, l'abbaye compte au moins trente religieuses[15]. À la fin du XIVe siècle l'abbaye reçoit encore la paroisse de Bio, mais il semble que c'est essentiellement pour soutenir l'abbaye dont les revenus chutent[16].
En 1597, l'abbaye est victime des guerres de Religion et brûle entièrement, à l'exception du seul « manoyr » (probablement le logis abbatial) ; à cette époque, la communauté ne compte plus que douze religieuses[17].
Alors que l'abbaye est tombée sous le régime de la commende, son abbesse commendataire Anne de la Vieuville décide en 1674 de basculer l'abbaye dans « l'étroite observance », soit la réforme de Rancé, ultérieurement connue comme stricte observance. Cette réforme ne s'effectue pas sans mal, les religieuses s'accommodant mal de ce surcroît de rigueur[18].
De nouvelles chapelles sont ajoutées à l'abbatiale après la réforme de l'abbaye, dont la réputation, notamment de charité, s'améliore[19]. Cependant, au début du XVIIIe siècle, la mauvaise gestion de Mme de Jumilhac compromet cette réputation ; l'abbaye ne compte en 1727 que douze professes et deux postulantes. De surcroît, dans la nuit du 24 au 25 janvier 1735, un incendie ruine à nouveau le monastère ; les dégâts sont estimés à 18 000 livres[20].
Les abbesses qui nous sont connues sont :
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