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législature du Parlement du Canada De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 39e législature du Canada est élue à la Chambre des communes du Canada lors de la 39e élection fédérale canadienne le . La session parlementaire débute le et le député libéral Peter Milliken est réélu président de la Chambre, avant le discours du trône le jour suivant. Le gouvernement dépose son premier budget le .
39e législature du Canada | ||||||||||||||||||
- | ||||||||||||||||||
Gouvernement | ||||||||||||||||||
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Type | Conservateur minoritaire | |||||||||||||||||
Premier ministre | Stephen Harper - |
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Conseil des ministres | 28e | |||||||||||||||||
Chambre des communes | ||||||||||||||||||
Composition |
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Président | Peter Milliken (Libéral) - |
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Leader du gouvernement | Rob Nicholson (Conservateur) - |
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Peter Van Loan (Conservateur) - |
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Chef de l'opposition |
Bill Graham (Libéral) - |
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Stéphane Dion (Libéral) - |
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Sénat | ||||||||||||||||||
Composition |
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Président | Noël Kinsella (Conservateur) - |
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modifier |
Le gouvernement est dirigé par le Parti conservateur du Canada avec Stephen Harper au poste de premier ministre. Le Parti libéral du Canada forme l'opposition officielle. Le , le chef libéral Paul Martin annonce son intention de démissionner, sans indiquer de date exacte à part l'affirmation qu'il ne dirigerait pas le parti aux prochaines élections. Le 1er février, le caucus libéral élit Bill Graham comme chef parlementaire, signifiant qu'il est chef de l'opposition. Martin annonce en même temps qu'il démissionnerait officiellement lors du prochain congrès à la direction du Parti libéral, qui doit être tenu les 2 et ; l'exécutif du parti a l'intention de nommer Bill Graham chef intérimaire (ce qui veut dire qu'il mènerait le parti lors d'une campagne électorale dans l'éventualité de la chute soudaine du gouvernement Harper avant l'élection du nouveau chef). Le 6 février, David Emerson, élu sous la bannière libérale dans la circonscription de Vancouver Kingsway, traverse le parquet pour se joindre au cabinet de Harper en tant que ministre du Commerce international. Le , Martin démissionne en tant que chef libéral tout en retenant son siège de député, et Graham assume ce rôle en plus de son poste de chef de l'opposition.
Certains observateurs politiques ont avancé l'hypothèse selon laquelle Martin pourrait mener les libéraux dans une élection dans l'éventualité de la chute du gouvernement minoritaire dans les prochains mois. En 1979, les libéraux sous Pierre Trudeau avaient été défaits par les progressistes-conservateurs de Joe Clark, qui n'avaient réussi qu'à remporter un gouvernement minoritaire le 22 mai de cette année. Le gouvernement minoritaire de Clark fut défait en moins de sept mois sur une vote de confiance sur le budget, beaucoup plus tôt que ne l'avaient prédit la plupart des observateurs. Trudeau avait annoncé sa démission en tant que chef libéral le ; toutefois, après la chute du gouvernement le , étant donné que le Parti libéral n'avait pas choisi de successeur, Trudeau change d'avis et dirige son parti lors de l'élection de 1980, remportant un gouvernement majoritaire. Toutefois, tandis que Trudeau avait annoncé sa démission, il n'avait pas nommé de leader intérimaire et ne s'était pas retiré de la direction quotidienne du parti, contrairement à Martin.
En date du , Martin a officiellement remis sa démission. Cette décision fut interprétée comme une geste pour faire taire les rumeurs voulant qu'il allait mener le Parti libéral aux prochaines élections.
En date du , la composition de la Chambre est la suivante :
Le discours du Trône prononcé le mentionne cinq priorités[1] :
Des promesses mentionnées pendant la campagne électorale ne sont pas abordées, comme un vote libre à la Chambre concernant le mariage des conjoints de même sexe. De même que des problèmes actuels (le bois d'œuvre, la délocalisation, etc).
Conservateur | |
Libéral | |
Bloc québécois | |
NPD | |
Indépendant |
Voir aussi : Place des femmes dans la 39e législature du Canada
Nom | Parti | Circonscription | |
---|---|---|---|
Lawrence MacAulay | Libéral | Cardigan | |
Shawn Murphy | Libéral | Charlottetown | |
Joe McGuire | Libéral | Egmont | |
Wayne Easter | Libéral | Malpeque |
Nom | Parti | Circonscription | |
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Nancy Karetak-Lindell | Libéral | Nunavut | |
Dennis Bevington | NPD | Western Arctic | |
Larry Bagnell | Libéral | Yukon |
Nom | Parti (actuel) | Parti (lorsqu'élu) | Détails | |
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David Emerson | Conservateur | Libéral | Change de parti le pour être assermenté à titre de ministre du Commerce international conservateur. | |
Garth Turner | Indépendant puis Libéral | Conservateur | Expulsé du caucus conservateur le . | |
Wajid Khan | Conservateur | Libéral | Change de parti le . | |
Blair Wilson | Indépendant puis Libéral | Vert | Expulsé du caucus libéral le . Devient indépendant le . Rejoint le Parti vert le . |
Anciens députés à la Chambre des communes élus à la 39e législature
Nom | Parti | Circonscription | Cause du départ | Successeur | |
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Benoît Sauvageau | Bloc québécois | Repentigny | Décédé le dans un accident de la route | Raymond Gravel (Bloc québécois) | |
Joe Fontana | Libéral | London-Centre-Nord | Démissionne le pour être candidat à la mairie de London | Glen Pearson (Libéral) |
Soixante-quatre des 308 sièges dans la 39e législature du Canada sont détenus par des femmes, soit 20,8 %. Le Canada est alors le 45e pays au monde dans la représentation des femmes à la chambre basse du parlement national.
Quinze des 64 députées (23,4 %) ont été élues pour la première fois lors de la dernière élection. Les doyennes de la Chambre sont les libérales Albina Guarnieri et Diane Marleau, toutes les deux élues pour la première fois lors de l'élection de 1988. La néo-démocrate Dawn Black a également été élue pour la première fois en 1988, et défaite lors de l'élection de 1993. Elle a regagné son siège lors de la dernière élection.
Les députées qui siègent actuellement constituent le tiers de toutes les 190 femmes ayant jamais siégé à la Chambre des communes du Canada.Le pourcentage de femmes est demeuré à peu près constant depuis 1993.
On note immédiatement une carence quasi-absolue de députées dans les quatre provinces atlantiques (1 femme sur 34 sièges, ou 2,9 %), tandis que les meilleurs pourcentages parmi les provinces se trouvent au Québec (presque 30 %), au Manitoba et en Colombie-Britannique.
Province | Nombre de députées | Nombre de sièges | Pourcentage de femmes |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 7 | 0 % |
Nouvelle-Écosse | 1 | 11 | 9,1 % |
Île-du-Prince-Édouard | 0 | 4 | 0 % |
Nouveau-Brunswick | 0 | 10 | 0 % |
Québec | 22 | 75 | 29,3 % |
Ontario | 23 | 106 | 21,7 % |
Manitoba | 4 | 14 | 28,6 % |
Saskatchewan | 2 | 14 | 14,3 % |
Alberta | 2 | 28 | 7,1 % |
Colombie-Britannique | 9 | 36 | 25,0 % |
Territoires | 1 | 3 | 33,3 % |
Totaux | 64 | 308 | 20,8 % |
23,3 % de tous les candidats et 24,8 % des candidats des quatre partis ayant gagné une représentation au Parlement étaient des femmes.
Le NPD a nommé la plus grande proportion de femmes ; plus du tiers des candidats néo-démocrates étaient des femmes, et presque le tiers de toutes les candidates à l'élection étaient des néo-démocrates. De plus, les néo-démocrates ont eu une plus grande proportion de députées élues que de candidates, indiquant que le NPD a mis des femmes dans des comtés avec de fortes possibilités de gagner. Avec plus de 40 % de femmes, il s'agit du caucus avec la plus importante proportion de femmes ayant jamais eu le statut de parti officiel à la Chambre. 18,8 % des députées sont des néo-démocrates pendant que le NPD ne détient que 9,4 % des sièges.
Toutefois, c'étaient les femmes bloquistes qui avaient la plus grande chance d'être élues ; presque trois quarts des candidates bloquistes ont été élues, puisque le Bloc ne se présente qu'au Québec, les 50 députés et députées bloquistes représentent une chance globale de 66,6 % qu'un candidat bloquiste avait d'être élu.
26,6 % des députées sont bloquistes bien que le Bloc ne détienne que 16,2 % des sièges.
Pour ce qui est du parti gagnant, seulement 12 % des candidats et 11 % des députés conservateurs élus étaient des femmes; 21,5 % des députées sont des conservatrices dans une chambre dominée à 40,6 % par ce parti.
Parti | Nombre de candidates | Nombre de candidats et candidates | Pourcentage de femmes | Pourcentage de femmes élues | Nombre actuel de députées | Nombre actuel de députés et députées | Pourcentage de femmes | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Conservateur | 38 | 308 | 12,3 % | 36,8 % | 14 | 125 | 11,2 % | |
Libéral | 79 | 308 | 25,6 % | 26,6 % | 21 | 101 | 20,8 % | |
Bloc québécois | 23 | 75 | 30,7 % | 73,91 % | 17 | 51 | 33,3 % | |
NPD | 108 | 308 | 35,1 % | 11,1 % | 12 | 29 | 41,4 % | |
Vert | 72 | 308 | 23,4 % | 0 % | 0 | 0 | — | |
Autres partis | 60 | 327 | 18,3 % | 0 % | 0 | 2 | 0 % | |
Totaux | 380 | 1 634 | 23,3 % | 16,8 % | 64 | 308 | 20,9 % |
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