La fondation de l'abbaye est confirmée par le comte-duc en 1076 dans la résidence d'Airaud Gassedenier à Vouvant[4],[7],[8],[2].
Déclarée abbaye royale en 1141 par le roi Louis VII, époux d'Aliénor d'Aquitaine depuis 1137, l'ensemble est largement ruiné en 1568 lors des guerres de Religion. Nous devons en partie sa sauvegarde et sa restauration à Prosper Mérimée, impressionné par ce qui restait de l'ensemble «roman poitevin».
L'église comporte deux clochers, l'un au-dessus du transept et l'autre au-dessus de la façade occidentale. La nef est voûtée d'un berceau renforcé de puissants doubleaux sur colonnes géminées. Les piliers montrent, avec le temps, un faible affaissement.
Le cloître roman est resté pratiquement intact. Le portail roman est surplombé d'un clocher du XIXesiècle qui modifie fortement la silhouette initiale de la façade.
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En 2000, l'abbaye a été rénovée pour devenir un musée[9]. Le tuffeau originel des murs cohabite désormais avec des matériaux modernes tels que l'acier et le verre.
L'église au portail roman et au clocher du XIXesiècle
Julien Boureau, Richard Levesque et Isabelle Sachot, «Sur les pas d'Aliénor, l'abbaye de Nieul-sur-l'Autise», dans Martin Aurell (direction éditoriale), Aliénor d'Aquitaine, Revue 303, (ISSN0762-3291), p.128 à 135
(la) Chroniques des églises d'Anjou: recueillies et publiées pour la Société de l'histoire de France / par MM. Paul Marchegay et Emile Mabille, Paris, , 458p. (lire en ligne), «Chronicon Sancti Maxentii Pictavensis», p.404:
«Anno MLXVIIII [...] cœnobium Sancti Vincentii quod Niolium vocatur»
(la) Denis de Sainte-Marthe, Gallia Christiana, In Provincias Ecclesiasticas Distributa; Qua Series Et Historia Archiepiscoporum, Episcoporum, Et Abbatum Franciae Vicinarumque Ditionum ab origine Ecclesiarum ad nostra tempora deducitur, & probatur ex authenticis Instrumentis ad calcem appositis, t.2, Ex Typographia Regia, (lire en ligne), p.385 et 1395
Anne Vivier, «L'abbatiale Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise», mémoire de Maîtrise d'histoire de l'art sous la direction de Marie-Thérèse Camus, Université de Poitiers, UFR d'histoire de l'art et d'archéologie, 1992-1993, 157 p.
«Actes royaux du Poitou, t. 2 (1334-1348) CCXXXIX», sur corpus.enc.sorbonne.fr (consulté le ) : «Vidimus des diplômes de Guillaume VII, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, de l'an 1076, et de Louis VII, roi de France, de 1141, portant confirmation de la fondation de l'abbaye de Saint-Vincent de Nieul et des donations qui lui avaient été faites.»
Société de statistique, sciences, lettres et arts du département des Deux-Sèvres, Mémoires de la Société de statistique du département des Deux-Sèvres, Niort, L. Clouzot, , 300p. (lire en ligne), p.268
Rénovation 2000-2003 par l'agence d'architecture Tetrarc de Nantes. tetrarc.fr
Bibliographie
(anonyme), Quelques souvenirs sur l'ancienne abbaye de Saint-Vincent de Nieul-sur-l'Autise (Canton sz Saint-Hilaire-des-Loges - Vendée), Luçon, S. Pacteau, imprimeur-libraire, 1925
Gilles Bresson, Abbayes et Prieurés de Vendée, Éditions D'Orbestier, Le Château d'Olonne, 2005, (ISBN978-2-84238-075-5)
Ludovic Géron, «Airaud Gassedenier, fondateur de l’abbaye de Nieul-sur-l’Autise au XIᵉ siècle: questionnements et hypothèses concernant un chevalier poitevin», Recherches vendéennes, La Roche-sur-Yon, Société d'émulation de la Vendée et Centre vendéen de recherches historiques, no27 «Le XVIᵉ, un Grand Siècle Vendéen», , p.172-199 (EAN9771257797272, ISSN1257-7979, OCLC1379212181, résumé)