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4e régiment de dragons (France)

régiment militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

4e régiment de dragons (France)
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Le 4e régiment de dragons (ou 4e RD), est une unité de cavalerie de l'Armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Conti dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime. Il combat pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire. Conservé dans l'ordre de bataille à partir de 1816, il participe à la Première Guerre mondiale. Motorisé dans l'entre-deux-guerres, il combat au début de la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1940.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Le régiment est ensuite envoyé dans la guerre d'Indochine puis celle d'Algérie. Recréé en 1968 comme régiment blindé, il est peu à peu professionnalisé et est engagé en 1991 dans la guerre du Golfe. Il est finalement dissous le .

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Création et différentes dénominations

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Officier du 4e dragons en 1805.
  • 1667 : création du 4e régiment de dragons sous le nom de Beaupré-Cavalerie
  • 1684 : Chartres-Cavalerie
  • 1724 : Clermont-Prince-Cavalerie
  • 1771 : Marche-Prince-Cavalerie
  • 1776 : Conti-Dragons
  • 1791 : 4e régiment de dragons
  • 1814 : 2e régiment de dragons de la Reine
  • 1815 : 4e régiment de dragons
  • 1815 : dissolution du régiment
  • 1816 : création sous le nom de régiment des dragons de la Gironde
  • 1825 : 4e régiment de dragons
  • 1926 : dissolution du régiment
  • 1929 : création du régiment sous le nom de 4e bataillon de dragons portés à partir de 4e groupe de chasseurs cyclistes.
  • 1936 : 4e régiment de dragons portés
  • 1940 : dissolution du régiment
  • 1947 : création du régiment sous le nom 4e bataillon de dragons portés
  • 1948 : 4e régiment de dragons portés
  • 1950 : 4e régiment de dragons
  • 1954 : dissolution du régiment
  • 1955 : création du 4e régiment de dragons
  • 1962 : dissolution du régiment
  • 1968 : création du 4e régiment de dragons
  • 1990 : groupe d'escadrons 4e régiment de dragons
  • 1994 : dissolution du régiment.
  •  : recréation du 4e régiment de dragons sur le site de Carpiagne par changement de dénomination du 1er-11e régiment de cuirassiers.
  •  : dissolution.
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Chefs de corps

Résumé
Contexte
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Le comte de Migot en lieutenant-colonel du régiment.
  • 1791 - 1792 : colonel Laurent de Migot
  • 1792 - 1793 : colonel Maillard de Landres
  • 1793 - 1794 : chef de brigade de La Coste-Duvivier
  • 1794 - 1799 : chef de brigade Turfa
  • 1799 - 1806 : chef de brigade Pierre Wattier
  • 1806 - 1809 : colonel Auguste Étienne Marie Gourlez de Lamotte (**)
  • 1809 - 1811 : colonel Pierre Joseph Farine du Creux (*)
  • 1811 - 1822 : colonel Jean-Baptiste Bouquerot des Essarts (*)[2]
  • 1822 - 1825 : colonel Gusler
  • 1825 - 1830 : colonel de Galliffet
  • 1830 - 1837 : colonel Deville
  • 1837 - 1845 : colonel Grand
  • 1845 - 1852 : colonel Augenoust
  • 1852 - 1856 : colonel de Mézenge de Saint-andré
  • 1856 - 1859 : colonel de Juniac
  • 1859 - 1860 : colonel Lichtlin
  • 1860 - 1868 : colonel Jolif du Coulombier
  • 1868 - 1871 : colonel Cornat
  • 1871 - 1879 : colonel Génestet de Planhol
  • 1880 - 1887 : colonel Morin
  • 1887 - 1895 : colonel Rouchy
  • 1895 - 1896 : colonel de Chabot
  • 1896 : colonel de Witte
  • ...
  • 1914 : colonel Durant de Mareuil
  • 1914 : colonel Dollfus
  • 1914 - 1915 : commandant Oré
  • 1915 - 1918 : lieutenant-colonel de la Font
  • ...
  • 1938 - 1940 : colonel Lacroix
  • 1940 : colonel Vincens de Causans
  • ...
  • 1956 - 1958 : colonel de Maupeou
  • 1958 - 1960 : colonel de Sevelinges
  • 1960 - 1962 : colonel Dumas
  • 1962 - 1964 : colonel Rapenne
  • 1968 - 1970 : colonel Mercier
  • 1970 - 1972 : colonel Caulery
  • 1972 - 1974 : colonel Robert
  • 1974 - 1976 : colonel Duquesne
  • 1976 - 1978 : colonel Chavanat
  • 1978 - 1979 : colonel de Rolland
  • 1979 - 1981 : colonel Maes
  • 1981 - 1983 : colonel Carlier
  • 1983 - 1985 : colonel Petit de Bantel
  • 1985 - 1987 : colonel Choué de la Mettrie
  • 1987 - 1989 : colonel Hablot
  • 1989 - 1990 : colonel Gallineau
  • 1990 - 1992 : colonel Bourret
  • 1992 - 1994 : colonel Marchand
  • 2009 - 2011 : colonel du Breil de Pontbriand
  • 2011 - 2013 : colonel Baudouin
  • 2013 - 2014 : lieutenant-colonel Le Carff

Ancien Régime

Il participe à toutes les campagnes de l’Ancien Régime :

Guerres de la Révolution et de l’Empire

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La charge du 4e dragons à la bataille d'Iéna.

De 1815 à 1848

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Trompettes du 4e dragons sous la Restauration.

Il devient le 2e régiment des dragons de la Reine sous la première restauration, puis reprend son ancien numéro sous les Cent-Jours; après l’abdication de Napoléon Ier, il devient régiment des dragons de la Gironde, puis reprend le numéro 4 en 1825.

Second Empire

Le régiment mène une vie de garnison sans histoires[réf. nécessaire].

De 1871 à 1914

En 1870, il participe aux combats de l’Armée de la Loire.
Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante. Le régiment en 1880 est affecté à Chambéry, dans le quartier des chevau-légers, entre le Carré Curial et la falaise au pied du rocher de la falaise Saint-Martin. En 1960, la caserne Barbot est récupérée par les chasseurs alpins.

Première Guerre mondiale

1914

Ordre de bataille initial

Le 4e régiment de dragon est membre, à partir de 1913, avec le 12e régiment de dragons, de la 12e brigade de dragons commandée par le général Lucas.

La 12e brigade de dragons fait partie de la 2e division de cavalerie (2e armée) sous les ordres du général Antide Lescot.

août

Le 31 juillet 1914, alors en garnison à Commercy, le 4e régiment de dragons reçoit l'ordre de mobilisation et jour même le régiment se met en route pour Lunéville qu'il rejoint le lendemain matin. Le soir défile dans les rues de Commercy avec le colonel Durant de Mareuil à sa tête.

A partir du 4 août, il couvre la mise en place des 1er et 2e armées. Le lendemain, le régiment se concentre, avec sa brigade, à l'est de Serres. Dans ce cadre, la 2e division de cavalerie assure la couverture dans la région de Bures, Bathelémont et La Fourasse. Le régiment effectuent principalement des reconnaissances et des patrouilles. Les lieutenants de Vries et Maillot du 2e demi-régiment sont envoyés en reconnaissance dans la région de Vie, Moyen-Vie et Hampont. Le lieutenant de Vries tombe dans une embuscades de uhlans, mais grâce à l'action du maréchal des logis Lieutier, il peut s'extirper de cet accrochage et continuer sa mission.

Le 15 août, la 2e division de cavalerie est rattachée au corps de cavalerie du général Conneau qui se concentre dans la région de Lunéville le lendemain. Le 17 août, l'ordre de se porter en avant est donnée au corps. Le 1er escadron du capitaine des Gares tenant l'avant-garde est arrêtés par des tirs nourris près de Gosselming lui faisant subir quelques pertes. Deux sous-officiers sont fait prisonniers par les Allemands. Le sous-lieutenant Bonneau du 4e escadron est envoyé en reconnaissance entre Sarrebourg et Mittersheim. Il pénètre dans le village, mais doit faire face à un peloton ennemi. L'accrochage blesse grièvement le maréchal des logis Vallin et le brigadier Martineau. L'ennemi, étant fortement retranché, le régiment comme le reste du corps de cavalerie est contraint de se battre en retraite à partir du 20 août par Gondrexange, Vathiménil, Moyen, Gerbéviller, Le Pont de Lamathe, Einvaux jusqu'à Rozelieures. Le 21, le 4e escadron de Kersauson assurent la couverture de la retraite en gardant le contact avec l'ennemi. Il subit la perte d'un cavalier, et plusieurs autres sont blessés.

Le 23 et le 24 août, les combats se poursuivent dans le bois de Jontois, où le 4e dragons combat à pied aux côtés des chasseurs. Le colonel de Mareuil est blessé et le commandant Oré le remplace à tête du régiment. La retraite continue et le 4e escadron est laissé à nouveau à l'arrière-garde en couverture. Il subit de forts accrochages et finit lui même par se replier dans des conditions difficiles.

Le lendemain débute la bataille de La Mortagne. Deux escadrons, sous les ordres du capitaine de Kersauson, tiennent le bois de Lalau face à Rozelieures aux côtés des chasseurs à pied alors que les deux autres sont en réserve à Saint-Rémy-aux-Bois. Suite à une série d'attaques et de contre attaque, étant également sous le feu de l'artillerie, le régiment subit de lourde perte avec notamment la mort du lieutenant de Royou commandant le 3e escadron. Suite au replis des forces allemandes, le régiment tente de garder le contact afin de préparer la poursuite qui n'aura finalement pas lieu. Le régiment est employé alors a assurer la liaison avec l'infanterie.

Le 26 août, le régiment part en cantonnement à Loromontzey où il reste jusqu'au 7 septembre. Des détachements du régiment sont mis à disposition de l'infanterie pendant cette période afin d'assurer la liaison entre ses divisions et de combler provisoirement les brèches qui peuvent se produire. Il opère, alors, principalement dans la zone de Gerbéviller, Moyen et Magnières. Le 30 août, au cours de l'une de ces opérations, deux escadrons du régiment tiennent les lisières de Guilgnebois sous un violent bombardement, blessant le lieutenant Méry (1er escadron)[4].

septembre

Au début du mois de septembre, le corps de cavalerie du général Conneau est dissous. La 2e division de cavalerie perd sa brigade légère afin qu'elle puisse participer aux opérations en Belgique. La 2e division de cavalerie, réduite à deux brigades et quatre régiments, quitte le 7 septembre la région de la Mortagne pour se rendre dans la Woëvre. L'objectif est de couvrir les opérations de débarquement qui s'effectuent autour de Commercy.

Le 8, le régiment est à Buxerulles, Saint-Baussant, puis Pannes. Le contact est pris avec l'ennemie au niveau de la région de Thiaucourt. Il s'agit surtout à l'aide d'un nombre important de petits détachements d'harceler les forces de cavalerie allemandes afin d'entraver sa marche en avant. Dans ce cadre, le l'adjudant Lieuter avec dix cavaliers est détaché vers Richecourt avec pour objectif de repousser les patrouilles allemandes arrivant depuis Montsec. Après un accrochage dans le village, il est contraint de se replier.

Du 9 au 11 septembre, l'escadron aux ordres du Lieutenant de Barrière, investit les villages de Varvinay et de Buxières. Il positionne ses hommes en tirailleurs permettant de déjouer les attaques allemandes.

Le 19 septembre, le capitaine de Kersauson est envoyé, avec son escadron, en avant-garde de Bouconville sur Pannes pour mettre en défense le village. Après avoir subit un violent bombardement, il est attaqué le 20 par des cyclistes allemands. Tout en maintenant le contact avec l'ennemie, il est obligé de se replier. Un autre escadron du régiment s'occupe de défendre Viéville-en-Haye cerné par l'adversaire. Le lendemain, les unités allemandes tentent une attaque en force sur le village qui oblige l'escadron à abandonner également la position en se repliant par fractions de fourrageurs.

Le 22 septembre, de Vries et son escadron, ont pour mission d'occuper Montsec pour assurer la couverture de la 2e division qui se trouve à Apremont. Toute la nuit l'unité échange des tirs avec l'adversaire et une patrouille annonce l'arrivée imminente d'une colonne allemande. L'escadron doit organiser une retraite dans des conditions très éprouvantes et réussi à se dégager grâce aux actions échelonnées des pelotons du lieutenant Hugo-Derville et Marchal.

Le 1er escadron est alors détaché auprès du 12e régiment de dragons afin de s'emparer du village de Xivray. Il est déployé en avant-garde à l'ouest du village avec le peloton du lieutenant Hugo-Derville et à l'est avec le peloton du lieutenant de Lespinay. Ils sont stoppés par des tirs de mitrailleuses qui blessent plusieurs cavaliers dont de Lespinay. Face à cette résistance le commandant de la Font, du 12e régiment de dragons, emploie toutes ces unités à sa disposition et le groupe cycliste pour s'emparer de la commune. Finalement, à la tombée de la nuit, les forces allemandes occupant le village se retirent avant d'être complétement encerclées.

Du 28 septembre au 1er octobre, deux escadrons du régiments opèrent des liaisons avec l'infanterie et résistent à différentes attaques dans la région de Boncouville[5].

octobre

A partir d'octobre, le régiment, après avoir d'abord séjourné deux jours à Commercy, part en cantonnement de repos à Bouvron, Coyviller et Barbonville. Pendant cette période le régiment reçoit de nouveaux habillements et équipements. Au milieu du mois d'octobre il participe avec la division à une grande revue effectué par le général Varin à Gondreville.

Au sud de la région entre Château-Salins et Sarrebourg, la ligne de front est séparée de plusieurs kilomètres permettant aux reconnaissances et patrouilles de s'exercer plus librement. Dans ce cadre le régiment peut opérer des coups de main pour faire des prisonniers et forcer l'ennemi à se déployer.

Le 26 octobre, parti de sa zone de cantonnement, le régiment se positionne le soir à Bathelémont et se met en route le lendemain pour une action de reconnaissance offensive. L'escadron de Vries forme l'avant garde du régiment avec pour but de réaliser un coup de main au niveau des villages de Bezange-la-Petite, Moncourt et Ommeray. Une patrouille d'éclaireur prend par surprise des fantassins allemands sur les hauteurs de Montcourt. Cette opération permet de faire un nombre important de prisonniers. Le même jour, un autre escadron du régiment tient la position de Ley, il envoie un peloton en reconnaissance sur Ommeray qui est décimé par le feu de tirailleurs allemands[6].

novembre

Pendant le mois de novembre 1914, aux ordres du colonel Dolfus, le régiment continue ces opérations de coups de main. Le régiment s'empare des villages de Chazelles et Gondrexon le . Le régiment laisse les chevaux à Blémerey et se déploie en tirailleurs et prend les deux villages sans grande perte. Dix jours plus tard, le 4e régiment de dragons doit effectuer une reconnaissance dans la région de de Saint-Sauveur, Petit-Mont et Cirey. L'unité de cavalerie s'empare des deux premiers et de Val-et-Châtillon peu défendus. Mais le coup de main est stoppé devant Cirey fortement défendu par des mitrailleuses allemandes. L'opération permet de dévoiler, ainsi, une partie des forces ennemies.

Le 22 novembre le régiment lance une nouvelle action pour reconnaître la région de Juvrecourt, Xanrey et Bezange-la-Petite. Il se porte de Barbonville par Bonviller et Bures, arrivé à proximité de Juvrecourt le régiment est obligé d'appuyer les chasseurs cyclistes en lançant en fourrageur un de ses escadrons. Il oblige l'ennemi à se déployer pour engager le combat. Les combats sont rudes et le peloton du sous-lieutenant de Magnienville est fortement éprouvé. A l'est l'escadron de Vries tient sa position sur Réchicourt et essuie plusieurs attaques. A la nuit une forte contre-attaque allemande est mise en place. L'escadron bat en retraite dans des conditions éprouvantes en échelonnant ses pelotons sous le feu de l'ennemi et les bombardements pour regagner les chevaux au sud du village[7].

décembre

Durant le mois de décembre, le régiment est en cantonnement principalement sur Barbonville et Vigneulles. Un peloton du régiment effectue une mission de police en Meurthe-et-Moselle entre le 11 et 12 pour faciliter la circulation des civils en vue d'un mouvement de troupes. Le régiment réalise également quelques exercices de tir à Padoux.

1915

En 1915, il se bat en Lorraine.

1916

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Patrouille du 4e dragons en 1916.

En 1916 en Alsace jusqu'en juin, puis dans la vallée de la Somme à l’est d’Amiens, prêt à exploiter à cheval le succès escompté. Après l’échec de l’offensive, il retrouve les tranchées.

De à janvier 1917 il rejoint les tranchées de Soissons. Au début du mois de mars, il est au camp de Mailly. Le il assiste à la Bataille du Chemin des Dames sans y participer.

1917

Le régiment rejoint le secteur de Ludes à l’est de Reims jusqu’en janvier 1918. Entretemps, en juin et en septembre, il est dans la banlieue de Paris pour parer aux troubles qu'auraient pu provoquer les menées allemandes à l'intérieur.

1918

En , il est amené pour les mêmes raisons à Valence, puis à Saint-Étienne.

Après l’offensive allemande fin mars sur Amiens, il se bat dans les Flandres au mont des Cats. Il écrit une page de gloire à Locre du 26 au , il perd 80 % de son effectif et est cité à l’ordre de l’armée. Après une marche forcée de 200 kilomètres il se bat sur l’Ourcq et prend Montmarlet et Montemafroy (commune de Dammard).

1919

Le régiment se voit attribuer une deuxième citation à l’ordre de l’armée, et la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Entre-deux-guerres 1918-1926 et 1929-1939

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Le président Albert Lebrun salue l'étendard du 4e bataillon de dragons portés au fort de Douaumont en 1932.

De 1918 à 1923, il stationne à Castres, puis à Carcassonne. Il est dissous en 1926.

Il renaît en 1929 sous l’appellation « 4e bataillon de dragons portés », il est formé à Trèves à partir d’éléments du 4e groupe de chasseurs cyclistes[réf. souhaitée]. Il forme l'infanterie portée de la 4e division de cavalerie. Après Trêves, il rejoint Verdun[8].

En 1934, il perçoit dix AMR 33[8] puis des AMR 35 à partir du printemps 1936, à la suite de la transformation de la 4e division de cavalerie en 1re division légère mécanique[9].

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Motocyclistes du 4e RDP en 1938.

Le , il devient 4e régiment de dragons portés, à deux bataillons (plus un état-major et un escadron hors-rang). Chacun des deux bataillons est constitué d'un escadron mixte AMR et motocyclistes (sur side-cars), de deux escadrons de fusiliers-voltigeurs sur camions Laffly S20 TL (de) et d'un escadron de mitrailleuses et d'engins sur S20 TL[9].

Seconde Guerre mondiale

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Un groupe de AMR 35 armés d'une mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm du 4e régiment de dragons portés. Le véhicule de devant, no 87347, est le deuxième produit et montre les grandes rosettes typiques de cette unité à partir de 1938.

1939

À la mobilisation, il passe à trois bataillons[9].

1940

Le , le régiment, avec le reste de la 1re division légère mécanique dont il fait partie, se dirige vers la Hollande, région de Tilbourg. Le 12 et après de très durs combats il décroche au sud du canal Albert, puis retraite vers la France. Une plaque commémorative témoigne d'un combat à Mont-Saint-Éloi les 22 et .

Évacué à Dunkerque fin mai 1940, il perd tout son matériel. Il est reconstitué début juin 1940, avec un format réduit : un escadron de motocyclistes, trois de fusiliers-voltigeurs et un de mitrailleuses et d'engins[9]. L'infanterie est portée sur Laffly S20 TL (de) et GMC ACK[10] et le régiment ne dispose plus de blindés[9]. Il continue de se battre pendant toute la campagne de France et l'illustrera notamment lors des combats sur la Seine en juin 1940 (La Heunière et Cocherel).

Il est dissous le mais il est cité à l’ordre de l’armée pour sa conduite pendant cette courte campagne.

Indochine 1947-1954

Recrée le 15 février 1947 à Poitiers sous le nom de 4e bataillon de dragons portés, il est envoyé en Indochine le de la même année. Il relève trois semaines plus tard au Tonkin le groupement de marche de la 2e division blindée, dont il récupère le matériel. Le , le 4e BDP est réorganisé en incorporant de nombreux soldats vietnamiens[12].
Le bataillon est envoyé en Cochinchine en 1948, le 1er novembre, il redevient 4e régiment de dragons portés[réf. souhaitée]. Les hommes du régiment servent notamment dans les trains blindés de Légion étrangère, les vedettes fluviales et les canonnières[13].
Le régiment devient 4e régiment de dragons le . Le , il est dissous après sept ans de présence en Indochine.
Le régiment est cité deux fois à l’ordre du corps l’armée, puis l’inscription Indochine 1947-1954 est apposée sur l’étendard.

Guerre d'Algérie 1955-1962

Le 4e régiment de dragons est reformé à partir d’éléments de la 5e division blindée le en République fédérale Allemande, puis il est envoyé en Algérie affecté à la 19e DI. Après sept ans de présence en Algérie, il est dissous le puis ses élements quittent Alger le .

Guerre froide et professionnalisation 1968-1994

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Deux AMX-30 et un camion Berliet GBC8KT de la division Daguet en Irak en 1991.

Le à Olivet le régiment est recréé, il est équipé de chars AMX 13 est composé de deux escadrons et de deux compagnies de VTT. Le dissolution.
Recréation le au Quartier Féquant à Mourmelon-le-Grand (Marne). Il est équipé de 54 AMX-30, remplacé par des AMX-30 B2. Le 1er escadron du régiment est professionnalisé et participe au Tchad à l’opération Manta de janvier à . Il est entièrement professionnalisé fin 1990. Le 4e dragons a été le régiment de cavalerie lourde (chars lourds AMX-30B2) de la division Daguet lors de la première guerre du Golfe. Il participe à l’attaque le et est chargé de l’effort principal de la division, en liaison avec le 3e RIMa, l’objectif As Salman est conquis le . Le régiment est cité à l'ordre de l'armée et reçoit la croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs avec palme.
Le régiment participe en septembre 1992 à l'intervention dans les Balkans dans le cadre de la force de Protection des Nations unies (FORPRONU). Fort de 2 unités, il participe à la mise sur pied d’un bataillon d’infanterie agissant en Croatie.
Dissous en 1994, le la garde de l’étendard est confiée au Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly.

De 2009 à 2014

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VBL du 4e dragons à Marseille le .

Le 4e régiment de dragons est réactivé en 2009 par dissolution du 1er-11e régiment de cuirassiers de Carpiagne et est équipé de chars Leclerc. Une partie de son effectif est déployée au Liban au sein de la FINUL[14]. Il est une composante de la 7e brigade blindée (PC à Besançon). Le 4e RD, recréé le , succède au 1er-11e régiment de cuirassiers sur le camp de Carpiagne à proximité de la ville de Marseille. Le régiment s'est restructuré à l'été 2009 passant d'une organisation bi-bataillonnaire à une structure à 4 escadrons de chars soutenu par la base de défense de Marseille.

Annoncée à l'automne 2013 avec les restructurations prévues par la loi de programmation militaire 2014-2019[15], la dissolution du régiment est effective le 11 juillet 2014.

Composition

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Leclerc du 4e escadron du régiment, le à Paris.
  • quatre escadrons de chars Leclerc :
  • un escadron de commandement et de logistique
  • un escadron de réserve

Missions

En 2009, 70 % du régiment a été projeté au Liban, au Kosovo, au Sénégal et en Afghanistan.

Le plan Vigipirate constitue également une part importante des missions du régiment, assurées tout au long de l'année à Paris, à Strasbourg ou à Marseille.

Véhicules

Char Leclerc associé au véhicule blindé léger (VBL) dans le cadre de la structure 3x3 de ses pelotons. Son personnel peut aussi bien servir sur Leclerc/VBL que sur VAB ou ERC-90 Sagaie.

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Emblèmes du régiment

Résumé
Contexte

Étendard

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Étendard du 4e régiment de dragons, avant 2010 (date d'ajout de l'inscription Koweït 1990-1991).

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[16] :

Décorations

Sa cravate est décorée :

Insigne

Insigne en Indochine

Un insigne totalement différent représentant le sanglier des Ardennes qui fut porté par le régiment jusqu'à son séjour en Indochine.

Insigne de 1968 à 1994

Écu de dames (ovale) aux armes de la famille de Choiseul : d'azur à une croix d'or cantonée de 18 billettes d'or surmonté par un casque de dragons à plumet blanc. En pointe un listel avec la devise « Je boute avant » a été adopté lorsque le régiment était dans les Ardennes[20]. Les armes des Choiseul rappellent sa filiation avec le régiment de cavalerie que leva Jacques-François, marquis de Choiseul-Beaupré en 1667. Le casque des dragons est du modèle porté pendant l'Empire.

Devise

« Je boute avant ».
« Spes altera Martis »[1] « Un autre espoir de Mars ».

Historique des garnisons, combats et batailles

Garnisons

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Uniformes

L’ordonnance d’habillement de 1786 fixe les uniformes des régiments de dragons. Le fond de l’habit est vert foncé (vert dragon). La doublure et les retroussis sont de la couleur distinctive attribuée à chaque régiment. Pour le Conti : revers et parements chamois Conti, boutons blancs (avec numéro et armes du prince de Conti), poches en long[21].

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Personnages célèbres ayant servi au 4e régiment de dragons

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Jean Deschanel en uniforme du 4e dragons le à Nogent-le-Rotrou.
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Sources et bibliographie

Sources et références

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Articles connexes

Liens externes

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